Les réseaux

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Au départ, tout était "normal". 

Et puis un jour, j'ai téléchargé quelques applications, considérées comme étant des "réseaux sociaux" (type Messenger, Snapchat, Facebook, Instagram...).

Ça, c'était au début, car deux, trois jours après, ça a dégénéré. Je recevais des insultes de la part de différents internautes et autres personnes que je connaissais parfois. Beaucoup étaient des personnes inconnues, d'autres étaient des élèves de mon collège, notamment des élèves de ma classe, que je croyais sympas.

On m'insultait de tous les noms d'oiseaux existants pour une fille. Pas besoin de les citer, tout le monde en connaît au moins un. Ce qui me chagrinait le plus, c'est que je ne comprenais pas pourquoi ils avaient tous autant de haine envers moi.

À plusieurs reprises, je demandais pourquoi ils m'insultaient, sans réponse. Je serais bien allée les voir, mais on était en vacances et je ne connaissais aucune de leurs adresses. Cela m'embêtait.

Une fois les vacances terminées, je suis allée les voir et ils m'ont rejetée, aucune réponse non plus sur les réseaux. Cela commençait à m'agacer, même si je ne recevais plus aucune insulte. Néanmoins, au bout d'une semaine d'arrêt d'insulte verbale, je commençais à oublier les mots blessants que certains ont put me dire.

Et ça a repris. Les mêmes personnes, les mêmes paroles, les mêmes applications. Je bloquais tous ceux qui m'insultaient, mais ne voulant pas les dénoncer, quand il fallait ajouter une cause, je mettais que c'était pour dérangement.

Sauf qu'après ça a dégénéré, car mes blocages leur ont été signalés, et ils se sont révoltés. Leurs insultes continuaient, avec d'autres comptes. Plus le temps passait et plus les insultes étaient violentes, pleines d'intentions malveillantes.

Je n'en parlais pas à mes parents, de peur qu'ils me privent de tout et qu'ils me posent trop de questions. Même mon petit copain, Yoan, ne le sait pas. Enfin, je pense qu'il s'en doute un peu quand même. Les nouvelles, rumeurs, scoops vont vite sur les réseaux sociaux... TROP VITE.

Ne t'inquiète pas pour moiWhere stories live. Discover now