Chapitre 8

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Par Lady Gato


Lorsque les nuages bougèrent amenant la pleine lune encore, les voleurs gisaient, morts ou presque, mais aussi la Bête étendue en agonie.



- La Bête, la Bette ! Cria Candice anxieuse.



- Je vais bien, fit la Bête un peu faiblement.



Candice vit sa fourrure et une partie de sa cape chère tachée de sang.



- Oh la Bête, vous êtes blessée... laissez-moi vous aider, dit-elle.



El le l'aida à se lever et elles marchèrent ensemble vers le château tandis que les événements de la journée lui repassaient dans la tête...



L'aube était en train de se lever innocemment... La Bête l'avait invitée pour le petit déjeuner et elle avait accepté. Mais elle avait regardé le miroir et elle avait vu ce qui se passait au manoir des Andrés. William leur avait dit ce qui s'était passé : Archibald et Alistair étaient en rage, Daniel était hors de lui, la grand-tante, surprise et Eliza parvenait à peine de cacher son air de satisfaction. Archibald était le plus furieux et il demandait pourquoi William avait-il accepté un tel marché...



William avait dit :



- Aussi étrange que cela paraisse, je pense que Candice est ce dont la Bête a besoin... ça me fait mal au cœur de la laisser là-bas, mais je sais que la Bête ne lui fera pas de mal... Faites-moi confiance...



Une larme avait coulée sur la joue de Candice... Dans quel pétrin s'était-elle fourrée ? Elle était folle... mais le château enchanté, même s'il était sombre et froid... et les objets enchantés, semblaient heureux de l'avoir là... même la coiffeuse lui dit qu'elle était à présent la maitresse du château et qu'elle avait à présent le titre de princesse... Ça avait été les ordres de la Bête.



Elle avait prit le petit déjeuner avec la Bête, elle était un peu maussade... et la Bête l'avait remarqué. La Bête était un peu brutale, maladroite et semblait plutôt amère... Candice essayait de faire bonne figure et d'être la fille joyeuse qu'elle était... Mais elle ne pensait qu'au manoir des André et sa famille qu'elle avait laissé derrière...après le repas elle était allée dans sa chambre mais elle avait sentit que si elle pouvait s'échapper ...la nuit était tombée... elle était allée prendre un cheval dans l'écurie et maintenant...



En boitant doucement, la Bête s'effondra sur le plancher de son grand salon. Le candélabre et la cafetière arrivèrent en courant pour voir ce qui se passait...



- Milady, que s'est-il passé ? Demanda Nigel.

CANDICE ET LA BETEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant