Chapitre 5

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Coucou tout le monde. Alors, ce n'était pas prévu. Généralement, je publie une fois que je termine d'écrire un chapitre (J'en ai trois d'avance, au cas où je prends du temps de mon côté, histoire de ne pas vous faire patienter des semaines, surtout que je vais bientôt commencer les corrections de A Jamais), mais en relisant les chapitres, je me rends compte que la tristesse est omniprésente (oui, normal, me dirait-on), alors j'avais envie de vous mettre un nouveau chapitre et, je l'avoue, je voulais vous présenter deux nouveaux personnages.

J'espère donc que vous aimerez.

PS : J'ai répondu à vos commentaires du chapitre précédent, sauf qu'il y a dû avoir un bug. Sachez que je réponds toujours ;-)

Bonne lecture et bonne soirée.

Callie LSDQ

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Si je dois qualifier la journée d'hier, le mot chaotique me viendrait en premier. Léni a pleuré une bonne partie de l'après-midi empêchant ses camarades de dormir, Elliot n'a pas voulu me raconter sa rentrée, je me suis fait remarquer par une partie des parents lors de ma crise d'angoisse et je me suis fâchée avec mon meilleur ami.

Avant, cela me serait passé outre, mais aujourd'hui, je n'ai plus envie d'être passive de ma vie, un fantôme dans celle de mes enfants ni un boulet dans celle de mes amis.

Plus maintenant.

Même si je me sens idiote d'avoir mal réagi face aux propos de Thomas, le fait qu'il me croit incapable d'y arriver m'a motivée. Une fois notre conversation écourtée, j'ai pris mes affaires et je suis partie dans la ville la plus proche afin d'éplucher les petites annonces. Malheureusement, un poste dans l'informatique, cela ne court pas les rues.

— Pourquoi ne pas essayer dans un autre domaine ? propose Justine.

J'ouvre la portière arrière et aide Léni à monter dans la voiture, mon portable calé sur mon épaule. Une buée se forme devant mes lèvres lorsque je reprends mon souffle. Le froid s'installe de plus en plus tôt cette année. D'ici peu, les routes seront gelées. Savoir que je serai amenée à rouler sur une savonnette ne me conforte pas dans l'envie de trouver un job à plusieurs kilomètres de là.

— Parce que je ne sais rien faire d'autre, réponds-je en m'engouffrant derrière le volant. Tu veux que je demande dans quelle branche ?

— Aucune idée, mais Seb me dit qu'un petit boulot dans ton village vaut mieux qu'un gros à l'autre bout du département. Il n'a pas tort.

Je hoche la tête même si elle ne peut pas me voir. Trouver du travail à côté de chez moi serait une véritable aubaine. En période de neige, je pourrais y aller à pied juste après avoir déposer les enfants à l'école. Ils seront contents de lancer quelques boules lors du trajet. Ils rigoleront, joueront ensemble, et leur joie sera contagieuse.

Oui, voilà une très bonne idée. Seulement...

— Comment trouver un travail dans un village comme le mien ? Il n'y a pas grand-chose.

— Commence par te renseigner à la mairie. Ils ont peut-être des offres d'emploi. Essaye de papoter un peu avec eux, de te présenter et surtout, ma chérie, de ne pas paniquer. Avec un peu de chance, ils garderont ton CV et t'appelleront à la moindre occasion.

— Maman, on y va quand ?

Je lève la main afin d'écouter les recommandations de mon amie, sauf qu'en quelques secondes, les deux s'y mettent. M'étant impossible d'entendre plus, je prends congé.

N'oublie pas de vivre [SOUS CONTRAT D'ÉDITION] Where stories live. Discover now