Mes colocataires (BTS)

1*

Et mon départ pour l'université arrive bientôt. Dans exactement deux jours je m'envole pour une université de commerce international en Corée du sud. Et la je vous vois tous arriver en mode « le cliché absolue de la grande fan de Kpop qui veut partir en Corée seulement pour espérer croiser ses idoles et blablabla... » et bien figurez vous que c'est exact. Non en fait c'est vrai dans le sens où, si je croise mes idoles évidement que je serai heureuse, mais la principale raison de mon échange universitaire c'est que la Corée me passionne même si je dois avouer que ce n'est que depuis un peu plus d'un an. Le commerce m'intéresse également alors je me suis dit « pourquoi ne pas combiner les deux pour n'en faire qu'un ? »

Alors me voilà en train de préparer ma valise, dans ma petite chambre au sud de la France.

- Aller... Ferme toi...

J'appuie sur ma valise avec toute la force que j'ai dans les bras.

C'est-à-dire avec aucune force.

Effectivement ma force physique est égale à celle d'une mouche agonisante après cette fait écrasée par une pantoufle. Attention mes références sont très... Comment dirais-je... Sont très poussées.

Et c'est après plus de deux heures de rangement intensif que toute mes affaires sont bouclées. Je décide de tout mettre dans un coin de ma chambre avant de me jeter sur mon lit tel un cachalot et de prendre mon téléphone. Je compose un numéro et attend quelques secondes avant de tomber... Sur cette putain de messagerie.

- Lucy putain ton téléphone te sert à quoi concrètement ? Rappelle moi vite j'ai pas que ça à faire.

Et c'est en toute simplicité que je raccroche. Je sais, je suis plutôt violente mais je le suis seulement avec mes amis, sinon je suis de nature très très timide. D'ailleurs je n'ai pas beaucoup d'amis, j'ai Lucy que j'ai rencontrée trois ans auparavant grâce à une autre amie qui s'appelle Cléo. Étant dans la même classe, elles se sont rencontrées en début septembre trois ans en arrière, et une chose en emmenant une autre, nous sommes devenu proche.

Bon vous savez maintenant que j'ai également Cléo. Et j'ai mon ami d'enfance Franco.

Pas de jeu de mot, merci pour lui.

Mon beau Franco est Argentin nous nous sommes connu en tant que correspondant étranger lorsque nous avions sept ans. Et depuis nous sommes resté en contact, en plus de s'échanger des cartes postales, nous faisons des Skypes, nous nous appelons, et nous nous voyons. Oui c'est possible, vu qu'il a de la famille en France nous avons la chance de nous voir deux fois par an, une fois pendant les fêtes de noël et une fois pendant les grandes vacances d'été. Quand je l'ai vu pour la première fois, je ne vous cache pas que j'ai faillis baver. Ses yeux sont d'un bleu tellement clair qu'ils en sont transparents, ses cheveux sont aussi blond qu'un épis de blé et sa peau est très légèrement bronzé. Assez pour ne pas être blanc comme un cul quoi. Il a deux ans de plus que moi et vient d'une famille nombreuse. Pour vous dire nombreuse c'est qu'il a trois frère et une sœur. Whoua.

Personnellement je suis enfant unique et ça me convient parfaitement, même si j'avoue que parfois je me sens seule et la compagnie d'un grand frère ou d'une grande sœur serai la bienvenue. Mais bon vu ma situation familiale je vais éviter de demander un petit frère ou une petite sœur. Car tout simplement ma mère est décédée après m'avoir donné naissance.

Cliché. Mais ça arrive malheureusement.

Et mon père c'est remarié avec une femme que je déteste.

Gros cliché.

Tout simplement parce qu'après le décès de ma mère, mon père est devenu alcoolique et ma frappé toute mon enfance. Puis il s'est marié à une espèce rare de « femme » si on peut appeler ça comme ça, qui est toute aussi délicate avec moi.