°Partie 10°

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Point de vue de Martiale

Les heures passaient, les jours aussi, les semaines défilaient, les mois s'écroulaient.
Le temps passait si vite, cela faisait déjà 100 jours que tu avais quitté cette terre, 2400 heures que tu nous avais quitté, 144.000 minutes que ta respiration s'était coupé.
8.640.000 secondes  que je sentais un putain de vide en moi.

Il était 18 heures quand je me rendis sur ta tombe, les seuls fleurs qui apparaissaient était les miennes à part ça plus personne.

Les quelques personnes qui étaient venus à ton décès étaient des voisins et des amis du lycée.

Ta propre mère n'était pas venue, s'était drôle hein? L'ironie du sort, c'est sur qu'elle ne savait même pas si tu vivais ou si tu étais morte. Elle s'en battait les couilles je pouvais dire.

T'étais morte, tu manquais à presque personne après tout t'étais pas vraiment sociable.

Mais tu sais tu me manquais à moi, même si t'étais pas vraiment importante aux yeux des autres, pour moi tu vallais mille fois mieux qu'eux. Qui vivait dans ce cercle vicieux appelé société qui instaure des putains de règles de merdeux !


T'étais belle mais pourtant si triste, j'me rappelle encore quand tu m'as quitté, j'avais vu mon monde s'écrouler.

Flashback

Ta respiration
Tes cheveux mouillés
Tes yeux lumineux
Tu me rendais fou
Ta poitrine généreuse, tes courbes tracés telle une déesse céleste
Ta voix enchanteresse

Mon Dieu que tu étais belle, parfaite.
Je ne saurais comment te l'expliquer
Que comme ton corps ton visage était gracieux.
J'admirais chaque détail de toi, chaque geste que tu effectuais.
Attrapant une tasse de thé que tu conduisais à ta bouche. Oh que j'aimerais aimer être à sa place.
Pouvoir déposer mes lèvres sur les tiennes et rentrer en toi pour ne plus jamais en ressortir.

Tu me lançais encore un de ses regards discrets mais vite fait, de tes yeux de chat.
Parfois on aurait même pu dire que dans ton regard en vrai, se cachait de la pitié pour moi.

Tu pris un de ses livres que t'aimais tant, tu le lisais d'un air concentré.
En te voyant, on aurait pu croire que tu vivais les mêmes émotions que les personnages du livre.

Tu te mettais souvent à rire seul et parfois tu pleurais. J'aimais ces moments là où aucun de nous deux ne se parlait. Ça me donnait l'occasion de t'admirer silencieusement dans mon coin.

-Pourquoi tu me fixes?

-Parce que t'es belle.

-Il y'en a plein de jolies filles donc arrête un peu ça, ça m'agace.

-T'es pas une fille banale, je te le dis parce que je trouve que t'es aussi belle de l'intérieur que de l'extérieur. Et si ça t'agace que je t'regarde, je crois que tu finiras nerveuse toute ta vie car je pourrais passer la mienne à t'admirer.

Elle me regardait de ses beaux yeux scintillants, elle était surprise et comme réponse elle m'adressa un ‹‹je t'aime›› à l'entente de cette phrase mon cœur tambourinait. On aurait même pu me confondre à un patient souffrant de problèmes cardiaux.

"Vague à l'âme"Where stories live. Discover now