Chose

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Tu es ce papillon fuyant dans le temps.
Comme lui, tu es si libre et si volant.
Comment aurais-je pu t'attraper ?
Alors que tu virevoltais vers l'aimée ?
Je ne pouvais voir que ces belles ailes
Qui te représentaient de façon intemporel.
Cette partie de toi que je n'ai jamais connu,
Elle est comme cette fleur d'ailes superflue.

Également un félin dont on ne peut s'approcher,
Toujours sur ses gardes, tu peux écorcher.
Tu respirais cette luxure et cette beauté
Et tu le savais, c'est pour ça que tu venais
Toujours te frotter à mon champ de vision.
Avec tes pattes aussi entraînées qu'un lion,
Pour tes propres plaisirs, toujours tu tournais
Car tu voulais au fond faire ce qui te plaisait

Ce félin que tu es, cache en réalité ce papillon.
On ne peut t'attraper car tu n'es que dérision,
Tu te dérobe à chaque fois qu'on te frôle,
Mais surtout tu profites de notre beau rôle.
Tu es ainsi attiré par tes buts, ce qui te rend,
Tout le temps méfiant et vraiment insouciant.
J'adore cependant cette chose que tu es
Puisque pour moi tu reste mon éternel été.

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