- Je sais que tu es capable de l'encaisser, tu est si forte Mia. J'aimerai que ta mère le voit, dis-je en posant ma main sur sa cuisse. Je serai là si tu veux en parler à ta mère, d'accord ? Je serai là pour t'épauler.

- Je t'aime.

Mon cœur s'arrête à l'entente des mots prononcés par Mia. Deuxième fois que ces mots sortent de sa jolie bouche. Merde, l'entendre dire ce genre de choses, ça me fait plus d'effet que je ne l'imaginais. Je me sens bizarre et heureux. Merde, Mia, que me fais-tu ? Je jette furtivement un regard à Mia qui scrute mon visage. 

- Je sais que c'est peut-être tôt pour le dire. Je ne sais pas si tu ressens la même chose au point de vouloir les dire toi aussi. Mais je ne peux pas garder ça pour moi, Harry. Après tout je ressens le besoin de te le dire, et si ça t'éloigne de moi, je comprendrai. Juste, sache que je t'aime. Oui je t'aime. Peut-être que ce n'est pas ça l'amour ? Tu es ma première relation mais pour moi je ressens assez de choses pour te dire que je t'aime. Tu me pousses vers le haut, tu es là sans que je n'ai besoin de te le faire comprendre. Tu fais ressortir le meilleur côté de moi, Harry. Je suis pleinement moi, avec toi. Ma famille n'a aucune idée de la personne que je suis réellement et si tu savais à quel point c'était frustrant jusqu'à ce que tu arrives. Alors merci aussi d'être entrée dans ma vie.

Je me gare complètement sonné par les mots de Mia. Je ne m'attendais pas ce qu'elle me déballe tout ce qu'elle ressent. Je suis surpris et complètement retourné par tout ça. Mais je suis heureux, je me sens heureux. Je me sens également très chanceux d'être la personne qui provoque chez Mia tout ça. Je tourne la tête vers elle et je saisie son visage puis je pose mes lèvres sur les siennes. Ses petites mains viennent se mettre sur mes poignets. Elle sourit dans le baiser. Je ne suis peut-être pas aussi prêt qu'elle à lui dire ces mots mais je les ressens, alors je lui prouve par ce baiser. J'aime tout chez elle, elle me rend complètement fou d'elle et je ne me vois plus sans me dire que ce petit bout de femme est à moi. Je me sépare à bout de souffle des ses douces lèvres, et je la regarde. Je la regarde comme si elle était mon monde, mon encrage, ma bouée de sauvetage, ma lumière dans l'obscurité. Le téléphone de Mia brise pour la seconde fois la bulle dans laquelle nous étions. Un message de son frère nous demandant quand est-ce qu'on arrive. Je remercie intérieurement son frère de prévenir Mia concernant leur père. 

Nous sortons de la voiture pour rejoindre le hall de l'hôpital, là où son frère nous attend avec ma sœur. Je saisie la main de Mia pour lui montrer que je suis là quoi qu'il arrive. Elle ne la lâche pas et intérieurement je veux sauter de joie comme un enfant. Tant pis si son frère nous voit. 

- Les voilà, entendis-je ma sœur alerter Edward.

Mia lâche ma main pile au moment où son frère se retourne. Elle s'avance vers lui à grande vitesse. Elle se contrôle parfaitement ce qui m'impressionne, elle n'a pas pleuré.

- Que s'est-il passé ? Questionne-t-elle en regardant son frère.

- Papa a fait un arrêt cardiaque, fit-il, tristement.

- Il...

- Il va bien, il a été pris en charge à temps. Ils vont lui faire des examens plus approfondis. Mia, papa est déjà malade...

- Je sais, le coupe-t-elle.

- Comment tu ?

- Un soir, je t'ai entendu discuter avec maman et papa, avoue-t-elle en le regardant.

- Je suis désolé qu'ils t'aient caché cela, s'excuse son frère.

Malgré toute l'indifférence que peut montrer Edward envers sa sœur, je me rends compte que tout cela est seulement une façade. Edward tient plus que tout à sa sœur et je le vois dans les regards qui lui échange. Je suis soulagé de savoir que Mia à au moins son frère qui soit compréhensif envers elle. Avec le recul je pense qu'il serait prêt à savoir pour sa sœur et moi.

Vinyle Where stories live. Discover now