Chapitre 38

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Enfin, c'est la fin de la semaine, Dean rentre aujourd'hui. Mon humeur morose de la semaine se métamorphosa en joie absolue. Il me donna rendez-vous chez moi dès son arrivé. Personne n'était à la maison ce qui était parfait. Dans l'après-midi, on sonna à la porte, quand j'ouvris Dean se tenait devant moi et rentra de suite. Dès que la porte claqua, je me jeta dans ses bras, à son tour, il me serra fort.

« Alors l'Ohio ? »

« Pas mal, j'ai dû supplier au moins une centaine de fois mon père pour conduire la voiture ! Ce voyage nous a tous fait beaucoup de bien ! »

« Content de l'entendre, tu veux une bière ? »

« Non, merci, dit je peux faire un tour dans la maison ? »

J'acquiesça de la tête et je le suivis à l'étage. Il effleurait les murs de ses doigts, et s'arrêta devant ma chambre.

« Dean, tout a été rénové ici, désolé, mais je doute qu'il y ais une trace de ta famille il y a 13 ans »

« En fait, ils ont tout rénové comme c'était avant, et là, c'était ma chambre. »

« Tu es déjà venu là non ? Pourquoi tu ne m'as rien dit ? »

« On n'était pas ensemble à l'époque, on venait de se rencontrer, je voulais pas mettre une ambiance bizarre. »

« Je comprends. »

« Toi ta semaine s'est pas bien passé ? »

« Humm moyennement ! Mais c'est bien si tu t'es amusé. »

Il s' assit sur la chaise de bureau, et moi devant lui sur mon lit. On se regarda plusieurs fois, quand j'y pense, il m'a beaucoup manqué.

« Alors dis-moi, tu ne crois pas qu'après 1 semaine sans moi, tu as dû te lasser non ? »

« Pff, n'importe quoi. »

« Oui, c'est ça, approche ! »

Agenouillé devant lui, il me donna un doux et long baiser, enfin cela faisait longtemps que je n'avais pas ressenti un tel bien. Je lui rendis en sourire un baiser plus intense, mais tout aussi long. Cela se stoppa quand Dean déstabilisé, se leva et prit une photo qui traînait sur ma table de chevet. Il saisit la photo tout en ayant l'air sidéré.

« Tu vas bien ? »

« Cette photo ! »

« Oui, de moi et ma famille, je te l'ai déjà montré sur mon portable. »

« Ta mère ! Son nom ! Elle s'appelle comment ?! »

« Lauren ! Dean qu'est ce qu'il se passe ? »

« Cas ta mère ! Je l'ai vu à Cleveland ! »

« Tu quoi ? »

« Je lui est parlé à l'hôtel, mais ensuite elle à disparue. »

« Mais tu l'as vu ! Comment était-elle ? Qu'est-ce qu'elle t'a dit ? »

« Elle disait qu'elle voulait prendre des sortes de vacances ...et.. Je sais pas, elle cherchait un truc, je sais plus trop. »

« Mais comment était elle, bien ? Triste ? »

« Castiel commence pas à t'énerver ! »

« Cette femme a abandonné ses gosses et elle appelle ça des vacances ?! »

« Ne crois pas ça, elle y a bien une raison ! »

« Désolé, je veux pas que tu me voies comme ça. »

«Ce n'est rien t'as le droit. »

Il me prit dans ses bras et je le serra très fort, je devais avouer que j'étais plus affecté que je ne voulais me l'admettre. Une seconde après, ça, un son de raclement de gorge se fit entendre, Michael adossé sur la porte de ma chambre.

« Quoi ?! »

« Désolé de vous interrompre, mais je dois parler à mon petit frère, Dean, je pense que tu devrais rentrer chez toi ! »

« Pardon ? D'où tu te permets de lui parler comme ça, il restera aussi longtemps qu'il veut »

« Non, ce n'est pas grave, t'inquiètes , on se verra plus tard. »

Il prit ses affaires et quitta ma maison. J'étais toujours devant mon grand frère qui continuait de me fixer.

« Tu te permets de virer mes invités maintenant ? J'espère que tu as une bonne raison ! »

« Oh, pardon, Dean n'est qu'un invité ? »

« Ce ne sont pas tes affaires ! »

« Dis-moi, je rêve ou ce Dean en sait beaucoup sur maman ? Je ne pense pas que ça le regarde beaucoup aussi ! »

« Je lui fais plus confiance qu'à toi en tout cas ! »

« Et j'imagine qu'il sait aussi pour papa ? »

«... Quoi ? »

« Enfin, tu ne penses pas que papa aurait pris une telle décision sans m'en parler ? »

« Il ..il te la dit ? »

« Oui ! Au fait pas cette tête « Cas » ! »

« C'est Castiel ! »

«Ça ne te dérange pourtant pas quand ton petit copain te donne ce nom, c'est adorable ! »

« Boucle-la ! »

« Je me dis, tu dois en avoir marre non ? Tu nous caches ça depuis si longtemps ! Tu me diras papa à mon avis en aura rien à foutre ! »

«Stop ! »

« Je ne dis pas que j'en ai moi aussi quelque chose à faire, mais je ne pense pas que ça ira très loin lui et toi ! Tu es son 1er gars et généralement dans ce genre de situation, ça ne finit pas comme on le veut ! »

« Tais-toi !! »

« Un conseil petit frère, pars avant qu'il ne te largue, car au final, il se barra, comme à peu près tout le monde dans ta vie ! »

« Je t'ai dit de la FERMER !!! »

Pris d'une grande colère, je le plaquai violemment contre le mur comptant le frapper. Je ne supportais plus son petit sourire narquois, il prenait son pied à me faire du mal, à jouer avec ma tête, ça depuis que je suis enfant. Mais là, c'est la première fois que je me défendais vraiment.

« Oh, mon Dieu, c'est trop chou, au fond, tu as peur que j'ai raison hein ? Et bien, tu as raison ! Maintenant, si tu veux bien me lâcher ! »

Le frapper n'allait rien arranger, même si j'en mourrais d'envie. Mais je m'éloigna quand même.

« Dégage de ma chambre maintenant !! »

Il réagit et s'en alla, je referma la porte et frappa dessus. Je m' écroula sur mon lit et pris un oreiller pour hurler et sortir toute la douleur, la peur, la jalousie et la tristesse qu'il y avait en moi.

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