| CHAPITRE 47 🕛

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« Quoique je fasse quoiqu'ils disent, je sais que tu m'aimeras quoiqu'il arrive . »

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| Sadek - imma |

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Selem wa aleykoum 🍭

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Quelques secondes plus tard, j'entends d'autres coup de feu puis plus rien. J'm'arrête presque de respirer par peur qu'ils remarquent ma présence. Mon cœur cogne tellement fort dans ma poitrine qu'j'ai l'impression que j'vais exploser de l'intérieur.

? - Mais t'es malade d'l'avoir tué ! Wesh t'as foutu quoi gros ?

? - On s'en va, attachez les deux autres.

? - Comment ça attachez les ? M'touchez pas bande de fils de pute ! J'vous b*ise tous moi !

Ça commençait à devenir un peu flou, mais j'ai vite compris qu'il allait y avoir des victimes si ce n'était pas déjà le cas. Mon instinct me hurlait de sortir d'ici et de rejoindre ma voiture avant qu'un drame ne se produise : j'avais le pressentiment qu'un truc horrible se préparait.

Je levai les yeux vers le plafond, braquant mes yeux sur le mince filet de lumière  s'en échappant. J'étais tellement stressée que j'avais l'impression que tous s'étaient accroupis, les yeux collés au parquet pour m'observer à travers la fissure.

La peur me prit à la gorge.

Alors que, toujours dans l'hésitation, j'attendais le dénouement, ne sachant si je devais m'enfuir au risque de me faire prendre, ou rester au risque d'être témoin de quelque chose de bien plus grave, je sentis une goutte atteindre ma peau, juste sous mon œil.

J'passais mon index dessus puis le mit sous la faible lumière pour voir de quoi il s'agissait ; je ravalai un cri de terreur qui n'aurait pas manqué de dévoiler mon emplacement aux occupants des lieux.

Du sang.

C'était du putain de sang.

L'homme posté juste en haut poursuivit, à des lieux d'imaginer qu'un témoin était caché juste sous ses pieds :

? - Fermez toutes les issues et mettez le feu au bâtiment .

- Quoi ?

La panique me gagna et j'me mis à regarder partout autour de moi, à la recherche d'une issue.

J'peux pas mourir ici, pas maintenant : ma vie d'espionne commence à peine et j'ai même pas dis adieu à ma famille.

Un rire nerveux - presque silencieux - me prit, à mi-chemin entre le sanglot étouffé et la terreur la plus totale.

Je secouai la tête, essayant de garder mon sang froid pour pouvoir me tirer d'ici.

Une issue. Il me faut une issue.

Réfléchis, putain, réfléchis !

Les escaliers ? Même pas moyen ; en ce moment des hommes armés doivent courir dans tous les sens pour répandre de l'essence dans toutes les pièces. Je me ferai griller à coup sur.

La Rose du Mal [ 2 ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant