Pardon mais... je t'aime [ En Correction]

S'accomoder à la vie...(suite)

Surprise!!!!

42 pages pour me faire pardonner.

Je vous laisses lire et on se retrouve plus tard pour les commentaires.

Voici l'idée que je me fais de khadija.
Bonne lecture

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-Si je ne t'ai rien dit, c'était par peur de te perdre. Je suis terrorisé à cette idée, surtout que je ne veux pas te créer des émotions fortes vu ton état. Je préfère encore mourir plutôt que de risquer ma relation avec toi, je serai bien con de faire quelque chose allant dans ce sens, vu comment j'ai galéré le temps que j'ai passé sans toi. Tu es l'essence de ma vie, et je sais que tu le sais, tu es juste perdue. Je crois que j'aurais réagi de la même façon si j'étais toi. Sois juste objective, tu sais qu'aucune femme ne me fera prendre le risque de foutre ma vie avec toi en l'air.

Je fermais les yeux, réfléchissant à chacun de ses mots.

- De toutes façon, on saura tôt ou tard si je suis bien le père de ce bébé, non? Elle dit qu'elle est enceinte de huit mois, on a juste un peu de temps à patienter. Je ferai même un test ADN s'il le faut pour prouver mon innocence. Tu me crois Milouda? Après tout ce temps, tu devrais savoir ce que je suis capable de te faire ou pas.

Je fis oui de le tête.

Ce qu'il venait de me dire tenait plutôt bien la route, et il avait raison sur un point, on aurait bien fini par savoir s'il était le père de cet enfant, les moyens ne manquaient pas. Je décidai donc de lui accorder le bénéfice du doute, même si je n'étais toujours pas sûre qu'il ne m'avait pas trompée.

Je n'arrivais pas à lui faire confiance à 100%

A partir de ce moment tout se déroula très vite.

La nouvelle s'était propagée rapidement et partout dans le pays, les médias s'en donnaient à coeur joie.

Mais moi, ce qui m'inquiètait c'était la réaction de mes proches.

J'avais peur que Josée débarque à tout moment lançant une flopée d'injure sur Amine, ils ne s'entendaient toujours pas, ne manquant jamais l'occasion de se quereller.

Mais cette fois-ci, les choses furent différentes. Tous mes proches appelèrent, mais pas pour faire des reproches ou pour s'indigner.

Non.

Ils m'ont tous demandé si ce qu'ils avaient lu ou entendu était vrai, puis si je faisais confiance à mon mari. Après que j'eus infirmé et expliqué brièvement que mon mari était accusé à tort ( même si je n'y croyais pas beaucoup).

Mon oncle dont nous avions redouté la réaction, vint nous voir le lendemain, il discuta avec Amine calmement, pour savoir ce qu'il en était. Il ne nous fit pas de leçon de morale, il nous conseilla juste de nous soutenir mutuellement et de patienter.