Chapitre 13

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Ombre d'Écorce s'arrêta net et jeta un œil derrière lui. Tempête de Crachin l'ignorait. Elle semblait à la fois vexée et triste. Elle lui accordait tant d'importance que ça ? Il regretta ses paroles, jeta un dernier regard à la guerrière avant de sauter dans la tanière des guerriers et de s'y rouler en boule. À sa plus grande surprise, Pétale d'Oeillets ne lui en voulait pas autant que sa sœur, puisqu'il le rejoignit un peu plus tard. Il changea son air désolé à un sourire moqueur. 

- Tu te moques de moi ? soupira le guerrier brun, soudain vexé. 

- Non... s'offusqua t-il. Au pire tu t'en  fiche de Tempête de Crachin puisque t'aime Lune d'Ombre... s'esclaffa t-il. 

Son ami ne pût s'empêcher de laisser échapper un sourire. 

- Cervelle de souris... le taquina t-il. 

Le sourire du guerrier blanc s'effaça soudain et il commença à battre de la queue d'énervement. 

- Quand même, c'était pas cool ce que t'a dis. Tu savais très bien que ma sœur t'aimait. Et n'essaie pas de le nier, même un nouveau-né pourrait te le faire savoir. 

Le matou brun fixa ses pattes, et son ami se leva aussitôt, s'ébroua et lui jeta un regard emplit d'animosité avant de sauter dehors. 

- Pfff... soupira le guerrier, seul dans sa tanière. 

Il fut persuadé que ses amis ne lui reparleraient pas de si tôt, et n'avait plus qu'un objectif en tête : se venger du Clan du Tonnerre. Il mit une patte dehors et scruta les alentours. C'était presque désert. Il y avait juste le chef qui parlait avec la guérisseuse. Il passa discrètement en se cachant de temps à autre derrière les tanières et pût s'enfuir du camp sans être repéré. Il traversa le territoire en trombe et prit un petit chemin appartenant au où au Clan du Vent où l'attendaient les solitaires, qui l'accueillirent avec un sourire. Pour lui, c'était plus que des simples chats, mais bien ses amis. Il se précipita vers eux.

- Représailles ! s'écria Châtiment en courant vers lui. Tu es revenu ! 

- Quand est-ce qu'on attaquera le Clan du Tonnerre ? s'enquit Vengeance.

Le guerrier brun haussa les épaules. 

- Rien ne presse, répondit son frère. 

- Oui, mais, je voulais savoir quel était le plan. 

- D'abord, il faudrait tuer le chef, proposa le matou brun. 

- Dérober ses neufs vies d'un coup ?! s'étonna la solitaire. 

- C'est comme avec le chien... répondit-il en sortant ses griffes. 

Derrière les broussailles il eut un craquement. Une femelle bleue-grise en sortit, les sourcils froncés. 

- J'ai tout entendu ! 


Fléau, le dernier châtiment [abandonné]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant