Prologue

10 0 0
                                    

"Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle histoire qui j'espère vous plaira ! N'hésitez pas à commenter et à voter, merci beaucoup ! Bonne lecture !

**

"Il était une fois...."

Un monde qui se reveilla après une période d'hiver glaciale, qu'une fille dans un monde lointain avait malencontreusement créer"

*

Le printemps qui avait été coupé dans son élan, par l'arrivée soudaine de l'hiver glacial, commençait à se remontrer. Les villageois du petit bourg à côté de la forêt des grands chênes, commençaient à reprendre une vie normale. La vie avait été dure pendant deux mois, les restes de nourriture était sur le point de manquer et tout le monde penser ne jamais s'en sortir.

Il se murmurait sur la place du village, devant les étales du marché, qu'une jeune fille dans un royaume lointain avait gelé tout son village. Le froid s'était alors abattu dans tout son royaume, mais avait aussi été répercuté à plus ou moins grande échelle sur les autres contrées, même les plus éloignées.

Mais cela avait maintenant prit fin. La neige avait fondu en quelques jours, le froid et le vent s'était dissipé, le soleil recommençait à briller apportant sa chaleur réconfortante. Les arbres recommençaient à retrouver leurs feuillages touffus, les plantes et fleurs reprenaient petit à petit leurs couleurs éclatantes, les animaux sortaient de leur tanière.
La vie avait reprit.
Les villageois du petit bourg s'empresserre de faire la fête et de retrouver une joie de vivre qu'ils avaient peu à peu perdus.

Le petit château qui surplombait le village et l'immense forêt ouvrit ses portes pour une journée de fête. Des feux d'artifices furent tirés depuis le toit du château, illuminant la nuit clair et sans nuage. Tout le monde dansaient dans la cour, s'abbreuvaient de vin, une insouciance qui allait bientôt s'estomper.

**

Au milieu de cette joie de vivre et de l'insouciance, dans la forêt sombre des grands chênes, une ombre sorti d'une maisonnette qui avait l'air abandonnée et mal construite. Il enfourcha son cheval et parti en direction de la lisière donnant sur le village. Les feux d'artifices explosaient dans le ciel. Il esquissa un sourire, bientôt pensa t-il.

***

Au lendemain de la fête, alors que le soleil se levait à peine, et dans un silence de plomb, un petit groupe de 5 cavaliers encapuchoné sous d'épaissses capes, quittèrent le chateau pour s'engoufrer avec rapidité dans la forêt sombre. Des corbeaux de mauvais augure s'envolèrent à leur passage sous le claquement des sabots des chevaux.

Les pas se firent de moins en moins rapide alors que la forêt devenait de plus en plus dense mais sur un dernier détour, l'épaisse obscurité laissa place à une petite clairière.
Un des cheval se détacha du groupe. L'ombre de l'animal et de la monteuse se détacha alors sur la petite maison. Le soleil éclairait juste la maison comme une bénédiction, une protection de lumière brisant l'obscurité de la forêt qui entourait la maisonnette.

Blanche Neige n'était pas revenue dans cet endroit depuis sa terrible aventure dans la forêt. Elle retira sa capuche verte, défit sa longue cape, et attela son cheval blanc devant l'une des fenêtres. Elle fit un signe de tête en direction des gardes pour qu'ils fassent de même.
Elle passa un rapide coup d'oeil à travers la fenêtre et n'y vit pas grand chose. La maison paraissait abandonnée. Des toiles d'araignées avait poussée, et la poussière recouvrait la fenêtre.
Elle posa sa main sur la poignée crasseuse et comme lors de sa première visite, la porte n'était pas fermer à clef, elle était même entrouverte. Des souvenirs lui revint en tête instatanément. Elle avait vécu ici quelques temps, et même échapper à la mort. Un frisson lui parcouru l'échine en repençant au visage hideux de la vieille dame, et aux évènements qui avaient suivis.

Une odeur de renfermée la prit à la gorge lorsqu'elle pénétra à l'intérieur. Elle laissa la porte ouverte derrière elle, alors qu'elle entendit les voix des gardes s'éloigner de la maisonnette.
Elle prit une profonde respiration, ouvrit rapidement les deux fenêtres, dont une ou elle du tirer assez fort, ce qui déclencha un bruit lourd et le vibrement des fenêtres. Elle fit signe au soldat qui s'était retourné, épée à main, que tout allait bien.
Comme pour la première fois, elle examina la pièce comme si elle cherchait encore à savoir qui pouvait bien vivre là. C'était sâle, un petit peu comme la première fois ou elle avait entrepris de nettoyer la maison. La poussière avait repris ses droits, les araignées étaient venus se mettre au chaud pour l'hiver. Quelques insectes furent pris de panique devant cette agitation inattendue, et allèrent se cacher au plus vite.

Elle vit au sol au niveau de l'entrée, des lettres sous une couche de poussière épaisse. Elle les récupéra et les posa sur la table.
Toutes les enveloppes étaient apposés du sceau royal...le sien.
Elle monta à l'étage, les lits étaient en désordre, et les noms de chaque habitant étaient noté sur le devant du lit. Elle sourit en imaginant chaque nain dans son petit lit. Blanche redescendit, tira un tabouret, époussota la poussière qui s'était collé dessus et s'assis.
-Votre majesté ? S'enquit le soldat.
Elle se retourna, son visage poupon, ne pouvait cacher sa tristesse. Ses traits étaient encoure doux, mais la fatigue de l'hiver, le stress de son rôle de reine commençait à marquer son visage. Elle avait bien changer depuis sa 1ère visite, elle avait murie, et s'était affirmée. Mais était-elle encore la plus belle du royaume ?
-Il n'y a rien aux alentours votre majesté. Dites nous quand vous souhaitez partir, mais ne tardez pas.
-Merci Capitaine.

Le garde sorti de la maison, elle replongea son regard dans ce petit salon. Cela faisait quelques années qu'elle n'était pas venu mais ses souvenirs étaient encore intact.
Depuis sa seule et unique visite ici, les nains et elle s'étaient mis d'accord pour entretenir une correspondance régulière, ils comprenaient parfaitement qu'elle n'avait mas forcément l'envie de revenir dans ce terrible endroit. Néanmoins, les nains avaient l'autorisation de venir la voir au chateau, mais ils n'étaient jamais venus. Leur correspondance régulière était la seule chose qui les unissait à présent. Les années avaient passées mais un lien fort était encore présent. Elle s'était attachée à cet échange bien plus que eux certainement pensa-t-elle.
Elle prit la dernière envoppe de la pile, elle datait de la semaine de la fête des Lumières à Corona, une semaine avant le début de l'hiver glacial il y'a 2 mois. Est ce que cela avait un lien ?

Aurore et elle avait essayé d'en savoir plus sur cet hiver. Une jeune fille, une reine, c'était découverte des pouvoirs et dans un excès de colère avait gelé son royaume, et bien au delà. Tout avait l'air d'être enfin rentré dans l'ordre, et à une semaine du début du conseil royal des royaumes, Aurore avait envisager l'idée d'inviter cette jeune reine, ce qui n'enchantais guère Blanche Neige. Si il arrivait que la jeune reine ait un nouvel excès et lancait encore un mauvais sort, son royaume serait bien plus proche que pour l'hiver glacial, elle devait donc s'attendre au pire.

C'est pour cela qu'elle avait décidée d'aller rapidement à la maison des nains, elle espérait y trouver des réponses avant son grand départ et alléger son esprit. Elle se doutait que quelque chose n'allait pas. Cela n'était encore jamais arrivé.
Malheureusement pour elle, elle ne trouva rien.
C'est alors que son regard se posa sur une petite étagère dans un coin du salon à côté du fauteuil de Prof. Elle se leva, regarda rapidement par la porte, juste assez pour voir un de ses gardes se faire tuer par une ombre. Les chevaux se mirent à gémir et à bouger.
Elle plaqua ses mains sur sa bouche et se cacha derrière la porte.
Elle senti quelqu'un s'approcher d'elle.

****

Ses pas se faisaient moins rapide, sa respiration plus difficle. Ses bottes de monteuses à cheval commencaient à lui peser.Elle ne savait pas depuis combien de temps elle courrait. Sa priorité, semer la chose qu'il lui courait après. Elle avait du s'enfoncer dans la fôret et ses souvenirs du jour ou le chasseur voulu la tuer, ou les arbres avaient pris vie lui remontèrent à la surface. L'obscurité de la fôret l'embrassa à nouveau, les branches se mettaient à bouger comme pour la faire trébucher, elle avait l'impression que les arbres se déplacaient pour la bloquer, la fôret voulait qu'elle meurt.
L'âme de la forêt avait échoué une fois. Mais n'echouerai pas deux fois.

Elle sentait le poids des pieds de la personne qui lui courait après. Ils se rapprochait. Elle écarta les feuilles à son passage, mais la forêt devenait plus dense encore et encore. Tout était fait pour la retarder. Elle avait l'impression d'aller dans un trou noir sans fond. Mais elle ne pouvait s'arrêter. Elle devait continuer.

Et ce qui devait arriver, arriva....

Royaumes En Péril Saison 1 (En Cours)Where stories live. Discover now