finalement le seul moment où j'ai le droit dêtre tarée c'est quand jui défoncée

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je me sentais comme Médée, déchirée, entre la raison et la douleur, mais lorsque la raison brûle dans les larmes de ma tristesse, je deviens irraisonnable.

et si par malheur je recroise ton chemin, si j'entends à nouveau ton prénom, l'envie de te montrer à quel point je souffre devient trop forte.

et je t'en veux.

et je m'en veux.

alors même si je veux te voir te noyer dans ma douleur, si je veux te voir à genoux et me supplier le pardon, c'est mon corps qui prend.

il prend pour toi, il prend pour moi.

je me sens comme Médée, et j'ai envie de pleurer.

pourquoi tu ne m'as pas écoutée ?