Reminiscence

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     Je ne voulais plus rien entendre. Je voulais seulement étouffer ces cris qui m'appelaient. Mais que c'est-il-passé ? J'ai chaud... non, j'ai froid... Est-ce donc cela, mourir ?

•°•●•°•

     Bercé par la douce mélodie du silence, je me remémorais les moments heureux que j'avais vécu  avec Eren, Mikasa et les autres. Je me souvenais aussi des plus durs passages de ma vie : la perte de mes parents puis de mon grand père, mon entraînement intensif à l'armée, tout ces morts, tout ces titans...
Les titans, ils m'avaient tout pris, ils t'avaient arraché à moi... Annie.
Je visualisais parfaitement les contours de son tendre visage, son nez si particulier mais pourtant si attachant, ses yeux bleus étincelants et ses parfaits cheveux blonds.

Mais cette vision laissa place à son visage emplit de tristesse, figé dans du cristal.

« Annie... » soupirais-je

Soudain, l'image se mouva et le cristal qui se trouvait devant moi se trouvait désormais vide.

« Je vois... tu ne m'as pas oubliée, Armin. » Susurra une voix, dans mon dos.

Je fis volte-face et je me retrouvai né à né avec la jeune femme.
Elle s'approcha doucement de moi et posa délicatement sa main sur ma joue.

« Et... te souviens-tu de ce jour ?  » Murmurra-t-elle en m'arrachant un baiser  qui me replongea quelques mois auparavant.

•°•●•°•


    « EREEEEEEEN ! Espèce d'abruti ! Hurla Jean en courant après sa victime.

-C'est celui qui le dit qui l'est, tête de cheval !  Répliqua-t-il avec arrogance. »

Durant sa fuite, Eren bouscula un vase qui se brisa, entraînant la colère de Livaï. Le regard noir, le caporal condamna les trouble-fêtes à assister Hanji dans ses expériences les plus douteuses pendant toute la journée. Hélas, c'était notre jour de repos...

Moi, qui me projetais une promenade en ville avec Eren et Mikasa, je dû me résigner à y aller seul car mon amie se faisait « trop de soucis » de laisser Eren seul avec Jean et Hanji.

Je rêvassais en trottinant tristement sur les pavés de la route,  quand j'aperçus un visage familier :

« Annie ? » pensais-je tout haut.

L'intéressée se retourna intriguée, me dévisagea puis souri. Son sourire était radieux. Elle se rapprocha de moi et s'exclama :

« Ah.. Armin... Qu'est-ce que tu deviens depuis ? »

Sa voix était si douce ! Si seulement je pouvais l'écouter sans rougir... pensais-je en cachant mon visage rosé.

« Je survis, si je puis dire. Répondis-je en souriant malicieusement.

  -Si l'idiot suicidaire t'as encore fourré dans des ennuis pas possible, il ne paye pas cher de sa peau... déclara-t-elle, ennuyée.

-Ne t'inquiète pas ! Ce n'est pas de sa faute. La rassurais-je. C'est surtout parce que tu es loin de moi... ajoutai-je intérieurement.

Sur ces mots, Annie appela ses camarades et nous présenta :

« Le grand brun avec la coupe au bol, c'est Marlowe Freudenberg. Ici c'est Hitch Doris, et voici Boris Feulner.

-Bonjour, je m'appelle Armin Arlert ! Je suis un ancien compagnon d'Annie. Ravi de vous rencontrer ! Saluais-je les intéressés.

-Enchanté ! Répondirent-ils en cœur.

OS AruaniOù les histoires vivent. Découvrez maintenant