Chapitre V - L'optimiste des couleurs

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Mes paupières s'ouvrent contre ma volonté en cette matinée qui ne fait que de commencer

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Mes paupières s'ouvrent contre ma volonté en cette matinée qui ne fait que de commencer. Je soupire longuement en étouffant un petit cris contre le coussin quand mes yeux brûlent - sans exagération - par la lumière artificielle provenant de ma chambre. Je me maudis à cette instant et essaye de me redresser ou plutôt je rampe vers mon téléphone posé sur la table de nuit pour lire l'heure et passer un peu de temps dessus, je dois l'avouer. Je baille longuement en regardant l'heure affichée si contre ; 8h36. Il est tôt, beaucoup trop tôt pour moi.

Une fois que mes yeux se sont habitués à cette lumière artificielle sortant d'une lampe au décoration Mickey, je soupire en me tournant dos contre le lit afin de me remémorer cette nuit. Une nuit gorgée d'émotion, une nuit que j'aime bien au final. La nuit permet de réfléchir et permet de vivre plus intensément toutes les émotions qui nous traversent. La mélancolie et la nostalgie avaient pris possession la majorité de mon être et m'a transporté littéralement dans une seconde réalité qui n'est qu'autre que mon passé.

Après avoir gesticuler dans mon lit afin de trouver une position qui me garde au chaud sans non plus être sous ma couette, je sentis alors quelque chose de froid contre moi et me rappelle alors que c'est le Polaroid de mon père que j'avais négligé en le posant à mes cotées. Je souris alors amusée en redécouvrant le cliché que j'avais fait de la veille et me décide à sortir de mon lit en posant mon porte bonheur et ainsi que la photo sur la table de nuit histoire de ne pas écraser ou pire casser le polaroid.

Je descend alors en baillant vers le rez de chaussée fatiguée de m'être levée bien trop tôt en ce début de week-end. Néanmoins, je me dis que c'est pas si mal de profiter pleinement et entièrement d'une vraie matinée et non de me lever vers 10h30, ce n'est qu'un détail pourtant c'est ce qui fait la différence entre une journée qui se dit productive et longue d'une journée banale un peu rapide quand on a pas fait ses devoirs alors qu'on est dimanche soir. Je souris doucement en descendant les marches de l'escalier et arrive vers le salon. Je remarque ma mère et ma grand mère, déjà en train de déjeuner en étant assise sur le canapé, café en main et petit gâteaux de la veille posé sur la table basse.

Ma grand mère et ma mère même si elles ne sont pas liées par le sang, étant donné que ma grand mère vivant ici est la mère de mon papa, sont très proche même plus que sa propre mère, une maman de cœur. Ma grand mère du coté de ma maman a beaucoup déçu ma mère quand elle était plus jeune. Elles ne se haïssent pas mais on sent toujours cet air glacial passer entre elles quand elles sont dans la même pièce. Il suffit d'une mère trop terre à terre malgré qu'elle a eu raison et de sa présence invisible dans les moments les plus important pour ma mère, pour que ça les conduis vers une certaine médisance entre elles. Dans ses moments important, Lina ma grand mère paternelle a été d'une grande aide pour ma mère que se soit pour leur mariage ou même ma naissance quelque peu mouvementée.

Je viens déposé un petit baiser sur leurs joues, d'ailleurs ma mère me regardait avec des grands yeux preuve qu'il est rare que je me lève aussi tôt en week end. Je finis alors après quelque minutes de discussions à me diriger vers la cuisine avec un petit sourire mélancolique pour me servir un petit déjeuner. Je remarque alors que la porte de la petite terrasse vitrée est ouverte, munie de mon café latté et d'un petit bout de cake au yaourt, je rentre dans la terrasse et regarde mon papi lire sur sa tablette de lecture un livre. Doucement pour ne pas déranger ce petit instant paisible auxquelles il a fuit ,je suppose, connaissant bien que les deux autre femme de la maison sont des vraies pipelettes. Je m'assois alors en profitant du calme moi aussi en regardant le jardin de famille que je n'avais pas revu depuis la veille.

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