Texte rédigé dans le cadre du PAM (le Petit Atelier des Mots)~
Contrainte :
- Utiliser quatre à huit images du panel composé par la créatrice : MiniMarjo pour créer l'histoire qui ne doit pas faire plus de 600 mots
- Commencer le récit par "Là, c'est..."
- Ecrire à la première personne du singulier
- Avoir une chute
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Là, c'est moi , Cindy, en train de faire du vélo, au milieu d'un champs, dont j'ignore si c'est du blé ou du seigle, mais en tout cas, comme tu peux le voir, je suis très contente, après tout, je viens résoudre un problème de taille dans ma vie ! Je pédale au rythme des chants des oiseaux qui me suivent, bon ce sont des corbeaux, mais ça compte quand même... non ?
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Bon, ça me travaille vraiment cette histoire de blé ou de seigle, je descend donc de mon vélo pour y voir un peu plus clair, ça tombe bien, il fait vraiment beau ! Au milieu de ce champs d'une variété inconnue, j'avance non sans peine au milieu de toute ces céréales, j'ai même peur qu'un chaudron plein de chocolat vienne me noyer ! Prise de panique je me sauve en vitesse dans les bois se trouvant sur la montagne, la sécurité avant tout !
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Je suis contente ... Toute ces années de scoutisme, entre les chants et les batailles d'oreiller dont la fatale technique du coup vertical du polochon, j'ai appris à me repérer dans les bois.
Ce n'était pas tout le temps comme ça dans ma vie...
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Alcoolique réputée, je parcourais dans la nuit sombre les rues pavées avec comme seule guide ma bière bon marché, ne prêtant guère attention à toute ces personnes sociabilisant les un les autre, j'avance pas par pas dans cette rue, cette rue qui peut être comparée à ma vie plate et où on peut facilement trébucher. Chaque nuit, chaque jour, chaque heure, chaque seconde, je continue d'avancer, de tourner dans ces rues maudites, sans un instant de répit. Pourquoi diable à chaque heure autant de monde, pourquoi autant de son dans l'air, pourquoi je ne peux les entendre... pensais-je, avant de trouver celui qui me comprend, celui qui à su voir en moi plus loin que je n'ai su aller. Cet homme rencontré au coin d'un bar, seul lui aussi.
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On c'est marié à Paris, il a craqué son P.E.L. pour moi, mais cette journée fut merveilleuse, bien que des chinois nous ont pris en photos toutes les minutes... Tant pis ! Il flambait ! Au pied de la dame de fer, il dépensait sans compter, pour moi, si bien que la semaine suivante nous avons mangé que des pâtes sans beurre sans sel !
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Mais j'ai omis quelque chose de sa personnalité, quelque chose d'important, son avarice, c'est ce qui l'a poussé aux dettes, aux emprunts, et finalement m'a laissé avec toute ses créances... Finalement, maintenant, il ne me reste plus que mon vélo avec mon couteau dans le panier, que j'ai fini par laisser au bord de la route, pour regarder, la nuit tombée, les étoiles qui continuent de briller haut dans le ciel, et les souvenirs s'envolent en même temps que la chaleur sortant par ma bouche.
