Yazid : Eh bah là j'en vois pas !!!

Moi : Pourquoi t'imagine le pire ?

Yazid : T'as vu l'état de ma mère ces derniers temps ?

Moi : Ça peut être un début de vieillesse..

Yazid : Je pense pas...

Il se met à fixer un mur, il était treees pensif, je vois ses yeux qui s'humidifient. Ayant une bonne fierté, je pense qu'il ne laissera rien couler

Yazid : Je pense au jour ou elle va mourir... J'ai beau avoir 23 ans, j'ai l'impression de ne pas pouvoir vivre sans elle ! A mon âge, elle me caresse encore les cheveux, me donne encore tout plein de bons conseils...

Moi : Ooooh mon bébé !

Je passe mes bras autour de son cou et lui fait un bisou sur la joue, il passe alors ses mains autour de mes hanches

Moi : À الله nous appartenons et à lui nous retournerons ! On mourra tous un jour c'est une réalité, c'est الله qui décide !

Nous somme tous au courant que nous allons mourir un jour, que tout cela est éphémère et qu'après notre mort, on ne reviendra plus JAMAIS dans ce bas monde, on ne pourra plus se rattraper, quand c'est l'heure, c'est l'heure ! Vous imaginez qu'on peux tout laisser dès maintenant ? Notre niveau d'études, notre travail ou encore notre statut social ne nous sauront d'aucune utilité, nos biens seront partagés par nos héritiers. Quant à nos proches, ils finiront par nous oublier.
Pourtant sur Terre, ça nous arrive de désobéir à الله pour leur faire plaisir, ou encore pour respecter des lois écrite par des kouffars qui ne nous considèrent même pas.
A quoi cela nous aurait il servi ? A part, gagner un peu de reconnaissance inutile et quelques sous de rien du tout, une fierté inutile.
Seule ta religion, tes actes, tes adorations te suivront ! Ne serait ce pas merveilleux de rencontrer notre seigneur avec une montagne de bonne actions ?!

Fuyons, fuyons cette dounia et préparons nous pour la vie éternelle !

Ça toque à la porte, je me détache de Yazid.

... : Je peux entrer ??

C'était la petite voix de sa maman. Elle est quand même hyper respectueuse cette femme.

Yazid : Oui bien sur vas-y !

Elle rentre et s'assoit sur une chaise, elle était un peu essoufflé

Yazid : Pourquoi t'es essoufflé ?

T.Aïcha : J'ai monté les escaliers

Yazid : Jamais tu as été essoufflé parce que tu as monté les escaliers. Avant tu descendais puis tu remontais parce que t'avais oublié un truc puis tu redescendais puis tu remontais parfois avec Yanis dans tes bras même...

T.Aïcha : Oui mais je vieillis Yazid.

Je tente de m'éclipser mais Yazid me prend la main discrètement, je lui souris.

Yazid : T'as essayé d'aller chez un cardiologue ?

T.Aïcha : Oui mais il dit qu'il n'y a rien ! Mon cœur bat juste un peu plus vite, je ne fait pas d'asthme rien, moi même je ne comprends pas !

Yazid : Et t'es sur que tu n'as aucune idée ?

T.Aïcha : Je te jure mon fils que si j'en savait quelque chose, je t'en aurait dis plus !

Elle ne mens pas ça c'est sûr car mentir ne fait pas partie des valeurs de cette famille, elle ne tourne pas autour du pot non plus. Je suis rassurée qu'elle va bien et que Yazid se fait des idées.

Chronique D'une Convertie : J'ai trouvé un sens à ma vie.Where stories live. Discover now