*
Moi: amine.

Maman: amine.

Je me lève et m'assois sur le lit. Elle reste sur sa natte avec son chapelet.

Maman: ma fille il est temps pour toi de partir.

Moi: de partir où ?

Elle se leva de sa natte et la plia avant de déposer son chapelet sur sa commode. Elle s'assit à côté de moi.

Moi: de quoi tu parles on m'a donné une bourse à l'étranger ?

Maman: oui et non.

J'arqua un sourcil et la regarda incompréhensible.

Maman: tu sais ton père et moi avons pris une décision il y a très longtemps c'était avant que tu ne naisses. Ton père était un homme très ambitieux *sourire* il ne voulait que du bonheur à son fils ou à sa fille et nous avons rencontré le père de ce jeune homme *son regard s'assombrit* nous étions tellement heureux d'avoir un enfant et nous voulions le meilleur pour lui ou elle. Alors Hassan nous a proposé une condition non enfaite il l'a proposé à ton père et j'en fus au courant après ta naissance.

Moi: mais maman pourquoi tu me racontes ça, papa te manque t'il ou...

Maman: ils se sont mis d'accord pour te marier si c'est une fille et d'offrir une certaine somme si c'était un garçon. Ils ont signé un accord et une fois qu'on su que t'étais une fille t'étais déjà promise à son fils. Ton père me mit au courant de cet accord deux jours après ton baptême j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps pour savoir pourquoi avait-il fait ça mais il n'a jamais avoué. Je ne pus *éclata en sanglots* rien faire d'autre que d'accepter sa décision il m'en parla comme pour me dire qu'à l'âge de 20 ans tu devras partir avec son fils qui était lui même venue. Mais ton père nous a quitté et maintenant tu dois partir dans deux jours. Je suis désolé.

Je la regardais difficilement, je voyais floue à cause de mes larmes. Elle essaye de me toucher la joue mais j'esquive sa main.

Moi: ne me touche pas.

Maman: comprends moi ma fille je n'y pouvais rien.

Moi: si tu pouvais lui faire entendre raison, tu aurais dû lui parlais. Tu ne sais rien des intentions de CET HOMME...

Maman: COMMENT VOULAIS TU QUE JE M'INTERPOSE SI JE NE CONNAIS MÊME PAS LA RAISON DE LEUR ACCORD.

Moi: JE NE TE RECONNAIS PAS MAMAN TOI QUI A TOUJOURS LE DERNIER MOT, TU AS OSÉ GÂCHER MA VIE, TU M'AS ENLEVÉ LE CHOIX DE L'AMOUR, TU ME DÉÇOIS MOI TON UNIQUE FILLE TU AS OSÉ LAISSER PAPA DANS CES BAILS A LA CON. JE TE DETESTE LUI ET TOI. JE VOUS HAIS TU MÉRITES PAS D'ÊTRE MA MÈRE.

Je me lève de son lit et elle fit pareille avant de me giffler. Je repris l'équilibre et la regarde avec haine.

Moi: tu as levé la main sur moi. Maman. Tu M'AS TAPÉ.

Maman: OUI JE L'AI FAIS PARCE QUE TU N'AS PAS LE DROIT DE ME MANQUER DE RESPECT. NI DINSULTER TON PÈRE.

Moi: tu cachais bien ton vrai visage.

Maman: douma sa morom Nailah meytouma. (Je ne suis pas ta pote Nailah fais attention à moi)

Je lui lança un regard noir avant de partir dans ma chambre. Je maffale sur mon lit et éclate en sanglots.

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