Heeeuu...

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La professeure de maths me tend la main, et je lui donne mon carnet, sous les rires de mes camarades. Je retourne ensuite fièrement à ma place.
"- Hey! La prochaine fois lance la par la fenêtre ! "
Les rires fusent. Une fois dans la cour, j'essaie lamentablement d'expliquer à mon amie la raison de mes 2h de colles du lendemain.
"- Elle m'a volé mon cahier de dessins, ça m'a énervée, donc je lui ai jeté sa table dessus après l'avoir mise au sol. C'est d'implémentation.
- C'est simple. Sauf que la dernière fois tu avais planté ta paire de ciseaux dans la jambe de ton voisin sous prétexte qu'il se balançait et que ça te stressait, et t'empêchait de te concentrer sur ton livre.
"- Bah ouais! C'est vrai!
- Je ne doute pas de la véracité de tes propos Lianme. C'est juste que non seulement tu n'écoute jamais les cours, mais en plus tu es beaucoup trop violente.
- Nooon! Je suis pas violente! Je suis réactive.
- Ouais ouais... TRÈS réactive.
- Bah ouais. J'allais pas rester sans rien faire. Et puis elle avait qu'à se tenir tranquille. Elle devrait savoir qu'il faut pas me faire chier. Oui je suis très réactive, mais elle est surtout conne.
- Pff... Il y a des jours, tu m'épuise.
- Des jours?
- TOUS les jours!! Sans exception!"
On explose de rire, et la sonnerie retentit.
"- Allez. On se voit plus tard. Et ne tue personne !"
On rigole une dernière fois avant d'aller se placer dans le rang qui n'a de rang que le nom. On devrait renommer cette phrase : "allez vous mettre en rang" en "allez liez vous mettre en troupeau de mouton". Ça correspondrait mieux à la réalité. Tout ça pour dire qu'actuellement, tous ces petits moutons, moi y compris, nous dirigeons vers le gymnase. En passant la porte du gymnase, le prof m'intercepte afin de me mettre en garde, comme chaque fois.
"- Pas de morts. Pas de blessés.
-Mhmhm."
Aujourd'hui c'est gymnastique. Je me spore don dans un coin, et dort. Si je ne le fait pas, je m'ennuie, don je trouve des choses à faire. Mais ça ne plaît pas à tout le monde de pendre quelque et d'observer. Pourtant c'est marrant et puis ça fait bosser la SVT. On dit toujours que l'expérience vaut mieux que la théorie non? En plus il m'avait bousculé dans le couloir avant le cours. Des bruits de discussion me sortent de ma torpeur. En ouvrant les yeux, je vois un petit groupe d'élèves, apparemment le même âge que moi. Sûrement dans la même classe d'ailleurs. Un garçon prit la parole :
"- Alors? Apparemment tes une vraie furie. Pourtant t'a pas l'air ! "
J'aperçois mon amie se diriger vers moi, d'un pas décidé.
"- Eh bah alors! On a perdue sa langue! J'aurais pensé que tu serait plus marrante que ça."
Je crois alors le regard d'Aure.
"- Vas-y Lianme."
Je me lève don calmement et dut d'une voix froide au garçon posté devant moi :
"- Tu veut t'amuser? C'est bien parce que moi aussi. Et vu que je suis géniale, clémente et surtout modeste, je t'accorde de choisir d'être démembré, ou égorgé. Alors ? Que choisis tu?
- Arrête de crâner. Tu n'es même pas capable de me porter un coup."
Je lance ma jambe droite vers les siennes, lui prends la tête entre la main, et l'abbat sur mon genou. Je lui prend ensuite les cheveux, et lui relevé la tête.
"- Effectivement, je ne t'ai pas porté un coup."
Le garçon me regarde, horrifié, ses potes courent à l'autre bout du gymnase, tandis que je sors un opine de ma poché.  Mais dès que je l'ouvre, j'entends mon prof de sport me reprendre.
"-Lianme! Qu'est ce que je t'avais dit?!!
- Mais c'est lui qui qui a commencé!"
Voyant le regard insistant lance par mon prof, je lâche les cheveux du mec, et sa tête vint buter au sol. Je vais ensuite voir Aurez qui s'était installée à côté pour voir le combat.
"- Salut!
- Salut.
-Beaux coups.
- Merci. On rentre ensemble?
-Google. "
On se dirige donc toutes les seul vers l'arrêt  de bus quand Aurez s'arrête.
"- J'avais oubliée de te dire : on on a un nouveau boulot.
- Ah OK.  C'est qui?
- Le PDG d'une grande entreprise.
-OK.  On y va maintenant?
-Yep."
Deux sourires viennent prendre place sur nos deux visages, tandis que nous changeons de direction.

Une fois à l'intérieur du bâtiment de la cible, Aurez sort de son sac une mitraillette ainsi qu'une grenade qu'elle me tend. Les armes dans mes mains, nous entrons dans le bureau en face de nous. A l'intérieur, un petit garçon se tient sur les genoux d'un homme à la quarantaine, parfaitement rasé,et souriant à celui qui est probablement son fils. En nous voyant entrer, il se lève précipitamment,pousse l'enfant sous le bureau et dit :
"- Si vous voulez me tuer, faites le, mais épargnez mon fils je vous en conjure!"
Aurez s'avança alors vers l'enfant,sous les regards terrifiés de son père, et le prend dans ses bras. Je tire alors une balle dans la jambe de notre victime, et le petit commence à pleurer, tandis que le PDG se roule à terre.
Aure, toute souriante, sort alors un couteau de son sac, et devant les yeux de l'homme souffrant, coupe un doigt au petit. L'homme crie, et mon amie cisaille le pied droit de l'enfant jusqu'à l'os. Retenant le père, je lui tire dans l'épaule.

Un fois sorties, nous entendons les gens s'affoler dans notre dos. Les pompiers passent, suivis de près par la police.
"- Mission terminée.
-Combien?
- 1.000.000€
- Cool! C'est vraiment bien payé tueur à gages.
- Ouais. Ça rapporte beaucoup.
-Ta bienfait de me le proposer. En plus c'est marrant. On peut tuer les gens comme on veut.
- J'ai toujours des bonnes idées.
- Peut être mais moi j'ai toujours raison.
- Dis plutôt que tu n'a jamais tort!
- Non! Je te dis que j'ai toujours tor-... Eh mais connasse !
- Moi aussi je t'adore.
-Salope de merde ouais!"
Nous sourions toutes les deux, et on continue de discuter jusqu'à ce qu'on arrive chez nous.

Le lendemain matin, je me réveille et attends Aure qui dois passer à la maison pour réviser. La sonnette de la porte retentit dans toute la maison, et lorsque je vais ouvrir, c'est Aure qui se tient dans l'encadrure de la porte, un couteau à la la main, et un sourire étiré sur ses lèvres. Elle s'approche ensuite de moi.
"- Ne t'inquiète pas Lianme. Laisse moi juste te dépecer puis te faire bouillir.
- Aure!"
Cette dernière se jette sur moi et me bloque au sol. Elle me prend la main, et commence tout doucement à enlever la peau à l'aide de son couteau, ignorant mes cris de souliers et mes supplications étranglées. Après avoir dépecé l'entièreté de mon bras, elle se relève et va faire bouillir de l'eau, puis la versé sur mon bras. Elle y jette ensuite du sel. Elle finit l'eau de sa bouilloire sur ma figure déformée par la douleur avant avant de avant de s'en aller en jetant une allumette sur la gazinière restée ouverte tout ce temps. Les flammes lèchent alors mon corps inconscient.

Juste pour préciser... Elles sont, enfin était pour l'une des deux, dans une école de psychopathes. Voilà voilà...

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⏰ Dernière mise à jour : May 14, 2019 ⏰

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