chapitre 2

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Moi : Hum ... Hey ? Je sais pas si tu te souviens de moi. Tu sais ? Celle qui t'as remballé parce qu'elle était de mauvaise humeur ? Raght, dit comme ça, je suis pire qu'horrible. Enfin bref, je voulais juste m'excuser. C'est un peu compliquer en ce moment et t'es mal tomber. Pardon. Bye.

Je soupire en posant mon portable sur le plan de travail, là où j'étais en train de déjeuner tranquillement avec la musique dans les oreilles. La musique... Quel beau moyen d'échapper à tous nos soucis et en même temps de libérer nos sentiments à travers celle-ci. On peut y décharger ce poids sur les paroles ou à travers le son qu'elle produit, nous libérant ainsi. Du moins, c'est mon point de vue. Tout le monde ne peut pas être d'accord avec moi, comme ceux qui pensent que la musique n'est simplement qu'un son rythmé produit comme ça, pour divertir les gens. Ça me fout souvent le seum quand j'entends ça, mais bon.

Mon portable sonne un message et je le prends.

Inconnu : Hey, c'est rien t'inquiète  Je comprends. Si tu veux parler, tu peux le faire...

Moi : Je te connais pas, je vais pas te dévoiler ma vie quand même ?

Inconnu : On dit que c'est souvent plus facile de parler de ses problèmes à un inconnu, parce qu'on peut avoir son avis sur la situation... Du moins, moi je le dis !

Moi : Et qui me dit que tu n'es pas l'une des personnes qui est une partie de mes problèmes ? Tu peux très bien mentir en étant l'une de ces personnes et te foutre de ma gueule pour encore plus enfoncer le clou.

Inconnu : Je te le promets sur ma vie que je ne suis pas l'une de ces personnes, inconnue. Je ne mens en aucun cas.

Moi : Mmh, on va dire que je te crois...

Inconnu : Tu ne veux pas en parler ?

Moi : ça n'arrangera rien de parler, parce que les mots n'ont aucune force s'ils sont mal utilisés. Et les utiliser pour décrire ma situation pour la résoudre, c'est peine perdue. J'ai déjà essayé et ça n'a fait qu'empirer les choses plus qu'elle ne l'était déjà. Faut juste rester la tête haute en essayant de continuer la vie, tout simplement, le temps que ça se calme.

Inconnu : Awn... J'ai l'impression de lire une part de ta tristesse dans ce message, ça fait mal au cœur. Pourquoi tu ne parlerais pas de ta situation à un adulte ?

Moi : Non.

Inconnu : Bah pourquoi ? Ils sont souvent là pour aider, tu sais ? Comme tes parents par exemple... enfin si tu les vois encore ou si tu habites encore avec eux

Moi : Tu ne comprends pas...

Inconnu : De quoi que je ne comprends pas ?

Moi : Tout n'est pas rose dans la vie, il suffit de bien ouvrir les yeux pour s'en rendre compte. Tu es surement des personnes qui croit que la vie est belle, pleine de bonne surprise... de belle personne. Si tu es de ces personnes, alors c'est que tu as choisi ton chemin et moi un autre.

Inconnu : Tu sais... tu peux toujours changer de chemin. Choisir ta propre voix

Moi : Pas quand tu as un chemin tout tracé qu'on t'oblige à prendre, mon cher, voilà la différence de pouvoir et ne pas pouvoir faire quelque chose. Et tu devrais continuer le tient de ton côté sans me parler. Tu verras que ce serra beaucoup mieux.

Inconnu : Non, s'il te plait ! Je veux continuer à te parler, à faire connaissance avec toi. S'il te plait... 

Moi : Mais merde, malgré l'impression que j'essaye de te donner d'être une déprimée de la vie, tu veux quand même me parler ? T'es suicidaire ?

Inconnu : Nan, juste curieux de connaitre la personne qui est derrière ce téléphone  C'est pas pareil.

Moi : T'es chiant

Inconnu : On me le dit souvent oui, haha

HIM (Hold Magcon) Where stories live. Discover now