Why not + ? [en pause]

Chapitre 1

*

Quand nous sommes rentrés à la maison, personne ne parlait. Il était préférable à ce moment là de ne rien dire et de laisser le silence s'occuper des choses.

Je suis partie me détendre dans mon bain. J'ai pris mon téléphone qui a dû rester enfermé dans ma commode plusieurs jours. J'avais de nombreux messages, de mes amies surtout. Je n'ai même pas eu le temps de commencer à les lires, que mes yeux se sont mis à pleurer, c'est à ce moment là que j'ai réalisé que ma vie était un vrai échec. J'aurai voulu connaître le grand amour, fonder une famille et vivre heureuse et paisiblement...
Vous allez me dire qu'en une simple opération je peux y rester? à 18 ans.. je suis trop jeune pour mourir. Beaucoup trop jeune ! *snif*
La vie est injuste. J'ai si peur. Je ne sais pas si je serais prête à réaliser cette opération, le médecin m'a dit que j'avais un peu de temps pour y réfléchir.

UN PEU PLUS TARD DANS LA SOIRÉE :

Pour ne pas changer de mes vieilles habitudes, je me suis avachie sur mon lit. Beaucoup de personne à ma place profiterait de chaque instants qui pouvait peut-être être les derniers.
Moi? je n'en avais pas la force. Mais, après réflexion je m'y suis forcée.
Je suis partie me préparer et nettoyer toutes les larmes qui avaient envahis mon visage.
Je suis ensuite aller voir mes parents pour leur faire un bisous et leur dire que je sortais. Eux-mêmes n'en revenait pas. Je leur ai fais un sourire pour leur dire que tout irait bien.

LE SOIR:

J'ai appelé Louise et Anna pour leur dire d'aller boire un verre. Nous nous sommes posés sur un bar toit terrasse. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas vu ce magnifique ciel noir rempli d'étoiles.
Avec étonnement les filles ne m'ont pas questionnés de la soirée, j'essayais de cacher la tristesse qui me rongeait avec un faux sourire.

Des garçons ont finit par nous rejoindre a notre table, ils ont finit par nous payer des coups à boire. À ce moment précis je n'avais pas pensé que l'alcool serait présent dans les verres ... et le traitement que je suis m'y interdis.
J'ai finis par être vite bourrée, les filles aussi.

Louise : UN AUTREUH! je veUX un auTtRE verrE!
Moi : c'est QuanD même vAAchement BON!?
Anna : vOUS ZÊTES trop bellEUH les filleES

Les garçons *rigolent*

Moi : ATTENDEZ! j'VAIs faiRE pissou piSSOUUU!

Je suis donc partie avec un peu de mal aux toilettes, seule.
J'ai descendu les escaliers, et j'ai aperçu que le bar était vide. Sur le coup je ne me questionnais pas.
Pis j'ai vu l'heure sur mon portable, après avoir mis 2min à essayer de déchiffrer cet écran qui me paraissait super violent aux yeux, j'aperçois : 5h00.
Plus aucun barman n'était au comptoir.

J'avais la tête qui tournait, je voyais flou, mais je suis presque sûr de voir 2 silhouettes masculines s'approchaient de moi.
Je commence par prendre peur, je me mis à courir, je me retourne mais ne vois plus personne. D'un seul coup, je reçois un coup fort à la tête. Je me souviens mettre affalé par terre.
Pis... je commence par fermer les yeux.

QUELQUES JOURS PLUS TARD :

...*aïe*, j'ai mal au crâne. Bordel rappelez moi de ne plus jamais boire !!

... mais? où suis-je?

OMGGG OMGG MAMAN!!! PAPA !
pourquoi ils m'ont enfermés dans ma chambre ?:/

*TOC TOC*

Fille : bonjour.
Moi : *surprise* mais... maman c'est toi?
Fille : ahaha non, je m'appelle Sophia. ;)
Moi : oops, pardon, j'ai reçu un coup à la tête je crois. MAIS OUI! on m'a enlevé !! ces hommes ! qui sont-ils ?? où suis-je?? qui es-tu?? NON DE DIEU bordel on va me tuer ?!!:(
Sophia : CALME TOI! tu vas pas mourir! je ne te veux pas de mal. Je suis de ton côté.
Moi: de... mon côté ?
Sophia: lève toi, et suis-moi.

                  POINT DE VUE DE LUCIA

Sans hésiter je prends une grande respiration et je décide de me lever, avec un peu de mal, et de la suivre.
Elle sort de la chambre dans laquelle nous nous trouvions qui était dans le noir, pis je vis le jour. Je n'avais pas remarqué que le corps de cette mystérieuse Sophia était remplit d'égratignures et d'hématomes. Son cou était rempli de suçons énormes, son visage était si triste et renfermé. Elle peine à marcher, comme si elle était fatiguée de cette situation. Mais quelle situation?

Nous finissions par arriver dans une énorme pièce, on se croirait dans un énorme château. Mais celui-ci, me paraît terne.
Je détourne le regard et vois face à moi, 4 autres jeunes filles... affolée par ce que je vois, je me mis à m'effondrer.