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Elle

05:30.

Je me débattais comme je pouvais même si je souffrais. Mes larmes coulaient abondamment sur mon visage maquillé.

Je suppliais à Jacques de me laisser tranquille, mais il n'allait pas s'arrêter et je l'avais compris.

J'entendis la braguette de son pantalon s'ouvrir. C'est à ce moment-là que je compris qu'il était cruel.

-S'il te plaît Jacques ne fais pas ça, suppliai je entrecoupé par mes larmes.

Mais rien n'y fit.

Il serait prêt à violer la petite amie de son propre meilleur ami. Je ne savais pas ce qu'il s'était passé entre eux, mais ça devait avoir mis Jacques hors de lui.

Je ne savais pas si c'était l'alcool qui lui faisait cet effet, mais je priais pour qu'il ne soit pas conscient de ce qu'il s'apprêtait à faire.

Je sentis son gros pénis me pénétrer par l'arrière, déchirant ma culotte violemment, et c'est à ce moment là que je me mis à pleurer toutes les larmes de mon corps.

Je criais de douleur, je voulais que ça s'arrête, tout de suite. On entendait juste mes larmes et mes cris dans la voiture.

-Ta gueule salope ! M'ordonna-t-il en tirant mes cheveux.

Mon corps, qui ne cherchait qu'à s'enfuir, s'arrêta de fonctionner. J'arrêtai de crier et ne fis que pleurer en silence.

-C'est bien Jamora, tu es une gentille fille, dit il en sortant je suppose son téléphone.

Je ne faisais que pleurer, priant pour qu'un miracle se produise. Jacques était un monstre.

Je souffrais, il me regardait souffrir en me filmant, il donnait des gros coups de rein, j'avais l'impression de mourir.

Il n'acheva pas son acte et se retira de moi. Mes larmes continuaient à couler. Il avait osé me violer, il avait osé me violer en sachant qui j'étais pour son meilleur ami.

Je voulais mourir. Je me sentais sale. Mon cerveau n'arrivait plus à se remettre en marche. C'est comme s'il était en arrêt.

Je ne faisais que pleurer, comme s'il me permettait uniquement de pleurer.

-Tu diras à ton Justin que c'est une vengeance de ma part, il saura pourquoi.

Il déverrouilla les portières. Je mis du temps avant de reprendre mes esprits. Lui, avait l'air d'attendre que je m'en aille.

Je me retournai faiblement en le regardant. Il fumait a l'autre fenêtre. J'étais dégoûtée face à son indifférence.

Il venait de me violer et il trouvait ça presque normal. Comme si ce n'était pas la première fois qu'il violait une fille.

Je me mis à vomir à nouveau en pleurant. Ça faisait un an, jour pour jour. Même laps de temps, c'était exactement le même timing qu'il y a un an. L'anniversaire de Justin.

(2) BETTER THAN || J.B. (EN RÉÉCRITURE) Where stories live. Discover now