La naissance d'Aurore

Aurore

Loin des machinations humaines et leurs cités en perpétuelles évolution, la nature, libre dans ses droits et ses devoirs, faisaient régner et survivre non le plus fort, mais celui dont le destin était écrit pour l'harmonie parfaite. Les ruisseaux coulaient à flot, se mélangeaient et s'entrechoquaient afin de faire parvenir ses ressources à l'être le plus infime qui soit, les fleurs ouvraient leurs pétales afin de recevoir les tendres caresses du soleil tandis que le vent leurs susurraient les secrets les plus doux, la plus petite brindille d'herbe liées à ses sœurs offraient l'intimité nécessaire à ces êtres vivants en leurs sein d'accomplir leurs rôles, les forêts quant à elles laissaient les arbres et leurs branches chantaient l'euphonie.

L'Anthocharis cardamine déployait pour la première fois ses ailes, défiant la nature elle-même, pour en devenir sa plus parfaite représentante. Ses ailes battaient le vent, changeant son rythme à fin d'en faire sa propre symphonie. Les lueurs du soleil reflétaient l'éclat coloris de ses écailles, le papillon survolait le paysage, dans une maîtrise parfaite de ses mouvements.

Son trajet n'avait duré que quelques minutes, l'effort physique l'avait fatigué, mais celui-ci nes'arrêtait pas, et alors qu'il dépassait ses limites, il atteignit le cycle éternel, et ses forces revinrent. Tout ce qui se trouvait dans ces lieux, ne pouvaient mourir. Au centre de ce lieu mystique, toutes les consœurs de cette espèce recouvraient un mystère. L'Anthocharis cardamine vint se poser avec ses semblables. Ces papillons laissèrent disparaître l'éclat accumulés de leurs écailles, et lorsque le processus fut terminé, les papillons s'envolèrent créant un écran qui se trouva en son milieu une jeune femme, dont la chevelure rousse recouvrait sa peau dénudée. Celle-ci sourit, et les papillons vinrent l'habiller.

Ecrit par Andres.