Péripétie d'Amour

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Simon, un jeune lampadaire de 5 ans résidait dans le 10 ème arrondissement de Paris, la ville des lumières . Celui ci menait une vie ,en somme, plutôt confortable . Son travail de nuit lui permettait de s'épanouir dans son couple avec le banc d'en face qui se prénommait Lucien .

L'amoureux du lampadaire, étant donné son age assez poussé, était assez peu sollicité dans le quartier . Alors les deux tourtereaux pouvaient roucouler à longueur de temps sans aucun problème .

Hélas la vie aurait été trop simple sans aucunes difficultés .

« Un jour comme les autres, la camionnette fumante d'une femme habitant l'endroit vint, en catastrophe, s'arrêter entre Simon et Lucien . Leur interdisant ainsi quelconques conversations . Ils étaient désormais séparer par le destin et un moyen de locomotion moderne . Simon par son imposante posture tenta d'apercevoir son amour, s'étirant de tout son long . En vain ...

Après quelques jours, Lucien était rongé par une amère solitude qui le torturé de tout son être . Il n'avait jamais supporter être seul . La raison principale de sa vie était les Autres et l'Amour . Le reste n'était que futile . De toute façon la raison de sa conception n'était pas des plus palpitantes . Accueillir les fesses des plus faibles afin qu'ils se reposent dans leur balades quotidiennes .

La lumière qui illuminait ses nuits n'était plus qu'une maigre lueur à travers les vitres de l'imposant véhicule . Sa vie n'avait plus aucun sens désormais .

Alors que Lucien ressassait des idées plus maussades et déprimantes les unes que les autres, une voix fluette l'interpella . «-Hey ! Oui toi le banc ! Je m'ennuie un peu.. Tu veux pas discuter manière de ? »

Il s'agissait de la camionnette qui jusqu'à présent silencieuse commencer à taper la causette avec lui . Mais quelle audace ! Malgré la rancœur qu'éprouvait Lucien pour le véhicule, la solitude et la douleur se firent plus forte . D'une voix morne, il tenta de répondre avec toute la courtoisie qu'il avait :

«-Salut .. Je m'appelle Lucien et je t'en veux beaucoup tu sais . Tu me sépare de l'homme de ma vie . La solitude me tue . J'ai tellement besoin d'amour ou du moins un semblant d'affection, pour me sentir en vie . Tel que tu me vois, l'ombre de la mort me guette .

La camionnette sembla déranger par les confession du pauvre banc .

«-Oh ! Je m'excuse pour tout ce que je te fais subir . J'aimerais pouvoir arrangé la situation et te décharger de ce lourd fardeau .. malheureusement je suis bloqué ici, mon moteur ne fonctionne plus ... Au fait ! Je me nomme Bécasse . »

Du haut de son perchoir, Simon contemplait la vue . La camionnette finirait bien par partir, il le savait ou du moins c'est ce qu'il tenter de se persuader . Beaucoup plus solitaire à la base, il arrivait à vivre dans la solitude la plus complète, par contre il s'inquiétait pour Lucien qui lui en souffrait terriblement . Celui ci avait réussi à lui apprendre ce qu'était l'amour, un sentiment étrange et d'une douceur insoupçonné . Il attendrait . Toute une vie, voir même deux pour revoir son amour . Le temps lui importait peu, dans tout les cas Lucien serait toujours à quelques mètres de lui .

Très cher lecteur, tout nos actes on des conséquences qu'un jour ou l'autre nous devrons confronter, certains y survivent, d'autres pas .

Cela faisait trois mois, alors que la triste routine s'abattait sur le quartier de la ville Lumières, une agitation soudaine se fit pour Simon, Lucien et surtout Bécasse . La conductrice de celle ci était revenue en compagnie d'un ami mécanicien qui répara la camionnette . Après tout ce temps, elle s'en alla comme si jamais rien ne c'était produit . Cette disparition soudaine laissa les compères perplexe . Ils étaient libre de l'entrave a leur amour pensa avec joie Simon .

Alors il redécouvrit le banc avec tout les petits détails qu'il aimait tant chez lui . Son cœur allait exploser d'une affection immense pour la vie lorsqu'il compris que quelque chose n'allait pas . Lucien l'air penaud, semblait prêt à pleurer . N'était-il pas heureux de le revoir ? Un mauvais pressentiment lui tenaillait la gorge et l'inquiétude emplit ses poumons .

«-Que se passe t'il ? » s'enquit vivement Simon

Comment Lucien pouvait-il lui avouer sa faiblesse, il allait lui faire tant de mal . Sa stupidité, sa bêtise, son ignorance de pauvre sot allait tout gâcher . La panique lui donner envie de se terrer sous la terre .

«- Écoute, je ne veux pas te mentir . »

Il inspira avec difficulté puis reprit :

«- J'ai fais une énorme erreur . Tu vois la camionnette, elle s'appelait Bécasse . Lorsque nous étions séparer je n'ai pas supporter la solitude alors on a beaucoup parler elle et moi . Un jour, j'ai céder à la tentation . J'ai coucher avec elle . Je suis vraiment désolé ... »

Simon le toisait avec horreur, c'était un cauchemar . Il ne pouvait pas avoir fait ça . Impossible

«-Tu m'as trompé .. » Murmura t'il sous le choc .

«-Je ne sais pas quoi te répondre .. Je m'en veux tellem...

-TU M'AS TROMPE SAPRISTI !!! COMMENT TU AS PU ME FAIRE CA ??? hurla de rage Simon .

Si il avait pu il se serait effondrer en larmes comme une vieille loque . La haine tel un piment l'étouffait d'une hargne folle .

L'amour lui avait toujours fait peur, il remet à quelqu'un le pouvoir complet sur soi, autant en bien qu'en mal . Voilà la preuve sordide que ce sentiment est le pire, un piège sournois de la vie afin de ne garder que les plus forts, une sorte de sélection naturelle d'une cruauté sans nom .

Au final il n'avait probablement jamais eu d'autre fonction que de faire passer le temps à Lucien . Une personne futile et inutile dans sa vie .

Alors qu'il se disait ça un étrange halo émana de lui, ce n'était pas comme la nuit quand il éclairait la rue . La lumière était plutôt d'un vert fluo pas très rassurant .

Tout à coup, Bécasse réapparut volant dans les airs avec à son bord des animaux sauvages . Il y avait une girafe, un lion, un zèbre, un hippopotame, un aigle et un chacal . Ils vinrent s'écraser sur Lucien sans qu'il n'ai le temps de manifester le moindre son . Simon n'en revenait pas ses yeux . Il savait que quand il ressentait des émotions forte certain événement fâcheux se produisait mais jamais de ce type la . Il fut surpris au point ou il disjoncta.

Laissant ainsi la rue, dans la noirceur de l'adultère passé .

Fin

Péripétie d'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant