Chapitre 1 :

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     Il est la et prépare mon repas, lui qui adore çà. Il faut dire qu'il le fait si bien, avec raffinement et talent. Il aimerait m'apprendre à faire çà pourtant je n'ai jamais eu les compétences pour y arriver. Il sait aussi que dès qu'il ne sera plus là rien ne sera plus comme avant. Je ne mangerai plus les mêmes plats bien préparés : je mangerai les aliments brut comme les mange une proie traqué ne devant laisser aucunes traces, il a ,part ailleurs, commencé à m'y habitué depuis que nous sommes partie de ce qu'il nomme la "Capitale".

    Le dîner ce passa sans aucun fait notable : juste lui et moi mangeant en silence accompagné de l'odeur de la viande mariné. Une fois le repas terminé, nous avons commencé a regarder les lumières dans le ciel, mon maître semblait émerveillé par elles, puis il y a ces 2 grandes boules rondes qui éclairent la nuit, la plus grande semblait avoir subit de nombreux impacts, dès que je la vois je me rappelle d'une histoire que m'avais raconté mon maître lorsque j'était encore jeune :
La plus grande des deux lunes (car c'est comme çà qu'il les surnomme) s'appelle Elystria. Beaucoup la vénère comme la protectrice de nos rêves et de nos terres, un ancien chant conte sa bataille contre Mercus le lumineux... Elle n'en sortie pas vainqueur mais sa défaite lui donna tout de même la place qu'elle a aujourd'hui, l'astre défenseur. Mon maître a toujours été bon avec les plus faibles, il m'a protégé lorsque j'étais plus jeune puis il m'a pris sous son aile pour m'apprendre a vivre seul loin de mon peuple.
Après avoir passé un long moment à les observer calmement pendant que mon maître me racontais quelques autres histoires sur les astres qui le passionnent. Nous nous sommes endormis mais pas d'un sommeil réparateur, d'un sommeil attentif. Après tout qui aurait le scrupule d'attaquer des étrangers de nuit pour leur nourriture ou leurs richesses ?

      Le matin, nous avons été réveillés aux premières lueurs de l'aube.  Après s'être abreuvé, nous nous préparions à partir. Moi je restais intimidé par ces plaines, immense, remplies de hautes herbe, emplies de la rosée matinale. Phénomène matinale habituel, la lumière du soleil était d'un rose pâle très harmonieux avec le jaune sable de l'herbe. Tout semblait harmonieux en vérité, cette fin d'été est assez douce, le vent qui carresse mon corps est juste assez frais pour me faire frissonner. Le réveil des petits oiseaux qui se mettent à chanter en attendant leurs parents. La vie est merveilleuse le matin ! Les nocturnes cherche un endroit pour dormir en attendant la prochaine nuit pendant que les autres animaux reprennent peu à peu leur train de vie habituel, tout redémarre au petit matin, tout est paisible.

      Nous sommes donc partis peu de temps après, toujours dans la même direction, plein Est en direction des Monts Pourpres, mon maître et moi ne savons pas pourquoi on les appelles comme çà. Il ne sont pourtant pas pourpre, loin de la, ils portent les couleurs de la nature. Peu à peu nous commençons à les appercevoir entre deux paquets de ces immenses hautes herbes, les pics sont enneigés, il n'y a pas d'arbre dessus non plus. Je n'en vois,malheureusement, pas bien plus à cause de ces herbes qui grattent énormément.
Mon maître m'invite à presser le pas, j'ai l'impression, a sa voix et son intonation qu'il n'aime pas ces herbes non plus. Je m'exécute et peu à peu je distingue des arbres, ce sont de grands arbres sur lesquels on peut aisément grimper, on approche d'une forêt ! J'adore les forêts, c'est pas trop clair et c'est pas trop sombre. C'est grand mais ça ne semble pas vide. Le juste milieu entre toutes choses ici. Je commençais à accélérer encore plus d'excitation ce coup ci, heureux de retouver la forêt que j'aime tant ! Je ne ressentais plus la gêne des herbes. Tout s'efface autours, plus que moi retrouvant l'Harmonie de la forêt.

Voyage InitiatiqueWhere stories live. Discover now