Who I Am - A The Walking Dead fanfiction

4. Dale

Passé environ un mois dans ce camp, je connaissais à peu près tout le monde et j'avais échangé des "paroles" avec presque tous, même si cela impliquait des grognements et des moqueries.

J'avais échangé de nombreuses fois avec Glenn, le jeune coréen étant avenant et comprenant mes limites. J'avais failli m'étouffer avec mon eau quand j'avais appris qu'il ne faisait que livrer des pizza avant tout ça.

Morales et sa famille étaient discrets, enfin surtout sa famille. Et Jim était un type cool mais j'avais eu peu de contacts avec eux.

Andréa était ce genre de fille que je détestais avant l'apocalypse. Et même maintenant, j'avais du mal. Sa sœur quand a elle, se nommait Amy. Amy. Le diminutif d'Amina. Je trouvais toujours un prétexte pour ne pas m'approcher d'elle.

Je haïssais Ed Peletier. J'avais vu très peu de temps après mon arrivée ce qu'il faisait à sa femme et à sa fille.

- Les types dans ton genre, je les crève, lui avais je sorti un jour.

Il ne m'avait pas prise au sérieux et il avait rigolé, le connard, sans savoir de quoi je parlais. C'était la seule phrase que je lui avais sorti, et je m'étais contrôlé, comme jamais auparavant.

Carl restait Carl. Il était moins dans mes pattes mais restait très présent dans mon rayon d'action et mon espace personnel. La seule fois où j'avais réellement adressé la parole à Lori , ce fut quand je lui ai ramené son fils par le bras, le gamin avait "emprunté sans me demander" mon couteau, comme il l'avait justifié. Elle avait promis que ça ne se reproduirait pas. Mon œil...

Shane qui m'avait trouvé dans les bois, restait distant avec moi, mais ça ne me dérangeait pas outre mesure. Ce type était étrange, le genre à faire de sale coups par derrière, et je n'aimais pas ça venant d'un homme qui flirtait beaucoup avec Lori et qui passait beaucoup de temps avec Carl. Même si le gamin était exaspérant, je ne voulais pas qu'il ne lui arrive quelque chose de grave à cause de Shane "le mec louche" .

Daryl et moi étions souvent à l'extérieur du camp, à chasser pour sa part et éliminer les rôdeurs pour la mienne. Pendant ces moments, on était tous les deux silencieux et quand on rentrait au camp, je passais le plus clair de mon temps avec lui, même sans parler. On ne savait rien du passé de l'autre, mais ça n'avait pas d'importance.

Merle quant à lui, m'évitait dès qu'il le pouvait depuis notre discussion. Dès que nos regards se croisaient un temps soit peu, je n'arrivais pas à définir son expression comme gênée, énervée ou apeurée. Dans tout les cas, il détournait toujours les yeux, prétextant être appelé au loin, même si personne ne voulait de lui quelque part.

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Le fait d'être en froid avec l'un des deux seuls types qui me ressemblaient dans le camp m'exaspérait. Je voyais bien qu'il était quelqu'un de brisé, toute personne avec ce caractère l'était, je le savais d'expérience. Mais il ne voulait pas le montrer.

J'avais demandé à Daryl si avant que je n'arrive, il s'isolait déjà pour manger le soir, seul avec son petit feu et sa nourriture. Le chasseur avait répondu que non, Merle aimait s'incruster devant le feu commun et embêter jusqu'à l'énervement les gens autour de lui. J'ai alors compris que c'était parce que j'étais devant le-dit feu le soir qu'il s'éloignait.

J'étais décidé à engager de nouveau la conversation, comprendre son problème et la distance qu'il avait mis entre nous seulement après quelques paroles échangées. Même s'il fallait que je lui dise ce qu'il voulait pour qu'on se parle, j'étais prête.

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- Y'a vraiment pas d'alcool dans c'te boîte de conserve...