Assassine

Partie 1 sans titre

Je baisse les yeux vers la flaque d'eau stagnante devant mes pieds, une brise de vent fait alors glisser ma capuche , qui se dépose sur mes épaules, laissant ma chevelure brune à découvert. Je lève la tête, plus loin, une foule s'est formé autour d'un homme, plutôt bien vêtit. Un tissue de grande qualité l'habille, et il a une toilette irréprochable. Il se tient droit comme un piquet sur un vieux piédestal en bois, avec toute sa fierté de bourgeois. J'ai horreur de ce genre de personne, se sentant supérieur aux autre alors que finalement il est comme n'importe qui dans ce village, un pion. Il se racle la gorge, déroule un parchemin et cite devant la foule : 

«Avis à la population, ce soir, il y aura un bal. En effet, notre prince bien aimé est à présent en âge de se marier. Le bal aura pour but de trouver une conjointe à notre futur roi, et donc par le biais de l'ouverture de bal,le prince trouvera éventuellement la femme de sa vie. Toute les femmes du royaume y sont conviés, faites en sortes mesdemoiselles de vous procurer de magnifique toilettes et de vous trouver digne de notre futur dirigeant et représentant. »

Sur ces mots, le messager descend du piédestal et remonte dans la dirigeante qui retourne alors en direction du château. Toute mes idées se bouscule dans ma tête. Un bal, le prince?! Je dois absolument le dire à mon maître !

Oh, vous devez sûrement vous demandez qui est mon maître. Et bien, lorsque je n'avait que quatre ans, je vivait dans la rue avec les autres sans-abris. Et c'est alors qu'il m'est apparu, tel un ange gardien, et qu'il m'a recueillis avec lui. Il disait qu'il ne fallait pas laisser une si jolie fleur dans un milieu aussi hostile que la rue.

Il m'a appris tant de chose durant mon enfance, il me racontait aussi ses sombres aventures. Peut être que mon enfance semble joyeuse, raconter de cette manière. Mais même si c'est grâce à mon maître que j'ai survécu malgré ma fragilité d'enfant, il n'a pas vraiment été tendre avec moi.

Il m'a appris à me défendre, à taper la ou sa fait mal. Il m'a même appris à tuer. Certes, je n'ai jamais pratiquer l'assassinat, mais j'y ai assisté mainte et mainte fois. Du haut de mes dix ans, je me souviens, cet homme fraîchement poignarder, rampant à mes pieds. Mon maître disait que c'était le seul moyen pour moi d'apprendre. Et c'est depuis mes dix ans d'ailleurs, que je promis, comme une dette que je lui rendrait, de devenir moi même une tueuse à gage. Tout comme lui dans le temps. Je me passerais bien d'une vie pareille, mais une promesse est une promesse. Je lui dois tout. Et j'ai compris d'après mes expériences qu'il était souvent dangereux pour sa vie de se mesurer à mon maître, il a une agilité déconcertante et est étrangement toujours très calme, même dans le meurtre.

Oh, je divague. J'ai failli oublier qu'il fallait que je rentre, je dois dire à mon maître ce que je viens d'apprendre! Je remet alors correctement ma capuche sur le haut de ma tête et cours dans la direction opposée, les poing fermement serrer.

Voila, fin du premier chapitre en espérant que cela vous a plu. J'ignore si je serait régulière sur wattpad et les post, mais les grandes vacances approchant à grand pas, je pense que j'avancerais pas mal dans l'aventure de Céleste.