chapitre 3

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                            MAME COUMBA
Assalam alykoum je m'appelle Coumba Gueye.

Je suis la mère de sokhna Fati qui était ma fille aînée, Moustapha mon cadet,Lamine le troisième et hawa Ndiaye ma benjamine.

J'ai soixante dix huit ans macha'Allah ! et vendeuse de denrées  au marché hebdomadaire de mon village situé ici au Sénégal qui n'est autre que Thiès qui a vue naître tout mes enfants.

Il y'a sept ans aujourd'hui jour pour jour que je pleure la mort de ma fille aînée qui, était si douce, battante et surtout belle. Ma sokhna Fati Ndiaye qui me manque aujourd'hui terriblement.

Mais puisque c'était la volonté du tout puissant je lui dit merci.

À son plus jeune âge, je me souviens qu'il y'avait plein d'hommes riches qui lui voulait en mariage.

Mais son cœur fut pris par un beau, gentil et pieux halpulaar de la Guinée Conakry un pays voisins Qui était venu en aventure avec son oncle qui,à l'époque était commerçant.

Le coup de foudre fût très rapide et ma prunelle fit séduite par la simplicité de cet homme qui n'est autre que Amadou Diallo mon gendre.

Quand elle fut mariée à lui ce fut un moment très difficile pour nous de lui faire des au-revoir dans un pays étrangers,un pays où elle ne connaissait personnes d'autres que son mari.

Certe,les débuts pour elle ont été très difficile, mais au fur et à mesure  avec l'aide de Dieu et des sacrifices,elle s'habitua au milieu. Après des longues années de bataille au près de son mari ,il eut tellement d'argent que son mari  criait à qui voulait l'entendre  qu'elle était une femme chanceuse pour lui et qu'il est si fière de l'avoir épousé il lui déclarait et prouvait chaque jour son amour immense pour elle.

Mais,un autre problème se posait elle avait du mal à avoir un enfant. Elle m'appelait toujours en larme pour me dire de beaucoup prier pour elle. Moi en tant que mère, sa me fendait le cœur de l'entendre pleuré à chaque coup de fil. Alors,a chaque fois qu'elle venait ici nous rendre visite je l'envoyait se faire laver traditionnellement.

Avec tout cela,son mari l'a toujours soutenu et aimait malgré aussi que ses parents voulaient qu'il épouse une seconde femme de leurs familles c'est a dire une de ses cousines.

Bref,après de longues années de prières et de jeûne, elle Tomba enfin enceinte et eut ma petite fille Hiba que j'aime tellement et que lorsque je l'observe je vois ma sokhna.

                     Point de vue externe
Toujours Assise sur sa natte de prière entrain de penser et pleuré sa fille, hawa l'a trouva et prit place.

Elle:(s'asseyant)yaye,yangui dioyate gueumeul y'Allah yow tamite(maman tu pleures encore ?crois en Dieu toi aussi) .

Mame Coumba :( essuyant ses larmes avec le bout de son pan)nakharina torop sakh(c'est très dur même).

Elle:(mettant sa tête sur ses genoux)wa khamna wa gueumeul y'Allah rek bayil dioye,bayil none yaye wola dangua bouguou fébar( d'accord,mais crois en Dieu seulement, arrête de pleuré,laisse comme sa maman où bien tu veux tomber malade).

Mame Coumba :wa degg nala,dina bayil(d'accord je t'ai entendu,je vais arrêter).

Elle :(souriante) wa kay yaye!nianal ko rek  ( voilà maman!et prie pour elle seulement)

Mame Coumba :( rendant son sourire) wa!(d'accord)

Puis, elle lui raconta son échange de la dernière fois avec Amadou...

                             HIBA
J'arrive pas à me faire à l'idée de me voir vivre au village. Je le fais pour ma mamie et surtout maman qui serait heureuse de me voir au près d'elle...

                          Flash back

Après avoir vu la figure de papa et tante arame, je me rendis compte qu'ils étaient sérieux.

Moi:(en larme) c'est une manière de me punir à cause de mes tonnes de sortie nocturne ?

Lui:(soupirant) non! Tu sais ma fille,tu sais que lorsque ta mamie te regarde, elle voit ta mère sa fille à travers ton regard,ton sourire et ta silhouette.

Je me fais vieux chérie et tu n'aimerais pas voir ta grand mère triste?
Moi :(essuyant mes larmes)pas du tout !

Lui:(souriant) alors, ma princesse essaie de lui faire ce plaisir tu verras que sa te fera énormément de bien.

Puis, elle regarda sa tante qui depuis le début n'a presque rien dit.

Arame :(soupirant) écoute ma Hiba, à cet âge, je dirai que tu es censé normalement comprendre beaucoup de choses.

Je t'aime énormément et si tu avais toujours 11ans je dirai que tu es un bébé,mais là ! 18ans c'est majeure et censé être mature.

Moi je m'occupe de la boutique de ma sœur,ta mère et je ne peux pas tout le temps être là à m'inquiéter de là où tu es et où tu passes tes nuits. Alors s'il te plaît va au près de ta mamie Coumba.

Sa te fera énormément de bien tu verras.

Moi:(soupirant) d'accord c'est entendu ! Et je peux savoir c'est pour quand ?..

Lui:(hésitant) heu, c'est pour la semaine prochaine si Dieu le veut...

Moi:(surprise) quoi ?
de si tôt !...

Lui: oui! Parce qu'il se peut que tu reviennes encore ont ne sait jamais.

Moi : et quand n'est il de mes études ?

Lui: vas y d'abord pour les vacances et ont verra pour le reste.

Moi :(essuyant mes larmes) sa va être dure j'avoue... mais bon j'ai compris...
Lui:(souriant) voilà ma chérie merci...

Arame :tu va adorée tes moments avec ma mère...

Moi:(hum)...

                       Fin du flash back

Aujourd'hui, c'est le grand jour du départ mais avant sa, j'ai passer une semaine très mouvementée avec mes amis (es) qui étaient tellement triste quand ils ont appris la nouvelle...

Bref, quand j'eus fini de boucler ma dernière valise, tante arame entra et me remis beaucoup de cadeau pour ma grand mère,mes tantes et oncles.

Papa aussi entra et me prit longtemps dans ses bras et me remis beaucoup de liasses d'argent.

Ensuite,me promit de me l'envoyer chaque mois.

Puis,me raccompagna jusqu'a l'aéroport pour que je prennes l'avion est une fois à Dakar,je prendrai le car pour mon village maternel.

Arrivée, nous attendimes quelques heures c'est à dire le contrôle des bagages, passeport et autres avant de partir nous rasseoir.

Jusqu'à ce que nous entendîmes" Les passagers du vol 213... Sont prier de monter à bord l'avion décollera dans 5min. Merci"...

Alors,je fis un dernier gros câlin à mon père qui était si triste et moi en larme puis, partie.

Ce fut le début d'une toute nouvelle aventure...

Alors, je dirai à très vite ma chère Guinée...

                   À suivre...

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DE LA CAPITALE AU VILLAGE,J'AI SU ÊTRE FORTE.Where stories live. Discover now