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Partie 4

Elles me lancent un regard plein d'amour.

Amina: tu n'as qu'à faire comme si tu avais perdu connaissance, tu te souviens comme on faisait avec mon père, fait ça et on se charge du reste.

On entend des pas se rapprochaient, je me mis par terre, bon je te sacrifie magnifique robe, je laisse tout mon corps tomber et attend.

Aliyah: j'ai grave envie de rire la.

Moi: soyez sérieuse, si vous l'êtes je ne vais pas craquer.

La porte s'ouvrît d'un coup je ferme directement les yeux.

Aliyah: ELLE SEST ÉVANOUIE!!

Les pas se firent de plus en plus nombreux, je me sentis soulevée, au revoir fête qui m'ait dédié.

J'entends des murmures de partout, j'ai trop envie d'ouvrir les yeux, un parfum d'homme commençait à m'étouffer les poumons, on dirait que la personne a pris le flacon du parfum et se l'est renversé. Ou c'est juste que je suis collé à la personne. Une porte s'ouvrît et on me dépose sur un lit, je reconnais directement que c'est le mien, y'a mon parfum dessus.

Aliyah: je te jure que je l'ai trouvé au même moment que le garde, Amina et moi nous la cherchons comme vous.

J'essaie de ne pas éclater de rire, la porte de referma et je ne les entend plus, j'ouvre doucement les yeux.

Maman: imbécile.

Je sursaute et me tourne vers sa voix.

Moi: maman ?

Elle me regarde sévèrement.

Moi: c'est pas ce que tu crois.

Elle: et qu'est ce que je crois ?

Moi: que j'ai fait semblant d'être évanouie, pour échapper à la cérémonie.

Elle s'approcha dangereusement de moi, ma mère en vrai, elle fait la gentille mais elle nique.

Maman: et si ton mari était encore resté, il allait voir que tu faisais semblant.

Moi: mon futur mari.

Elle lève la main comme pour me taper, je me protège avec mes bras.

Maman: tu veux que je te tapes c'est ça ?

Je fis non de la tête, elle se mit à tirer mes oreilles, ça fait très mal d'ailleurs.

Moi: pardon, pardon, ma' je ne le ferai plus.

Maman: parce que tu penses que t'auras l'occasion de le refaire, choisis ton destin. Soit je te tape jusqu'à ce que tu comprennes, soit on annule tout et je te marie à un kagne comme tu dis, un mari qui vient du Fouta , tu iras dans les villages et tu vas travailler comme paysanne.

Moi: ou bien tu me pardonnes et je ferai tout ce que tu me diras parce que je t'aime et que tu es ma maman chérie.

Elle fit mine de réfléchir à ma proposition puis s'assoit près de moi.