La petite chinoise

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6 juin 1998, dans une petite ville de Chine. Zhouzhuang, située non loin de Shanghai. Dans la province de Jiangsu. Une femme est allongée sur un lit, un bébé dans les bras. Cette femme c'est Shan. Et ce bébé c'est Xiang. Le père c'est cet homme qui marche nerveusement autour du lit. Il s'appelle Cai. Il s'adresse alors à sa femme :

- Tu te rends compte de ce que tu vas nous faire vivre ? Nous avions déjà du mal à nous nourrir quand on était que deux ! A cause de toi nous avons une bouche de plus à nourrir et toujours pas de mains en plus pour travailler !

Shan ne sut répondre que par des larmes. Elle qui aimait sa fille. Elle savait que son mari allait tout faire pour se débarrasser de cet enfant. Alors elle décidât de toujours être près de sa fille, de jamais la quitter du regard sauf quand elle sera sur que son mari n'est pas là. Une dispute éclata alors au sein du couple. Mais Shan, étant dans l'incapacité de parler, ne répondit à son mari que par des larmes. Xiang ne pouvant pas comprendre ce qui se passé du fait de son bas âge. Mais suivit son instinct d'enfant et accompagnât sa mère dans sa tristesse. La jeune fille grandit dans une tension familiale. Sa mère l'aimait, la bénissait, l'éduquer tandis que son père la renier, essayer de la vendre à chaque occasion.

Deux an plus tard, Cai en eu marre de sa fille. Il n'arriva pas à la vendre. Il décidât alors d'en finir et de la tuer. Heureusement pour elle sa mère empêchât Cai de le faire. Mais ce dernier fut d'autant plus énervé contre Shan. Elle se fit alors battre par son mari mais laisse la vie sauve à se fille. Un beau jour, un an environ après cette altercation, quelqu'un tapât à la porte. Qui pouvait bien venir toquer à cette maison. Qui pouvait déranger ce couple. Cai allât ouvrir la porte. Un couple de chinois se présentât alors à la porte. La couple expliquât à Cai qu'ils avaient entendu qu'il voulait vendre sa fille et qu'ils étaient intéressés. Cai, qui était joyeux les fît entrer dans la maison. Il appelât ensuite sa femme et lui présentât le couple venant acheter Xiang. Le couple décidât de rentrer directement dans le vif du sujet :

- Nous vous proposons d'acheter votre fille pour 40 000 ¥. Qu'en pensez-vous ? Êtes-vous d'accord ?

- Vous croyez vraiment que nous allons vous vendre notre fille pour si peu d'argent ? Je ne connais pas totalement les intentions de mon mari mais je ne laisserai jamais partir ma fille pour seulement 40 000 ¥ ! S'exclama Shan.

- Je trouve ce prix tout-à-fait raisonnable pour une fille de cet âge. Expliqua Cai. Même si nous aimerions un peu plus nous serons prêt à vous la vendre pour 40 000 ¥.

- Nous comprenons tout-à-fait et nous vous proposons 50 000 ¥ mais ce prix sera notre dernier prix et si vous refuser vous garderez votre fille à jamais.

- Cai ! N'accepte p....

- Marché conclu ! Nous acceptons de vous la vendre pour 50 000 ¥ mais puis-je vous poser une question avant que vous partiez ? Coupa Cai.

- Génial nous voilà réjouit. Oui, que voulait vous savoir ? Demandèrent les acheteurs de Xiang.

- Qu'allez-vous faire de notre fille ? Enfin de notre ancienne fille. S'interrogea Cai.

- Oh ! Voilà une question des plus délicates... Tenez vous absolument à savoir cela car la réponse pourrait vous déplaire...

- Si je vous pose la question c'est que je veux savoir la réponse !

- Très bien. Et bien nous allons esclavager votre fille. Nous allons lui faire fabriquer divers objets « Made In China » et dès qu'elle en aura l'âge elle prendra les camions et ira livrer en Europe.

- Parfait. Je pensais juste que vous allait l'éduquer et en faire un enfant « normal ».

Le couple donna les 50 000 ¥ aux anciens parents de Xiang et partit avec la fille.

Shan pleurait de toutes ses larmes. Cai, lui, était content. Il retrouvait sa joie de vivre d'antan. De leur côté le couple qui venait d'acheter Xiang était dans un état entre la joie et la tristesse. Ils étaient contents d'avoir une nouvelle main-d'œuvre mais se poser des questions. A partir de quel âge allons nous pouvoir la faire travailler ? La somme était elle adéquate ? Ou était elle trop élevée pour une fille de cet âge ? Va-t-elle bien travailler ? Où va-t-elle faire partie de ce clan dans notre usine que l'on appelle vulgairement « Pàn jūn » ? Ils étaient dubitatifs.

Après une semaine de marche le couple et Xiang arrivèrent à cette fameuse usine. Le couple présentât Xiang à tous les autres enfants et adolescents. La petite fille était gêné car elle ne savait pas où elle était. Ni où étaient ses parents. Et ni qui était ces gens avec qui elle marchait depuis une semaine. Pourquoi avait elle subitement quitté ses parents qu'elle aimait tant bien que son père soit violant ? Elle s'interrogea durant toute la visite de l'usine. Elle qui n'avait que trois ans. Elle n'avait pas eu l'occasion de découvrir ce qu'était la vraie vie. A la fin de la journée ces maîtres lui montrèrent sa nouvelle chambre, bien que « chambre » soit un bien grand mot pour désigner cette pièce un peu plus grande que 20 m2 où une quinzaine de matelas étaient posés à terre.

A la fin de la journée le couple qui avait acheté Xiang décida de s'éclipser. Ne rester qu'à deux pour discuter. Durant cette soirée ils décidèrent de commencer à faire travailler Xiang pour le jour de ces 5 ans. Ils décidèrent bien d'autres choses comment le fait que si un enfant n'était pas assez productif il le revendra au lieu de le tuer pour en tirer un minimum de bénéfices.

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⏰ Last updated: Jul 01, 2022 ⏰

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