- Non... Père doit être si déçu de moi, si furieux, il va me tuer... C'était une erreur toute cette relation.

- Non ma fille. Aimer n'est pas une erreur. Je te l'ai dit mon cœur, toi seule à le droit de décider de ton avenir. Si j'ai insisté que tu partes un été avant ton mariage, c'est pour que tu comprennes que tu as une vie sans ton père. Et que tu puisses décider de ce que tu veux sans être sous son emprise. Tu as le droit de lui dire non, tu n'es plus une enfant, il ne peut plus rien te faire...

- Mais si James apprends que je suis fiancée à un autre, il m'en voudra.

- Pas si tu lui racontes l'histoire en première. Il t'aime, il comprendra.

Je soupirai perdue. Je ne m'attendais pas à lui raconter toute l'histoire aussi vite. En vrai, je ne pensais pas devoir le faire. Je n'étais pas prête.

- Je ne veux pas que tu reviennes. Je ne veux pas que tu te maries avec lui. Je veux que tu sois heureuse ma fille. S'il te plaît, ne les laissent plus te manipuler. Raconte tout à James, il comprendra.

- D'accord maman.

- Je t'aime mon bébé.

- Je t'aime maman. Lui dis-je avant de raccrocher.

Il fallait que je parle à James, maintenant, où jamais je ne pourrais le faire.

Je sortis de chez moi, pris ma voiture et me rendis au bureau. Je pris l'ascenseur et me rendis à notre étage. Je rentrai dans son bureau sans toquer et je fus déçue de ne pas l'y trouver.

J'avais peur de perdre ma motivation avant qu'il n'arrive.

Attirée par une photo sur son bureau, je me surprise à sourire dans ce fléau d'angoisse et de stress.

- C'est l'une de mes photos préférées. Fit une voix dans mon dos.

Je sursautai de surprise ayant été perdue dans mes souvenirs.

-  ... Sur cette photo, j'ai les deux femmes que j'aime le plus au monde...

M'enlaçant dans le dos, je me laissai aller à son câlin toute sourire.

- ... Enfin, une fille et une femme... sinon deux filles si on note qu'avec Patri, tu agis comme une gamine...

- Une gamine? Fis-je semblant d'être outrée.

- Oui, une gamine qui a encore des peluches dans ses placards. Dit-il comme une reproche.

J'éclatai d'un rire vrai.

- Toutes les femmes adorent les peluches. Offre un grand nounours en peluche à une femme et tu feras d'elle la plus heureuse de toutes. Lui dis-je en me retournant pour l'embrasser.

Ce fut à son tour d'éclater de rire.

- Est-ce une coïncidence que tu sois la première femme qui me dit cela et que ça fonctionne aussi avec ma fille de huit ans?

- Qu'insinues-tu?

- Rien. Fit-il innocent. Je t'aime. Me dit-il d'un coup.

« ... Il t'aime, il comprendra... »

- James, il faut que je te parle. Dis-je plus sérieusement en reposant le cadre photo sur le bureau.

Il me regarda intensément. Comme s'il essayait de lire en moi.

- Peut-on s'asseoir? Lui demandai-je.

Il hocha la tête et l'on se dirigèrent à son petit salon.

- Oh vous êtes ici?

L'on se retournèrent tous les deux vers Monsieur Hamilton le PDG de Halmiton Luxury Cars.

- Je vous cherchais. Je voulais présenter notre nouveau client à Miss Afandé. Reyma? Je vous présente Monsieur Thomas Mukanga.

Et à l'instant où je croisai son regard, c'était comme ci le sol se dérobait sous mes pieds. Je me sentis légère et tout s'obscurcit.

Juste Une Dernière Foisحيث تعيش القصص. اكتشف الآن