Why not + ? [en pause]

Chapitre 29

Je lâche un soupire en voyant que mon plan se met en marche.

Eden : Ne t'inquiètes pas Matt, tout va bien se passer.
Moi : Je l'espère.

Je prends mon téléphone et regarde mes notifications, bien évidement que j'attends un message de sa part, mais en vain. Moi qui pensais être repartie sur de bonnes bases, je me suis peut être trompée. Il se peut qu'au fond elle ne ressentira jamais les mêmes choses que j'éprouve à son égard.
D'une mine désespérée et confuse, je décide de me poser sur le canapé au salon. Une personne m'y rejoint.

Théoline : Matt ? Est-ce que ça va ?
Moi : Mhm, oui? non? Je ne sais pas..
Théoline : Attend laisse moi deviner .. ohlala que c'est dur je ne sais vraiment pas qui peut te faire ressentir ça.. franchement j'ai du mal à deviner ..
Moi : Aha très drôle Théo.
Théoline : Raconte moi tout.
Moi : À vrai dire, je ne sais pas vraiment ce que je ressens à son égard. C'est dur de se sentir aussi, faible.
Théoline : Ce sentiment tu le découvriras par toi même Matthew, bien au contraire de ça il te fait sentir des choses que tu ne ressentiras jamais. Ce n'est pas une question de faiblesse mais plutôt une question de relâchement.
Moi : De relâchement ?
Théoline : Laisse toi aller Matthew, ne te pose plus des questions incessantes qui vont ne faire qu'empirer les choses. Détends toi, et laisse ce sentiment t'envahir. Dans tous les cas, si ce sentiment est véritable, et fort, tu ne pourras pas avoir le contrôle dessus.
Moi : J'ai peur Théoline. J'ai cette peur constante de la perdre, de ne pas être à la hauteur, de me laisser aller et d'en souffrir.
Théoline : C'est bien que tu ressentes ces choses au contraire. Rajoute-y une honce de bonheur, d'affection et de courage et tu en feras ta force.
Moi : T'es vraiment une personne formidable, je tenais à que tu le saches. Eden et toi formez un très beau couple.
Théoline : Et toi tu n'es pas si cruel qu'on le pense quand on te connaît bien !;)

Grâce à Théoline j'ai réussis à retrouver de la force et du courage. Ce soir, je mettrais fin à ce cauchemar et je pourrais enfin commencer une nouvelle page avec Lucia, du moins je l'espère.

QUELQUES MINUTES PLUS TARD :

POINT DE VUE DE LUCIA

Je suis enfin prêtre. J'ai laissé mes longs cheveux détachés, je me suis légèrement maquillée et je porte la nouvelle robe que j'ai acheté. Elle est de couleur rouge, elle m'arrive au dessus des genoux et a le dos dénudé. Le devant est fait de dentelle, j'ajoute une dernière retouche : du parfum.
Je regarde l'heure : 20h05. Je descends en vitesse. Lorsque j'arrive au salon, j'y vois tout le monde me fixant .. quelque chose ne va pas ? J'ai un bouton !? Mon dieu pas ça ..

Darren : Wow Lucia ..
Sonia : Ma chérie .. tu es resplendissante..

Je lâche un grand sourire en voyant finalement que ma tenue plaît.

Moi : Merci surtout à Darren qui m'a convaincu de l'acheter !^^
Darren : Il est vrai que pour une sardine t'es plutôt sexy dedans ;)
Franck : Oh le coquin. Je le savais ! T'es comme ton père toi. Au passage tu es splendide Lucia.
Moi : Merci beaucoup Franck, et merci à Darrounette le coquinou pour son compliment plutôt flatteur !

D'un coup, un grincement stoppe net nos éclats de rire : celui provenant de la gorge de mon père.

William : Je ne t'ai pas loupé très chère fille.
Moi : C'est vrai, je dois ça surtout à maman, car je n'ai rien en commun avec toi. :)
William : Ne sois pas insolente jeune fille, réserve toi pour quand tu y verras mes surprises de ce soir. ;)
Moi : Euh, ouais.
William : Allons-y.

Nous finissons par monter dans la voiture de mon père, je dois l'avouer j'appréhende cette soirée, que m'a-t'il réservé ? Dans tous les cas, je sais que Darren sera là pour m'occuper si jamais je m'ennuie.
Le trajet se fait dans un silence de plomb, enfin jusqu'au moment où Darren se décide à me taquiner et que j'explose de rire, ce qui fait rire de plus belle ma mère mais ce qui est loin d'être le cas pour mon père. Quel homme ingrat.
Lorsque nous arrivons, je peux voir de dehors qu'il n'y a personne dans le bar. Encore mieux que je ne l'imaginais, une soirée entre « famille ».
J'y entre et ne reconnaît pas le bar, il y a des ballons de partout et le fait de le voir vide change complètement notre point de vue.
Je reste côte à côte de Darren, et nous nous regardons tous les deux perplexe, une ambiance assez spéciale règne ici.

William : Lucia ma chérie !
Moi : Quoi?
William : Approche, ta première surprise arrive. ;)

Première surprise ? Darren et moi nous rapprochons de mon père qui était assis sur un sofa avec maman et Franck. Quelques longues secondes après, j'entends une personne ouvrir la porte. Je lève mon regard et y vois ...

Moi : MATTHEW !
Matthew : Salut princesse :)

Mon premier réflexe et je ne sais pas pourquoi, a été de lui sauter dans les bras. Je suis soulagée qu'il soit là, à vrai dire, j'en suis carrément heureuse. Il m'avait manqué. Il me soulève et nous faisons un demi tour sur nous-mêmes. À ce moment là, je ne pensais à rien d'autre qu'à lui, j'étais comme bercée par la douce mélodie de son parfum. Pendant que je rêvais dans ses bras, les yeux fermés, il me chuchote à l'oreille :
« Ouvre les yeux, et regarde derrière moi. »

Surprise, j'exécute sur le champs.

Moi : EDEN !! THÉOLINE ! SHAWN ET AARON ! VOUS ÊTES TOUS LÀ !
Matthew : Aïe mes oreilles !

J'explose de joie et tombe brusquement des bras de Matthew pour aller dans ceux de mes amies. Je n'arrive pas à croire qu'ils sont ici !

Moi : Qu'est-ce que vous m'avez manqué !
Eden : Tu es toujours aussi rayonnante, tu es sublime dans cette tenue !
Moi : Tu vas me faire rougir mon sushi !<3
Théoline : Il a raison, t'es d'une beauté à en couper le souffle.
Shawn : Moi même j'ai du mal à respirer.
Moi : Vous êtes con !

D'un coup, je sens des mains se poser sur mes hanches, un souffle chaud se pose dans mon cou et ma respiration se fait tremblante.
« Tu es d'une beauté toute aussi éclatante que fastueuse. »

Rien qu'à l'entente de ses quelques mots, mon cœur loupe un battement. J'ai bien cru que j'allais tomber dans les pommes. Je me retourne et peux admirer ce beau brun aux yeux ténébreux me dévorant du regard.
Notre moment fût interrompu...

William : Bien, comme je peux le voir des invités se sont rajoutés ! Mais comme on dit, plus on est de fou plus on rit. Que la fête commence.