SUICIDE: Souvenirs (Tome 2)

Prologue

Voilà cinq mois que l'incident au lycée s'est produit. Une enquête concernant le suicide de Tracy a été ouverte. Ses parents souhaitaient faire un procès au lycée. Lorena n'a pas été retrouvé. Après l'incident, cinq étaient aller à la police tandis que les autres allaient à l'hôpital où la police les a rejoint. Lorena est donc recherchée pour séquestration. Monsieur et madame Tolley se sont doutés que Ashley leur avait mentit sur la mort de Tracy. Ils ont donc décidé de l'emmener voir un psychologue.

Ashley était assise dans la salle d'attente accompagnée de sa mère. Après quelques minutes d'attente un homme noir, le psychologue, ouvrit la porte de son cabinet et dit : « Mademoiselle Tolley c'est à vous. » Ashley le suivit donc à l'intérieur. Sa mère se leva aussi pour les suivre. Le psychologue l'arrêta et lui dit : « Madame Tolley, je suis désolé mais vous n'êtes pas autorisé à entrer. Je voudrais d'abord parler seul avec votre fille. » Madame Tolley hocha la tête et se rassit sur le fauteuil.

Le psychologue fit asseoir Ashley sur le canapé pendant que lui s'asseyait sur le fauteuil en face. Il proposa :

« Souhaites-tu quelque chose à boire ou à manger ?

-Non merci, refusa timidement Ashley.

-Très bien, continua le psychologue. Je vais me présenter, je m'appelle John Anderson et je suis donc psychologue depuis six ans. Nous nous verrons toutes les semaines jusqu'à que tes parents décident d'arrêter les séances. Ici, tu peux me dire tout ce que tu veux. Je n'ai pas le droit de le répéter à quelqu'un, même à tes parents. Après, eux m'ont surtout demandé qu'on parle de la mort de ta sœur. Ne t'en fais pas nous en parlerons que quand tu te sentiras prête de m'en parler. Je ne te forcerai jamais à me parler de quelque chose.Tu as l'air timide.

-Pas forcément, répondit Ashley. J'essaie simplement de vous jugez pour savoir si je peux avoir confiance en vous.

-Tu peux me faire confiance, se défendit monsieur Anderson.

-Non, railla Ashley. Vous voulez que je vous fasse confiance. C'est pas pareil.

-De toute façon, comme je te l'ai dit, je n'ai pas le droit de répéter ce que tu me dis, affirma le psychologue.

-Sauf dans le cas d'une enquête ou d'un procès, ajouta Ashley. Et il se trouve que mes parents veulent un procès et qu'il y a possibilité que je sois appelée à témoigner. Et je pense que ça aiderai beaucoup mes parents que je sois jugée comme inapte à témoigner pour que je ne puisse pas leur causer de tort.

-C'est vrai que si un juge me demande de te faire une évaluation psychologique, je serai obligé de lui en parler, affirma monsieur Anderson.

-Vous savez, commença Ashley. Je comprends que mes parents veulent essayer de me comprendre et tout. Mais ne vous faites pas d'illusions, je ne vous parlerai pas de ce que vous voulez.

-Au moins tu me parleras, remarqua le psychologue. C'est le principal pour moi. D'après toi, de quoi je voudrais qu'on parle ?

-Vous me l'avez dit tout à l'heure, répondit Ashley. Mes parents vous ont demandé de parler de la mort de ma sœur avec moi.

-Donc tu ne parleras pas de la mort de ta sœur ? Demanda monsieur Anderson.

-La seule chose que je sais de la mort de ma sœur, mentit Ashley. C'est qu'elle s'est suicidée avec des lames de rasoir et que c'est ma mère qui l'a retrouvé.

-Quand je te dis qu'on parlera de la mort de ta sœur, expliqua le psychologue. C'est pas forcément de ce qu'il s'est passé . C'est surtout de comment tu te sens.