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Partie 5

Farid: mais pourquoi vous rendez l'ambiance aussi tendue ?

Diggy: je te jure, j'ai juste envie de creuser un trou et d'y rentrer.

Younes sourit en me faisant un clin d'œil, je fronce les sourcils, je déteste ce genre d'homme, tu sais que la femme est mariée et qu'elle n'est pas disponible, mais tu vas forcer jusqu'à l'embarquer dans tes délires de malades.

Moi: je vais y retourner, c'était un plaisir de vous rencontrer, à tout à l'heure.

Je retourne chez les filles, elles étaient entrain de se marrer.

***

Amina: viens on va dans la cuisine aider.

Ma': non restez, le reste des invités arrivent bientôt.

Je m'assois sur le tabouret en face de Amina.

Elle: pourquoi celui là te dévore du regard ? Il veut que je lui fasse bouffer ses yeux ?

Je me tourne doucement et ce n'était que Younes, je roule des yeux.

Moi: il est grave bizarre.

Amina: mais ça va, il est grave beau.

Je la regarde choquée.

Moi: je te signale que je suis déjà prise et il me dévore du regard, et toi ? Tu le soutiens.

Amina: bayil (arrête) exagéré, est ce que je l'ai soutenu.

Moi: toi même tu abuses.

Danah s'approche de nous.

Amina: j'ai trop faim.

Danah: Nailah viens les grands parents sont là.

Je me lève et y'avait déjà Rachid qui m'attendais à l'entrée du salon, il me prend par le poignet et me tira.

Khalti: elle est très...

Moi: Salamou Alaïkoum.

Rachid: jedda voici ma future femme.

?!: hum...c'est pas une maghrébine, donc elle parle pas notre langue.

J'étais refroidie, déjà elle avait pas répondu à mon salam donc mauvais signe mais maintenant c'est plus un signe c'est une évidence.

Rachid: jedda ne recommence pas avec ça, elle est bien comme elle est.

Elle m'observe un moment, de la tête au pied, j'avais l'impression qu'elle voyait à travers ma peau. Elle fit un pas vers moi et me tendit la main, je la saisis et fis une genou flexion, direct elle se mit à sourire. Son sourire était contagieux, je souris aussi et elle me prit dans ses bras.

Elle: Mohamad, ta belle fille est radieuse, en plus elle est très polie à ce que je vois.

Il sourit et elle me tire dans la salle à manger, je m'assois à côté d'elle. Le reste de la famille arrive petit à petit, les discussions autour du repas étaient plutôt animées mais celle à laquelle je prêtais plus attention, c'était celle de mon mariage tout le restant du repas la « jedda » a tenu ma main, c'était comme si elle la réconfortait. J'ai mangé doucement, et je l'ai regretté parce que j'étais la dernière à la table ainsi que le frère de K., son nom je veux même pas le connaître. J'eus direct assez, je me servis un verre d'eau et le bus.