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Partie 3

Rachid: je vais aller commander le dîner.

Moi: prend moi la même chose que toi.

Il sort de la chambre pour aller dans le salon. Qu'est ce que je m'ennuie, j'ai pas envie de sympathiser avec mon futur mari, il m'inspire rien de bon. On toque à la porte, et quelques minutes plus tard Rachid arrive avec le dîner.

Rachid: pour le mariage, tu veux faire quoi ?

Moi: rien d'exceptionnel.

Rachid: tu penses à te détresser, la coiffeuse aura du mal avec ça.

Moi: je viens à peine de me tresser.

Rachid: je te dis juste ça parce que y aura plein de paparazzi et ta tête risque de se retrouver dans des magasines et aussi des journaux.

Je laisse tomber ma fourchette, on m'a jamais dit qu'il était connu. Je mange vite, j'ai bien failli m'étouffer. Je pris mes ciseaux dans mon sac et coupe les pointes des mèches qui étaient brûlées. Je faisais bien attention pour ne pas couper mes cheveux. Quand je finis j'attache tout en haut et commence à me détresser.

Rachid: tu veux de l'aide ?

Moi: tu sais comment on fait ?

Rachid: non mais je sens que je vais assurer comme d'habitude.

Il s'assoit derrière moi, et comme j'ai l'habitude que ma mère me détresse, c'était instinctif que je m'asseye par terre, il prit une mèche et je sentais qu'il faisait n'importe quoi.

Moi: tu pourrais au moins éviter d'arracher mes cheveux.

***

Je descend de la voiture, mes chaussures à la main, Rachid m'avait tellement pressé que je n'ai pas pu porter mes chaussures, il m'aide à me tenir debout parce que le sol était brûlant, je monte sur ses pieds.

Rachid: si mon père te trouvait comme ça il allait faire un AVC.

Il mit un pied à genou et me tire dessus, je me retrouve assise sur son genou, j'enroule mes bras autour de son cou et il me porte mes chaussures.

Rachid: on y va.

J'hoche la tête et un garde nous ouvrit la porte, un homme en qamis vient nous accueillir, dès que je rentre dans l'immense maison, j'entendais la voix de ma mère. Nous passons le hall et arrivons dans le salon, ma mère était dos à moi. Je m'éclaircis la voix et elle ainsi que les personnes autour d'elle tourne le regard vers nous.

Maman: ah Nailah vous êtes là.

Je souris et vais saluer toutes les personnes présentes.

Rachid: baba, comment tu vas ?

Lui: alhamdoulillah, je me porte bien.

Il part vers une femme et la prend dans ses bras. Il salue le reste des personnes et vient se mettre près de moi, je me retrouve au milieu de lui et ma mère.

Son père: votre fille est très belle, mashallah.

Maman: merci, elle ressemble plus à son père qu'à moi.