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Histoire : Si je reste...
Chapitre : 13

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Très drôle.

C'est moi qu'il veut. La blague !

J'ai repris mes esprits.

- Séga Diouf tu dois savoir une chose. Ce n'est pas parce que tu veux un truc que tu vas l'avoir.

- J'obtiens toujours ce que je veux.

- À nous autres, la vie ne nous fait pas souvent de cadeau.

- Tu cherche loin ma grande. Je suis un cadeau de la vie pour toi.

Il m'exaspère. Seigneur qu'est-ce qu'il m'énerve.

-Je suis l'épouse de ton propre fils bon sang, tu devrais avoir honte de dire de telles abominations.

- Écoute, ça je m'en fous. Mon fils, c'est mon fils mais toi... Et bien c'est toi. Rien à voir! Et tu aurais dû laisser le nom de mon fils à la réception de l'hôtel. On n'en a pas besoin là maintenant. C'est entre toi et moi.

- Yaw est-ce que ça va ?

- Très bien merci.

- Tu pourrais dire à ton toutou de cacher son arme, ça me rend nerveuse. De plus j'aimerais rentrer chez moi.

- Mon toutou comme tu dis, pourrais te tuer et faire croire que c'est un accident. Il est très doué pour ça, il l'a fait plusieurs fois. Je n'aimerais pas lui donner le feu vert pour ton cas, ce serait gâcher un bon morceau.

Hé Dieu! Dans quoi m'avez-vous mise ? Comment m'en sortir?

- Wa légui Séga s'il te plaît parlons et laisse moi rentrer. Je crois que je suis sur le point de mourir là.

- Avant de mourir j'aimerais que tu goûte à quelque chose d'exquis. Suis moi dit-il en se levant de table alors que je restais assise.

Enfaite je me croyais hors de la réalité. Le gars me parle avec tellement d'assurance.

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Il revient sur ses pas.

- Ne reste pas là, suis-moi dit-il en me prenant la main cette fois.

Son toutou nous suit puis à un moment donné je ne le vois plus. On dirait qu'il s'est volatilisé.

Nous arrivons dans un quartier calme et propre au bout d'une demi-heure en voiture. De ses poches, il sort une clé et tente d'ouvrir une porte.

Dès qu'il a le dos tourné, j'en profite pour ''m'évader''. Je contourne la maison et  me fait stopper. Dans ma course de très petite durée, je me suis heurtée à Monsieur Toutou qui me prend les mains pour me tirer jusqu'à l'intérieur de la maison.

Il ressort et me laisse seule avec le vieux qui souriait en me regardant, les mains dans les poches.

- Arrête de lutter et profite des petits plaisirs de la vie.

Les petits plaisirs de la vie...

- Alors comme ça tout les cadeaux que tu me faisais n'étaient pas gratuits.

- Rien dans cette vie n'est gratuit. Tu devrais le savoir. Même quand tu pries là c'est pour quelque chose en retour.

- Je vais te rembourser tout ton argent.

Il rit à gorge déployée, d'un rire fort, avec à la fin une pincée de sarcasme dans la voix.

Je me contentais de baisser le regard pour me concentrer sur une éventuelle solution à ma situation.

- Comme tu es drôle Poulméra. Tu ne peux pas me rembourser et tu le sais bien. Tu ne sais même pas ce que tu me dois.

À y penser, c'est vrai. Je ne sais même plus combien il a dépensé pour moi.

- Tu l'as fait pour ton fils pas vrai ? Tu l'as fait pour Mignane.

J'essayais en vain de m'acheter une bonne conscience.

- Au départ oui mais là y'a que toi qui m'intéresse.

Il s'approche et me prend la main. Nous nous asseyons sur un canapé.

- Poulméra tu penses que j'ai envie de tout gâcher maintenant que j'ai retrouvé mon fils ?

- Ce serait idiot.

- Exactement. C'est pourquoi tu ne dois rien lui dire. Je te l'ai dit plus d'une fois, il n'est pas obligé de savoir.

Je le scrutais minutieusement , me demandant si tout ceci n'était pas une farce, un piège.

Je me lève subitement.

- C'est un coup monté dis-je.

Il me pousse violemment contre le mur et hausse ma robe d'un geste rapide. Je sens ses doigts sur ma féminité.

Avant que je n'aie le temps de protester, il colla ses lèvres aux miennes.

Je n'y croyais pas .

J'ai essayé de me dégager mais sans succès, on aurait dit que j'avais affaire à un jeune homme.

Malgré moi, vraiment malgré moi mon corps répondait à ses attouchements. Je coulais lentement et dangereusement.

J'ignore à quel moment de nos échanges corporels, il s'est introduit en moi . Au vrai sens du terme...

Et là plus rien !

Je n'ai pas lutté, je ne me suis pas battue, je n'ai même pas essayé.

Il m'a déposé sur le lit et nous avons baisé, pas qu'une fois.

Depuis ce jour, j'ai pris pour habitude de coucher avec mon beau-père à l'insu de mon mari.

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#RebbeiL
29 Avril 2019 - 02:30

Si je reste...Where stories live. Discover now