Coeurs scellés. [TERMINÉE]

Chapitre 15 : Commencement.

Je me réveille en sursaut dans le quartier général de l'Ordre. Je ne comprend plus rien.
Pourquoi ce rêve ? Pourquoi Malefoy ?
Et pourquoi cette guerre ?

Je décide de chasser ces questions et descend dans le salon, il est tôt le matin mais je n'ai plus sommeil.
Je m'assois et prend du thé encore chaud sur la table, je soupire en regardant le vide, je ne comprend rien de ce qui m'arrive.
Pourquoi avoir rêvé de ma vie d'après ? Pourquoi avoir rêvé de Malefoy ?
Pourquoi avoir rêvé d'une nouvelle guerre ?
Pourquoi avoir rêvé de ma dernière année ? Je ne suis qu'en sixième année.
Dumbledore est encore en vie, tout comme Sirius.

Oui Sirius est encore vivant, nous avons réussis par je ne sais quel miracle a le faire revenir dans notre monde, moi qui croyait que passer derrière le voile était irrémédiable.

En tout cas, personne n'est mort. Pas même Voldemort. Je ne sais pourquoi j'ai fais ce rêve.
Surtout pourquoi avoir rêvé de ma vie futur avec Malefoy ?
Mon pire ennemis, celui qui est pourrit jusqu'au os. Un espèce d'aristocrate répugnant.
J'en ai des reflux gastrique rien qu'en pensant à lui, je ne comprend donc pas pourquoi j'ai étais gentil avec lui dans mon rêve.
Il l'était aussi d'ailleurs, très grand aussi, et légèrement plus beau qu'avant. Et nous étions ensemble.
Je veux bien avouer que j'ai une certaine attirance pour les garçons mais de là à sortir avec Malefoy ?
Non je ne suis pas suicidaire à ce point.

- Harry ? Que fais-tu réveillé aussi tôt ? Il n'est que cinq heures du matin.

Je tourne ma tête vers mon parrain qui s'assoit auprès de moi, son café à la main.

- J'ai fais..un rêve ? Cauchemar ? Je ne sais pas ce que c'était à vrai dire.

- Je peux voir que ça t'a perturbé, tu veux en parler ?

Je ferme les yeux et soupire avant de les rouvrir en regardant attentivement Sirius.

- Sois prêt moi même, je n'y comprend rien.

- Je t'écoute attentivement Harry.

- J'étais à Poudlard, en septième année. C'était après la guerre.
Dumbledore était mort, tout comme toi et Voldemort.
J'étais comme..brisé, je voulais mourir, oui c'est exactement ça.
Mais Malefoy m'a aidé, on s'est rapproché, tellement que je suis tombé amoureux de lui.
On était des liés..c'est très bizarre. Une autre guerre a éclaté, à cause de Lucius Malefoy et Bellatrix.
On l'a gagné, encore une fois. Ron avait était manipulé, et Hermione accepté bizarrement ma relation avec Malefoy.

Sirius me regardait stupéfait, il prit une gorgée de son café chaud puis il se racla la gorge.

- C'est vrai que ça peut être perturbant. Tu étais avec Malefoy ? Mais pourquoi ?

- Je n'en sais rien, je ne comprend rien. Pourquoi avoir rêvé de ça ?

Je soupire en finissant ma tasse de thé, je me lève et m'apprête à partir me recoucher quand Sirius m'appelle. Je le regard, les yeux embué et pars dans ses bras.

- J'ai peur de ce que je dois accomplir Sirius. Et ce rêve est trop réelle, pour n'être qu'un rêve. J'en suis sûr..

- Harry oublie ce maudit rêve, débarrasse toi de tes peurs et pense au moment heureux. Reste toi même.
Je serais toujours là, qu'importe la suite.

Je me sépare de lui et le regard une dernière fois avant de remonter sans faire du bruit dans ma chambre, où Ron dort encore à point fermé. Je souris légèrement. Au moins lui il va bien.

Je suis éveillé, je n'arrive pas à dormir, pourtant je suis épuisé par les événements récents.
Je m'assois dans mon lit et soulève ma manche, où dépose depuis peu la marque des ténèbres.
Punir mon père, voilà ce qu'il voulait faire, punir mon père d'être un incapable à ses yeux, en m'infligeant la pire chose au monde. Cette marque je ne la veut pour rien au monde, j'aimerai savoir pourquoi je suis né dans cette famille parfois, Morgane doit m'en vouloir, tout comme Merlin. Ils me punissent ce n'est pas possible autrement.
Je suis pris de soudain spasme et je pars dans la salle de bain et passe de l'eau gelée sur mon visage, quand par malheur je relève la tête, je suis dégoûté par ce que je vois.
Depuis cette année, mes crises de paranoïa ont repris, tout comme mes crises de panique et d'angoisse.

Quand je vous dis que je suis maudit jusqu'au os.

Je m'assois sur mon lit et calme ma respiration et alors que mon esprit déraille dans mes sombres pensées, quelqu'un frappe doucement à ma porte. Je me lève et pars ouvrir, quand mes yeux bleu acier tombe sur la silhouette fine de ma mère, puis sur ses traits fin je lui laisse de la place pour qu'elle rentre; elle s'assoit sur le rebord de mon lit et je ferme à clés avant de me mettre à ses côtés.

- Ton père est revenu depuis peu, il dort.

Je regarde ma mère acquiesçant comme un bon petit soldat. Elle passe une main sur mon visage et le caresse de son pouce, faisant faillir mon masque de parfait Malefoy.

- Drago, qu'est-ce qu'il y a ?

- Je n'en veux pas maman, je n'ai pas envie d'être ça.

Elle me prend contre elle alors que je relâche tout, les larmes devenues trop forte pour lutter une minutes de plus. Sa main caresse mon dos alors que mes spasmes reviennent soudainement, mais ne sont pas assez fort pour m'empêcher de respirer correctement.

Si mon père me voyait ainsi, il me réprimanderai certainement avant de me frapper avec sa canne.

Et c'est repartie de plus belle, mes larmes doublent d'intensité et je sens que ma mère est mal en voyant mon état, je reste contre elle pendant plusieurs minutes.
Mes pleures ne cessèrent qu'après une bonne heure, mon père me tuerai pour juste montrer à ma mère ma faiblesse.

- Drago, ne t'inquiète pas, c'est bientôt fini.

Je regarde la merveilleuse femme devant moi, et soupire.

- Mais elle me rappèlera toute ma vie que j'ai étais à son servis. Et que je ne suis aucunement quelqu'un de bien.