Laissez

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L'ennui lentement m'englouti
Depuis que le sablier s'est cassé
Les grains de Temps ne cessent de tomber
Remplissant lentement les méandres de mon esprit

Le monde au ralentit
Même mon piano ne fait plus de bruit
Malgré la force sur ses touches bien aimées
La musique n'a plus de bruit

Lentement je me noie
Sous les vagues de chaleur
Qui alourdissent mon cœur
Lentement je me noie

J'ai creusé ma propre tombe
Pour pouvoir m'y enterrer
Je ne suis qu'une ombre
Malmené par mes pensées

Et je prône la folie
Dans ce monde cartésien
Car elle seule dans cette vie
Me rappelle ce qu'est l'humain

Dans cette prison dorée
Dans laquelle je me suis enfermée
Donc j'ai jeté la clé au loin
Ne la croyant pas nécessaire à mon destin

Je suis devenu claustrophobe
Lentement je monte vers l'aube
Et figé devant, tous ses gens
Qui se meure tellement lentement

J'espère la voir tomber
Et avec moi, la cage se briser
Mais la chaîne est trop forte
Et se clôt lentement la porte

J'essaye de crié
Mais ma voix, elle, s'est envolée
Que quelqu'un m'aide avant la fin
Mais le sable de l'ennui coule à petits grains

Rarement je désespère
Mais je commence à manquer d'air
L'humanité est tellement cruel
Elle a arraché les dernières plumes de mes ailes

Le silence devient harmonieux
Et je ne peux m'empêcher de fermer les yeux
Et dans le vacarme d'un dernier soupir
J'entends les parois de ma cage, se détruire

Et je tombe...

Car personne ne sait que j'existeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant