Chapitre 6: Jean Kirschtein - Marionnette

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Jean Kirschtein, faisant lui aussi parti de la 104e division, c'était le genre de gars à se vanter et assez impulsif.
Et pourtant, tu savais qu'il n'était pas forcément toujours ainsi et sans défense. Surtout depuis que Mikasa lui avait avoué qu'elle ne partageait pas ses sentiments quand celui ci lui avait déclaré sont amour.

Dans son état vulnérable, tu étais là pour l'encourager et le réconforter. Bien qu'il t'ai rebuté au début, tu avais persisté dans tes tentatives sincères d'atténuer ses souffrances. Ta voix lui parvint comme la lumière du soleil sur un jeune arbre fané, le tirant de sa coquille et ravivant sa volonté d'aimer une fois de plus.

Cette fois cependant, il n'avait d'yeux que pour toi. Avant même que tu ne le sache, il en était venu à compter sur toi, de tout son cœur et de toute son âme. Tu étais sa muse, sa lumière dans un monde sombre et maussade, sa source de réconfort lorsque le monde semblait s'écrouler. Tu étais une source de vie et de chaleur, et pour survivre, il avait besoin de toi.

Jean s'est attaché à toi, physiquement et émotionnellement, au point que cela le chagrine de supporter ton absence, même pour une courte période. Quand il ne pouvait pas te voir, il s'épuisait et s'inquiétait. Lorsqu'il n'a pas pu entendre ta voix, il a sombré dans le désespoir. Quand il n'a pas été autorisé à te tenir, il est devenu contrarié et de mauvaise humeur. Il devint de plus en plus exigeant, au point qu'il ne pourrait plus avoir l'esprit tranquille si il ne s'avais pas ou tu te trouvais et avec qui.

Mais étant toujours patiente, tu étais résolu à le soutenir et à le résoudre malgré ses problèmes. Tu avais répondu au plus profond de ses besoins en le laissant te serrer contre lui, en lui murmurant des paroles de réconfort et en embrassant ses larmes. Il a répondu en te serrant fort contre sa poitrine et en enfouissant son visage contre ton épaule, trouvant refuge à l'écart des angoisses et des peurs qu'il n'a jamais révélées à personne.

C'est à ce moment-là qu'il a murmuré un serment. Une promesse sincère à ton oreille.

-"Je ne te laisserai jamais partir."

Si seulement tu avais compris plutôt à quel point il le pensait vraiment...

Le jour fatidique, il t'a convoqué dans la forêt, loin des oreilles et des yeux indiscrets. Là, il t'a fait signe de venir vers lui avec un but étrange dans les yeux.

-"Viens ici, d'abord. Approche-toi"
murmura-t-il en passant une main autour de ton poignet et en te tirant à une certaine distance.

Quand tu avais montré de la résistance, il t'a sifflé.

-"Approche-toi ."

Tu fini par obéir. Il y avait quelque chose d'étrangement sombre et dangereusement séduisant dans sa voix, la façon dont elle exigeait de toi une telle insistance.

-"Qu'est-ce qu'il y a, Jean ?"

Tu le regardais patiemment, essayant de sourire mais tu te sentais mal à l'aise. La main autour de ton poignet était trop serrée.

Un sourire malicieux se joua sur les lèvres minces et étroites du brun.

-"Il y a quelque chose que je veux te donner."

C'était une écharpe pourpre, le plus profond et le plus sombre. Étonnamment semblable à celle que portait Mikasa, elle était un précieux souvenir d'Eren. Il te l'a tendue, t'invitant à la toucher. C'était doux et merveilleux, même si la couleur était extrêmement forte à ton goûts. La couleur du sang.

-"C'est charmant, Jean."

Tu as alors levé les yeux. Jean n'avait  d'yeux que pour toi et ils te fixaient avec intensité. Des yeux dorés, étrangement félins, semblaient se percer dans les tiens, les tenant comme des grappins. Tu avais été comme transpercé, incapable de te détacher de sont regard.

Tout à coup, Jean a glissé la longueur du foulard sur ta tête, l'a tendue contre l'arrière de ta taille et ta serré contre lui. Tu as été alarmé par cette force soudaine, mais il n'y a pas prêté attention, ne demandant que ton entière attention.

-"Sais tu ce que cela signifie ?" À t'il demandé, son souffle chaud sur vos lèvres."Cela signifie que tu n'appartiens qu'à moi, maintenant. Peu importe où je vais, tu me suivras. Où que nous puissions marcher, que ce soit l'enfer ou la marée haute, tu ne seras jamais à plus d'un pas de moi. Où que je regarde, Je serai toujours en mesure de te voir. Si je t'appelle, alors tu devras me répondre" 

Tu t'es mordu la lèvre inférieure, tu te sentais un peu mal à l'aise. Mais, toujours aussi patiente et tolérante, tu as acquiescé.

Jean sourit, satisfait. Portant le foulard dans ton cou et murmurant à ton oreille :

-"Maintenant ... laisse-moi le mettre. Tu iras bien, je te le promets."

Tu as montré ta réticence, en t'écartant légèrement et en expliquant que tu pouvais le mettre.

Jean grogna son impatience, craquant avec une violence soudaine.

-"Laisse-moi le mettre."

Il a finalement changé de tactique et a adouci son comportement.

-"N'aie pas l'air si effrayée. Ce n'est pas comme si j'allais t'étrangler, ou quoi que ce soit."

Se sentant à moitié rassuré, tu as donné ton consentement. En retour, il t'a adressé un sourire sauvage.

-"Bonne fille" ronronna-t-il.

Au lieu d'attacher le foulard autour de ton cou ... il l'a enveloppé autour de tes yeux. Un écran rouge sang a obscurci le monde alors que Jean a serré avec force le foulard autour de ta tête et l'a tiré dans un nœud sécurisé et compliqué. Tu as grogne, alarmé, alors qu'il fredonnait avec contentement en te voyant ainsi.

-"Tu es superbe".

Sa voix se répandit contre ton oreille, envoyant des sensations piquantes sur la nuque. Là-bas, là où il était sensible, c'est là qu'il ta soudainement embrassé, t'obligeant à respirer fort.

-" Vraiment magnifique ..."

-"Jean, qu'est-ce que tu ..." tu as le souffle coupé, levant les mains au visage. "Je ne peux pas voir !" Avant de pouvoir atteindre le foulard.

-"Détends-toi. Ne te débat pas."

Jean passa sa main autour de ta taille.

-"C'est un jeu de confiance. Tu n'as pas d'autre choix que de me suivre où je te conduis, de marcher où je te guide. N'essaye même pas de te séparer de moi. Cela ne servira à rien."

Il baissa la voix sur un ton insinuant.

- "Tu me fais confiance, n'est-ce pas ? Après tout, je t'ai toujours fait confiance, pendant tout ce temps..."

Tu as bafouillé, le cœur rempli de frayeur.

-"Je ... je le sais, mais ..."

-"C'est tout ce que j'ai besoin d'entendre." Intervint Jean en tirant sur tes bras et en te faisant avancer par les mains. "Maintenant. Allons faire un tour, rien que toi et moi. Il n'y aura personne pour nous interrompre. Est-ce que ça n'a pas l'air merveilleux ?"

Tu ne  pouvais pas enlever le bandeau. Maintenant que tu avais été privé de ta vue, c'est lui qui te contrôle maintenant, et tu n'avais d'autre choix que de dépendre de lui.

- "Une promenade où ?" À tu demandé, trébuchant aveuglément le long du sol de la forêt. "Où allons-nous ? Où m'emmene tu ?"

-"Dans un endroit où personne ne pourra jamais nous trouver " Te murmura Jean en souriant avec une vicieuse adoration.

Son bras t'a soudainement serré contre lui. Tu étais coller à lui, incapable de t'éloigner. Une main froide et effrayante saisit ton cœur alors que ton ravisseur t'entraînait de plus en plus loin dans la forêt, dans l'inconnu obscur.

-"Dans un endroit très éloigné des confins du monde ... où toi et moi resterons ensemble. A partir de maintenant, tu restera avec moi. Pour toujours. "

Snk Yandere X ReaderWhere stories live. Discover now