Chapitre I - Les coquelicots dansaient

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Les paysages défilent devant mes yeux à une vitesse déconcertante

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Les paysages défilent devant mes yeux à une vitesse déconcertante. Je n'ai même pas le temps de m'imprégner de chaque détails que m'offre la vue à travers la petite fenêtre teintée à ma droite dans la voiture rouge de ma mère.

Cela fait maintenant plusieurs heures que nous avons pris la route en direction de ma ville d'enfance, Carlton. Carlton est une ville assez atypique par son cadre différent de ce qu'on peut voir. D'ailleurs, ce n'est pas vraiment une ville mais plutôt un petit village. Vous savez les villages où tout le monde se connaît depuis toujours et où les rumeurs fusent aussi rapidement que la vitesse de la lumière. Ça ne m'étonnerais pas à notre arrivée si nous voyons nos anciens voisins nous accueillir à bras ouvert.

Carlton est un village que je chérie, c'est une petite perle pour tout amateur de photo ambulant. Étant un village se situant au autour d'un petit plateau montagneux, nous avons le droit à des couchés de soleil plus indescriptibles par leur beauté de couleurs les un que les autres. Habituellement les gens aisés préfèrent se situer vers le sommet de cette petite montagne pittoresque charmés par les paysages s'y offrant et le calme omniprésent. C'est un havre de paix, un havre de paix très chère d'ailleurs.

Pour les gens comme nous, c'est à dire vivant convenablement sans plus, nous vivons plus en bas de la montagne. Néanmoins nous avons de la chance d'être un peu en hauteur nous -me- permettant de faire de jolies clichés de nuit ayant comme prise de vue le contre bas illuminé par les petites maisons typiques de la ville. Certes quand j'ai quitté ma petite ville, je n'avais qu'une douzaine d'année maximum, je n'étais pas une professionnelle de la photo. Mes photos étant souvent flou par mon manque de pratique mais ce que j'aimais dans ses moments comme ça quand il fait nuit et que nous décidions de « shooter » les étoiles du villages en bas, c'était mon père.

Mon père a toujours été un modèle pour moi comme j'étais un modèle pour lui. J'étais passionnée par sa passion. Émerveillée par ses instants capturés qui sont d'une beauté sans nom. Mon père a été un photographe très répandu dans notre région, on lui a souvent demandé ses services pour de grands événements que l'on doit graver. Mon père était prédestiné à avoir un talent dans la photographie, il a toujours aimé prendre des photos même petit me disaient mes grands parents lors d'une veillée en souvenir de mon premier amour de petite fille. Je n'ai pas de honte à vous avouer que j'aimais énormément mon père, nous avions une relation très fusionnel.

Mes pensées commençant à me peser sur le cœur s'envolent rapidement quand j'aperçois  à ma droite le fameux champs de coquelicot ornant les derniers mètres d'autoroute, jusqu'au petit panneau nous indiquant que nous sommes enfin arrivées. Je regarde les derniers coquelicots virevoltant doucement indiquant qu'il fait légèrement froid en cette fin de journée. Je ne pu esquisser un sourire en me tournant vers ma mère. c'est une sublime femme, elle a une beauté que malheureusement je n'ai pas totalement hérité. Malgré sa petite taille, ses yeux en amande aux reflets verts marronnés s'accordaient parfaitement à sa chevelure mi courte brune qui orne son visage légèrement arrondis l'a rajeunissant qui fait qu'on ne sait jamais du premier regard qu'elle est son âge. Elle se maquille que très peu, elle n'en avait pas besoin à vraie dire.

J'ai toujours été fasciné par mes parents et même si ce n'est pas très gentils de l'avouer, depuis le décès de mon père, j'ai découvert que ma mère avait aussi cette fragilité en elle et pourtant elle a su être forte. Cette petite fragilité a rendu ma mère forte, elle aimait mon père d'un amour sincère et pourtant elle n'a pas cessé de vivre. Elle savait que mon père n'aurait pas supporté de savoir ma mère triste se lamentant de sa perte. Ils étaient des âmes sœurs, je n'ai jamais vu quelqu'un aussi amoureux que ses deux là. J'espère qu'un jour, je suivrais leur exemple et vivra un amour aussi profond.

Mon père souffrait d'un souffle au cœur depuis tout petit. Jeune, un souffle au cœur est sans gravité mais plus le temps passe, plus il devient entêtant. Mon père devait subir une opération pour essayer de "réparer son cœur".

" Papa ... pourquoi tu vas te faire opérer au cœur, avais-je demandé assis en face de lui tout en serrant une grosse peluche qu'il avait gagné pour moi.

Il n'eu pas le temps de répondre que je l'avais coupé innocente comme j'étais pour continuer à trouver une explication.

Maman a cassé ton cœur ? je vous ai entendu vous disputer hier avant de partir au collège... tu sais moi aussi je peux réparer ton cœur. Dit moi ce que je dois faire Papa ? Je te promet de soigner ton cœur.

A cette instant, je ne comprenait pas pourquoi mon père était aussi ému par mes mots et cette dite dispute n'était rien d'autre que ma mère qui avait peur pour son tendre époux. Je me souviens qu'il m'avait proposé de s'asseoir à ses cotés et je me souviens qu'a cette instant, je me sentait protégée à ses cotés me délectant de son parfum à l'orange.

Zoey, me disait t'il tout en caressant mes cheveux blond très froncé. Ce n'est rien tu sais, les médecins sont très compétents. Ils vont juste réparer mon cœur, il n'est pas cassé car il a explosé d'amour. Je t'aime ma petite Zozo maladroite et j'aime énormément ta maman, je vous aime tellement que mon cœur n'a pas tenu.

Je me souviens alors d'avoir éclater de rire, un rire d'enfant heureux. Je ne comprenais pas trop ce qu'il me disait, je ne savais pas les vrais raisons. Il me chatouillait jusqu'à que je le supplie d'arrêter et lui promet de préparer des cookies comme il les aimait avec maman. "

Rapidement quelques jours plus tard, après avoir passer des moments anodins et remplies d'amour à trois, ce fut les derniers. Il m'avait promis qu'après ma journée d'école, je le reverrais et qu'il me donnera encore plus d'amour qu'avant - et un petit cadeau -. J'avais hâte de le revoir.

Malheureusement, mes grands parents étaient venus me chercher après la récréation et ne n'avait pas compris pourquoi ma directrice avant d'enfin me lâcher après m'avoir convoquer dans son bureau avait cette air si triste collé sur son visage d'habitude sévère.

Il avait fait un AVC peu avant qu'on le prend en charge pour " réparer son cœur".

Le destin n'a pas eu raison de lui, il était si près du but, si près de vivre enfin une vie remplie de sport et d'autres activités dont il ne pouvait pas faire à cause de son cœur malade. J'étais trop jeune pour perdre mon père, je l'aimais trop pour ça. Une larme perle sur mon visage aux traits légèrement arrondis, on pouvait dire que j'avais le parfait mélange de formes de visages de mes deux parents.

Je repris une nouvelle fois conscience et remis pied à terre en essayant de me changer les esprits et regarde ce ciel légèrement assombris où déjà nous pouvons apercevoir des couleurs orangées apparaître à l'horizon. Je suis surprise d'apercevoir notre ancienne maison en face de moi. Ma mère est déjà sortie pour s'étirer un peu n'en pouvant plus d'avoir autant conduit. C'est vraie que ça change de ses trajets maison-école au bout de la rue quand elle était enseignante pour les touts petits. Je sorts enfin à mon tour de la ferraille rouge et me mis à fixer cette maison abritant tout mes souvenirs heureux comme destructeurs.

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Notes d'auteur :

Hellow ! Et ouiiii je poste enfin le premier chapitre haha ! J'espère qu'il vous a plu hehe n'hésites pas non plus à répondre à mes petites questions comme ça j'ai ton avis sur ce que tu en penses ♥️

Que penses-tu de Zoey ?

Et de ses histoires de familles ?

Aimes tu cette écriture ? Trouves tu des défauts ? Un truc te plaît pas ? Dis moi haha

N'hésites pas à partager mon histoire comme ça je suis motivée haha allez bisous et merci d'avoir lu !

L'instant intemporelWhere stories live. Discover now