Quarante-et-unième lettre

239 35 5
                                    


4 avril 1916

C'était si agréable de vous avoir avec moi aujourd'hui....

Pouvoir vous prendre dans mes bras, sentir votre corps chaud contre le mien. Votre poitrine sur la mienne. Votre respiration contre mon cou me donnait de si doux frissons.

C'était si.... Bon. Si....

Jouissif.

Je peux encore sentir vos lèvres sur les miennes, vos mains dans mes cheveux malgré leurs crasses ou encore vos doigts glissant sur mon dos et mes omoplates...

J'ai adoré.

Mais vous saviez ce qui était le mien dans tous ça ? C'est que vous étiez à mes côtés Momo.

Je pouvais vous sentir, vous toucher totalement. A l'extérieur comme à l'intérieur...

Je n'ai pas aimé vous voir dans cette douleur, mais votre visage par la suite était si séduisant... Je ne peux m'empêcher de me l'imaginer encore et encore. Surtout quand vous eizerg. Nan excusez-moi, c'est inapproprié... Mais sentir vos doigts s'enfoncer dans mes omoplates à ce moment étaient...

Incroyable.

Oh ! Je ne vous l'ai pas dit, mais on à retrouver Inasa aujourd'hui. Y avait un obus qui avait éclaté, il a retourner la terre en même temps et on a pu retrouver Inasa !

On a perdu Kaminari et Ojiro à ce moment là.

Je ne compte même plus le nombre de morts, y en a trop. Et puis en plus de compter ce que je fais mourir moi-même, c'est un peu ennuyeux à force.

Nan c'est pas ennuyeux. C'est juste invivable.

Tout à l'heure, j'ai tuer à la baïonnette un soldat ennemie. Il m'a donner une lettre ainsi qu'une photo en disant « Griselda » tout en pleurant. J'ai feuilleté la lettre et je pense que c'était le nom de sa femme. J'étais triste mais s'en l'être en même temps.

Cette guerre me fait perdre tout mon humaniste. Je la perd pour survivre. Mais là...

Tiens ?

C'est que maintenant que je pleure ?

Ah au fait, Midoriya est devenu complètement fou et je pense que Mirio et Eijiro sombres eux aussi.

Que dise-je...

Tout le monde est déjà perdu dans le pays des Merveilles.

Shouto Todoroki alias le Chapelier.

Depuis le pays des Merveilles.

For my anonymous loveWhere stories live. Discover now