Le ciel aussi obéit à des lois (recueil de poème)

Le ciel aussi obéit à des lois

Douceur d'une vie

Ils disent que c'est une absence qui change les gens
Que c'est une douleur qui te hante la nuit et s'adoucit la journée
On m'a parlé que c'est vivre avec l'âme d'un regret
Que c'est voir partout ce manque sans pouvoir lui parler
Voir au travers des yeux des gens la douceur de son ombre
Les traits de son visage son sourire et sa tendresse
Entendre l'écho cristallin de sa voix dire « je veille sur toi »
Et c'est ainsi que tu la ressens dans la lumière ou le noir
Elle te sourit de loin pour pas que tu ne perdes espoir
Ils disent que ça ne dure pas longtemps et que le silence se brise un jour
Que faire semblant d'aimer c'est désobéir à l'amour
Qu'elle reviens quand tu as le vague à l'âme et te tourmente
C'est alors que je crie dans le vide que tu me manques
C'est l'absence qui change
Les gens ne s'aiment que pour un temps tu sais
Aujourd'hui elle ne vit que dans mes pensées

Le corps d'une femme

Elles sont belles les courbes de son corps
Cette ligne qui représente sa silhouette
Sa peau si vanité et ses formes si parfaites
Et la stature si grande et fine qui se tord

Une apparence si délicate dans l'instant
Son charisme absorbe l'atmosphère
Elle caresse sa jeune peau éphémère
Et ausculte chaque détail si désirants

Sa peau vieillira pourtant avec le temps
Cette femme était pourtant si belle
Laissait là assumer son ombre si fidèle
Aime ton corps un peu comme elle le sent

Elle peut être de différente anatomie
Accepte que ses ombres soit courbant
Elle regarde tous les détails insignifiants
Après tout ce n'est pas elle qui choisit

Elle est unique et dévoile son propre charme
Son corps se laisse pourtant si désiré
Se permet de prendre la pose et apprécier
Elle représente à elle seule le corps de la femme

Le monde est à nous

Je voudrais quitter la Terre
Mais on irait ou si je te suivais ?
Dans l'espace loin du désert
Ou sur la planète juste à coté
On décrochera les étoiles
Pour faire de la lumière autour
Loin des yeux, loin des drames
L'apesanteur bercera notre amour
Le monde ne nous appartient pas
Pas encore
Ni le clair de lune qui éclair mes pensées
La vallée d'étoiles qui brillent tout bas
Pour éclairer un monde meilleur du passé
Allons sur Saturne s'assoir sur des anneaux
Définir nos cœurs loin de rien et près de tout
J'irais chercher pour toi ce qu'il a de plus beau
Et te dirais devant ce grand infini que l'univers est à nous