Chapitre 1 « Sa Perfection »

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C'était une belle journée d'été, comme il les aimait.
Le ciel était dégagé, l'air était chaud, une ambiance de bonne humeur générale régnait dans cette ville de Georgia. Ce qu'il aimait tout aussi bien, c'était de lancer l'un de ses regards séducteurs aux belles femmes qu'il rencontrait sur son chemin. En ses temps ensoleillés, les belles américaines préféraient se vêtir d'accoutrements légers.

Nous sommes le 20 juillet 2009 dans la ville de Washington.

Il allait se rendre, comme souvent, dans la librairie de son quartier. Après cela il irait sans doute rentrer dans son bazar et se plonger dans une énièmes lecture. Partout ou il allait, il allait à pied, pour lui marcher était une bonne activité physique qu'il fallait exécuter chaque jour.

Enfin, la vielle façade rustique de la librairie apparue . Elle de situait à l'angle d'une rue active entre deux cafés. Il poussa la porte et, comme il s'y attendait, un doux bruit venant des clochettes poussées par la porte retentit, il trouvait ce son fort agréable et ne s'en lassait jamais. Le jour ou il s'en lassera il ne viendra plus.
Il savait exactement ou aller pour trouver sa lecture. Dans le rayons « Roman Classique », il connaissait le chemin par coeur. Il parcourut du regard le grand rayon remplis de livres pour la plupart anciens. Il n'était jamais déçu de ses lectures mais il voulait trouver le livre, celui qu'il aurait envie de lire deux fois, celui qui serait passionnant et qui le ferait rêver.
Il en retenue un, « Madame Bovary », se fut lui qu'il choisit.
Il posa le livre d'une façon délicate sur la table de vente, comme pour ne pas l'abîmer. Aujourd'hui c'était Louise qui s'occupait de la caisse, ils se connaissaient grâce aux nombreuses visites du client. Elle lui fît un sourire radieux et dit:

-Bonjour Paul, comment vas tu ?

Il fut légèrement étonné, c'était la première fois que Louise le tutoyait et l'une des rares fois ou elle l'appelait par son prénom. Elle avait l'habitude de l'appeler Mr.Rovia.

-Bonjour Louise, comment ne pas aller bien ? Il fait un temps magnifique et j'ai un nouveau livre à lire.

Elle répondit par on sourire, et encaissa le livre.

-10€ je te prie.
-Le prix n'était pas 20€ ?
-Si si. Mais pour toi ce sera seulement 10€

Paul était flatté par se geste, mais cela le gênait de ne pas payer son roman au prix. Il paya ce qu'il devait et s'apprêta à partir avant que les paroles de Louise le retenurent.

-Paul, que dis tu de prendre un verre avec moi après ma pause ?

Il eu un temps d'hésitation, il ne voulait pas passer du temps avec elle en dehors de la librairie, non pas parcequ'il ne l'aimait pas, mais car il savait que Louise ne voulait pas seulement boire un verre avec lui, elle voulait plus mais lui non. Il cherchait la façon la moin vexante de refuser.

-Désolé Louise, je n'ai pas le temps.

Il ne donna pas plus d'explications, elle comprit qu'il ne voulait pas et n'insista point. Paul était embarrassé de voir son visage attristé de son refus.
Pour se racheter au minimum, il posa 10€ de plus sur la table pour payer son livre en totalité.

-Au plaisir de vous revoir Mr.Rovia..

Se fut a lui de lui répondre d'un regard et sourire gêné. Il sorti rapidement du magasin.

Il est certain que beaucoup d'hommes auraient acceptés son invitation sans hésiter, Louise etait très charmante mais charmante ne lui suffisait point. Elle avait un très beau visage, de traits parfaitement dessinés, des yeux clairs et de longs cheveux noir. Une très belle femme qui avait beaucoup de succès avec les hommes, mais celui qu'elle appréciait n'éprouvait rien, et cela pour une raison compliquée.

Paul était un homme perfectionniste, il recherchait chez une femme la perfection, sa perfection.
Seule les filles blondes aux yeux clairs pouvaientl'attirer.
Certains le trouvent exigeant, et il l'était certainement.
En tout cas, la femme de sa vie ne sera point brune, point châtain, point rousse, n'aura pas les yeux noirs ni noisettes. Elle sera blonde aux yeux bleues, ou verts.
Il ne se retournait que sur elles dans les rues.
Elles le séduisaient, le dominaient presque. Elles avaient l'air pures et angéliques.
Le portrait de cette femme, blonde aux yeux bleu, les cheveux rebelle, le teint pâle et un corp parfait était celui de celle de ses rêve, celle qu'il aimerait à vie, celle qu'il chérirait, celle qu'il retiendrait.

Il voyait en cette fille parfaite, le portrait de sa mère, seulement quand il essayait de se souvenirs des autres traits de son visage, il ne vit rien.
Le souvenir de son visage c'était presque effacé.

Bientôt il ne se souviendra plus d'elle.

The Beginning Of JesusWhere stories live. Discover now