Game of Thrones (Fan-fiction)

Daario

~ Cités libres - Lys ~

- Hey le vaurien rapporte-moi une choppe de bière et dépêche-toi, dit un homme trapu en s'adressant à un jeune garçon aux cheveux châtains.

Le jeune garçon s'exécuta sans broncher avant de regagner sa place derrière le comptoir.

- Pour moi se sera de l'hydromel, s'exclama un autre, avant de l'inviter à sa table.

- Voici Messire, dit-il en prenant place près de lui.

- Je suis curieux de savoir comment un jeune garçon comme toi peut travailler dans de pareil lieu.

- Vous voulez dire un bordel ?

- Exactement.

- Je me contente de servir à boire.

- Ça ne répond pas à ma question.

- Ma mère était une prostitué si c'est ce que vous voulez savoir, à sa mort, le tenancier afin de m'éviter de me retrouver à la rue décida de me garder. En échange je m'occupe de servir les boissons, de nourrir les bêtes, et parfois d'autres petites corvées.

- Je suppose que tu ne connais pas ton père.

- Vous supposez bien, ma mère m'a dit un jour que c'était un nain très riche, je n'ai pas du tout apprécié la plaisanterie.

- Je vois....

- Et vous qui êtes vous et que faites vous ici ?

- Je ne suis qu'un simple voyageur.

***

L'annonce du décès de la mère des dragons, eut des conséquences sans précédent sur les cités libres conquises par Danearys Targaryen.

Et bien que Daario gouverna en son nom, durant la période où la reine était partit en campagne militaire pour reconquérir son trône, l'annonce de sa mort engendra de vive tension au sein de Meereen, Astrapor et Yunkai.

Entre ceux qui criaient vengeance et ceux pour lesquels le décès de la mère des dragons arrangeait les affaires, il n'y avait qu'un pas.

Sans Danearys certaines cités comme celle de Meereen revirent le retour de l'esclavage.

Et même si des pourparlers avaient été organisé afin que chaque cités puissent élire parmi leurs ambassadeurs leur futur dirigeant, les puînés qui représentaient une grande force militaire, ne purent maintenir l'ordre et la paix plus longtemps, et beaucoup d'entre eux refusèrent de continuer un combat qui ne leur rapportait plus rien.

~ Flashback ~

- Tenez dit Kierran à Daario alors que celui-ci le regardait d'un air grave.

Daario ouvrit le message, et resta de longue minute silencieux, à le lire et à le relire, il leva des yeux écarquillés vers Kierran, alors que sa main lâchait le petit morceau de papier.

Il recula jusqu'à trouver appuie sur le siège qui se trouvait derrière lui.

- Je ne peux pas y croire...

- C'est pourtant la vérité.

- Une ruse de ses ennemis ?

- Il n'y a aucune ruse Dario, la reine est morte, la mère des dragons n'est plus.

- Par qui, comment, pourquoi ?

- ça n'a plus d'importance à présent, elle est morte, la question est de savoir, ce qu'on doit faire ensuite, les puînés refuseront de continuer à maintenir la paix dans les cités conquise par leur reine, si elle n'est plus. Sans compter que l'annonce de sa mort, va bientôt faire comme l'effet d'une poudre.

- Comment était-elle morte, insista Daario.

Soupir de Kierran.

- D'après certaine source, la reine a été trahit pas ses plus fidèles conseillés avant d'être assassiné.

- Si elle m'avait laissé l'accompagner, rien de tout ça ne serait arrivé.

- Darrio... la reine était consciente des risques qu'elle encourait en allant à la conquête de son trône, c'est une guerre qu'elle a mené et qu'elle malheureusement perdu.

- Les élections afin d'élire des représentants était censé avoir lieu dans quelques jours, que devons-nous faire, sans elle l'esclavage reviendra dans les cités, tout ce pourquoi elle c'est battut n'aura servit à rien, dit Daario

- Nous ne pouvons plus rien faire
je suis venu te prévenir, avant que tout ça ne prennent de trop grandes proportions, il faut que tu t'en ailles également.

~ Fin du Flashback ~

*

7 longues années avaient passé depuis qu'il avait quitté les cités-libre d'Essos.

Il se rappela les paroles qu'une vieille mendiante lui avait dite avant son départ.

« Tu devras conduire un étalon vers sa destinée, cet homme sera le plus grand roi que le monde aura jamais connu. »

Il n'avait pas prêté attention aux paroles de la vieille femme en guenille et en sabot, jusqu'à ce qu'elle le prenne par le poignet pour l'obliger à se baisser davantage afin de lui chuchoter à l'oreille.

« C'est un dragon. »