Enfance lugubre et joyeuse

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En plein dans la crasserie paysanne, l'an de l'incarnation mille cinq cents cinquante-neuf, vécu dans un calvaire fluctueux le jeune enfant de son nom Osafy ; qui, à l'intérieur de son petit village, suivait un groupe de voleurs des chemins pour survivre à la misère. Je vais vous résumer les cinq premières années suivant sa naissance, qu'il eut passé dans le confort de ses grands-parents, ou les aliments ne périssait pas, l'herbe n'était pas constamment écraser pour finir à l'aspect d'une boue gluante et les sourires n'évoquait pas des grimaces perverse, dû à la pauvreté ravageuse ; voilà, c'est fait. Ensuite les bras aimants de ses parents l'on accueillis. Pendant un court instant de vie, il eut ces deux parents biologiques auprès de lui. Mais, la maladie, elle, ne l'entendait pas de cette oreille, sa mère fut emporté par la grande faucheuse délirante une pincée d'année plus tard. Ce qui plongea son père à pieds joints dans le grand bain de l'alcoolémie, il fut battu par ce dernier encore plus violemment qu'auparavant, l'hystérie de sa mère lui manquait. Elle qui n'arrêtait pas de lui crier dessus, laisse une atmosphère froide et pesante au sein de la maison, un minuscule taudis composé de deux lits. La plus grande conséquence de la mort de sa mère fut qu'il dut travailler, seul, en tant que bandit ramasse pièces, pendant que son père se murgeais le gosier avec ses « amies », pour finir écraser dans son cercueil de lit, déjà tout tracé, pensait Osafy tristement derrière des rochers escarpés. Cela faisait depuis plusieurs mois qu'ils ne s'étaient pas adressé un seul mot l'un envers l'autre, en seul récompense de son travail acharné son père prenait presque toutes ces pièces, l'insultait s'il n'en ramenait pas assez. Même le sommeil était compliqué, car au moindre grincement de son lit, il se faisait frapper. L'enfant devait chaque nuit ne pas bouger d'un poil entre les résidu de bouteilles et les déchets en tout genre ; mais, son quotidien, malgré les difficultés, il le perpétuait chaque jours sans bronché car il savait au plus profond de lui, qu'une petite lueur d'amour vivait encore, dans le cœur pollué de son père. Une lueur qu'il aperçut du coin de l'œil lorsqu'il tomba un jour gravement malade, au travers de ces cernes marécageuse, il avait aperçu son père veillée sur lui jour et nuit, jusqu'à ce qu'a ce qu'il soit totalement guéri.

- Les ailes séraphines des anges ne m'ont pas accueilli, cela ne devrait pas tarder... Mes efforts déployés seront récompensés, j'en suis certain. (enfin presque)

La courbe de ces gestes gracieux, émue plus d'un hérisson sur le passage, sa grâce insidieusement serpentine en enfonçant son poignard dans le ventre mou d'un vicomte, était semblable au vol d'une noisette par un anomaluridae. Qui, perça ce même fruit muni de ses deux longs ongles pointus. Les paysans-voleurs prirent tout ce qu'ils purent et laissèrent partir le cortège. Les pièces d'or scintillantes, lui brille dans le creux de ses mains, ils les mirent dans sa poche et partis très vite des lieux. Sauvé ! Cette fois, il n'y avait aucun garde qui accompagnait les nobles.

Dans la nuit noire, à la seule lueur du croissant de lune, Osafy creuse instinctivement l'endroit où il cache ses économies. Son trésor, un des seuls espoirs qu'il lui restait, creusé, enfermé dans une trappe construite par ses soins, renfermait beaucoup de joyaux et de pièces, que lui-même ne saurait estimé. Le plus dur, fut de refermer ce sas de rêve, et de revenir à la réalité. Le jeune enfant se méfiait et regardait autour de lui furtivement, que personne ne trouve sa cachette secrète, c'était presque tout ce qui lui restait. Allonge son dos sur l'écorce de l'arbre confortable et contemple le ciel serti de rares étoiles.

- C'est lugubre et poignant. (chuchote l'enfant)

Les petits remous et craquements de feuillages effrités, accompagnés par le sifflement du vent soulevant ses cheveux mèche par mèche, lui servait de musique, caressait ses joues fines d'enfants à peine construites, mais déjà secoué, comme ce bourgeon pas encore éclot, déjà balancé de tout bord au bord des routes empruntés par les pires gargouilles : Il devait aller nettoyer ses affaires à la rivière avant de rentrer chez lui à l'aube, pour ne pas réveiller le porcin dépressif amer de la vie trop tôt.

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⏰ Last updated: Feb 21, 2019 ⏰

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Stein der WeisenWhere stories live. Discover now