Tag d'Emilius

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Bon : je pense que tout est dit dans le titre. Merci à EmiliusPDL pour m'avoir coltiné  pour ce tag : ça fait toujours zizir de faire des FAQ alors qu'on aurait pu se répondre en MP ! x)

Plus sérieusement, les questions sont assez intéressantes, donc je m'y mets de suite :

1. T'arrives-t-il de t'auto-censurer quand tu écris ?

Personnellement, je n'en vois pas l'intérêt. Si mon récit n'est pas approprié pour un jeune public, il me suffira de cocher la case "public averti" avant de poster, tout simplement.

2. La littérature peut-elle changer le monde ? Si oui, aimerais-tu que ce soit le cas pour ce que tu écris et dans quel sens ?

La littérature a déjà changé, change, et changera toujours le monde. Les mots sont des armes, et nos lecteurs nous transmettent les munitions. Par exemple : la lettre "J'accuse" d'Emile Zola l'a déjà fait, et elle a complètement bouleversé le destin d'une nation entière ! Si après ça, on ose me dire que la littérature ne peut rien changer, je veux bien m'arracher un orteil.

Concernant mes récits, ce serait un réel honneur d'inspirer, voire de changer la face du monde de part ma plume ! Je suis bien loin de ce résultat, certes, mais il faut avouer que cela me ferait très chaud au cœur de pouvoir le constater un jour.

3. La littérature peut-elle changer l'Homme ? Si oui, comment l'a t-elle changé ?

Même réponse que pour la question 2 (en remplaçant "le monde" par "l'Homme"). Je suis  vachement efficace, quand-même ! x)

4. Le manichéisme est-il forcément un défaut ?

Aïe ! Question compliquée...

Le manichéisme est un code trop souvent vu dans la littérature et, bien qu'il soit beaucoup trop utilisé dans toute forme de média (même si la tendance en ce moment est de briser ce cliché par des œuvres présentant des personnages ni tout blancs ni tout noirs), s'il est extrêmement bien utilisé, cela peut même être plus une qualité qu'un défaut ! Bien que ce soit très difficile d'en faire un bon point, je reste dans l'optique qu'il est toujours possible d'en faire quelque chose qui ne soit pas forcément dérangeant, voire positif dans certains cas.

Je pense notamment à la licence de jeux-vidéos Infamous, qui nous présente du manichéisme bien amené, et qui nous apporte deux fins bien distinctes en fonction du "côté de la force" qu'on choisira. Je pense également que le fait de pouvoir faire un personnage "neutre" aurait pas mal failli à la crédibilité de notre personnage, et que cela aurait été moins prenant que d'avoir à choisir entre ces deux voies. 

Nous pouvons également citer Star Wars, avec ces fameux côtés (lumineux et obscur) qui en font un parfait exemple de ce que peut être du bon manichéisme (bien que mon personnage préféré -Han Solo- ne soit pas manichéen du tout).

5. Comment te sens-tu quand tu écris ?

Dans ma bulle. Tout en remplissant d'encre cette page, je suis transporté dans ce récit, et cela me permet de m'évader un peu de ce quotidien. Je suis extrêmement bien dedans, et je ne voudrais sortir d'ici pour rien au monde... bien que toute bonne chose ait une fin...

6. Quels sont les mots que tu préfères et aimes le moins en français ?

Mes mots préférés : Tolérance, Imaginaire, Liberté, Respect et Amour.

Mes mots détestés : Irrespect, Conformisme, Discrimination, Injustice et Mépris.

7. Faut-il être un(e) bon(ne) lecteur(trice) pour être un(e) bon(ne) auteur(e) ?

Et à cela, je répondrais : "faut-il savoir lire des partitions pour être un bon musicien ?" Vous pensez que oui ? Et bien laissez-moi vous répondre "Improvisation Musicale" (courante en Jazz), ainsi que "Bruce Springsteen", qui ne savait pas lire des partitions au début de sa carrière.

Comme tout art, on n'est pas forcément obligé d'être formé pour avoir du talent pour ce dernier. Ce dernier est souvent inné et, bien que de se renseigner sur les créations extérieures est un plus non négligeable, il n'est pas impossible d'être un(e) bon(ne) auteur(e) sans être un(e) bon(ne) lecteur(trice).

En bref : c'est un gros plus, mais ce n'est pas indispensable.

8. Si un roman se situe à une époque où les discriminations sont courantes, faut-il les minimiser ou, au contraire, les appuyer ?

Tout dépend de ce que veut transmettre l'auteur à son public. Car oui : nous vivons actuellement dans une époque où les discriminations sont courantes, mais cela ne veut pas dire que nous en parlons dans tous les textes qui sont contemporains.

De même : si une discrimination quelconque est exposée dans un récit, il est à l'écrivain seul de décider s'il prend le parti pris de les appuyer afin de brusquer le lecteur et de le faire réfléchir ou, au contraire, de minimiser cela afin de, peut-être, amener une réflexion plus subtile.

9. Faut-il décrire avec exactitude les lieux ou plutôt ne pas dire la réalité et la suggérer ?

Encore une fois : tout dépend de ce que l'auteur veut transmettre à son lecteur. S'il veut tenter une approche très réaliste en faisant beaucoup de descriptions détaillée avant de se focaliser sur ses personnages, libre à lui de le faire. Et s'il veut plutôt mettre cet aspect de côté afin de mieux se pencher sur les protagonistes, on ne le retiendra pas non plus.

Chaque auteur a sa propre pâte artistique, et je ne pense pas qu'il y ait de "bonne" ou de "mauvaise" façon d'appréhender les choses avec la plume. En bref : faites ce que vous voulez, les loulous ! ^^.

10. T'interdis-tu d'écrire dans certains moments où tu es dans un état d'esprit particulier ?

J'écris quand j'en ressens le besoin : les sentiments et les effets secondaires passent à côté.

*Drop the mic*

11. Certains disent que les premiers romans sont nés d'une révolte. Penses-tu que c'est vrai ? Si oui, contre quoi te révoltes-tu ?

Ce qui est bien avec ce genre de question, c'est qu'on peut aller sur Wikipédia vérifier cette information ! x)

Plus sérieusement : chaque innovation est, en quelque sorte, une "révolte". Le style romanesque évolue avec nous, et chaque auteur apporte sa petite pierre "révolutionnaire" à l'édifice. Donc oui : on peut parler de "révolte par l'innovation", dans ce cas.

Et pour répondre à la dernière question, je me révolte souvent contre toute forme d'injustice et de discrimination dans mes textes. Je déteste l'irrespect, et j'en parle souvent lorsque j'écris.

12.  Un livre peut-il être dangereux ?

"Les mots sont des armes", et le terrorisme est toujours possible. "Mein Kampf" en est le meilleur exemple, en transmettant des idées fanatiques et discriminatoires dans son récit.

Voilà voilà ! Les questions sont finies ! ^^.

Finalement, c'était plutôt cool. J'en referais peut-être un, si on me tague de nouveau et que les questions sont aussi intéressantes...


Sur ce, comme c'est la tradition et que je suis curieux de voir vos réponses, je tague JustRaeen  parce que tu es une personne fort intéressante, PumpkinMary, parce que je ne connais pas une personne aussi adorable et bloodaki   parce que tu es un mix de ces deux qualités. Bonne chance à vous ! ;)

Et pour les autres : passez une bonne journée, tout simplement. Ma première oeuvre arrive bientôt, donc soyez patients. Ciao !


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⏰ Última actualización: Aug 06, 2018 ⏰

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Grimoire d'un archange qui n'a plus rien à faire de ses journées.Donde viven las historias. Descúbrelo ahora