c h a p t e r o n e - 🎈

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- C'est pour ça que Bill essaie de mettre une main dans la maturité ? Et par là j'entend le vagin de Beverly.

- Bip-bip Richie !
dit Bev' mimant avec sa main le fait de fermer son clapet,
un air ahuri sur le visage.

- Quoi ? Qu'est-ce que ça veut dire ça encore ?

- La ferme, okay ? Tout ce que tu dit est tellement stupide et déplacé que je comprend même pas comment t'es parents te supportent encore !

Richard se tue. Ses parents. Il voulait sûrement dire la femme qui se prostitue, fêtarde et l'homme baiseur de putes, alcoolique et violent. Ses parents. Mouais.

- Vous savez quoi ?
Allez vous faire foutre ! cria Richie.

Il commença à courir après s'être relevé de l'herbe mouillée sur laquelle il était assis.

- Rich' attend ! cria Eddie.
     Sérieusement, Stan ?
Tu sait qu'on ne parle pas de ses parents,
Merde !

Eddie se mis à courir derrière son meilleur ami. Son meilleur ami qui maintenant, pleurait à chaudes larmes en essayant d'oublier les coups que son père lui met au corps, et les choses que sa mère l'oblige à faire avec elle.

Ce qu'ils ne comprenait pas, et ne savaient pas était que le Tozier se cachait de la réalité. Il enchaînait blagues sur blagues, grossières ou blessantes pour se protéger. Se protéger de la vie qu'il a, de ce qu'il se passe chez lui.

Il voulait se créer une bulle avec ses amis, dans laquelle aucun viol ni aucune violence ne se produisait. Juste les Losers, et lui, et ses blagues, et sa vie en parallèle.

En courant, Richie se pris le pied dans une branche et tomba. Ses lunettes tombèrent par terre et son genoux commença à saigner.

- Merde !

Il ne se releva pas, les poings contre la terre, il pleurait. Pleurait de la réalité, de cette bulle presque brisée par son ami. Par ses amis.

La seule chose qu'il entendait était le cri du tonnerre, des feuilles qui se balancaient, puis soudain, Eddie.

Son Eddie qui criait son prénom. Merde.

Des pas rapides se faisait entendre derrière lui. Puis un cri strident.
Celui de son meilleur ami.

Il se retourna, fouilla par terre pour trouver ses lunettes et se releva en courant pour aller le chercher.

La scène lui fit peur. Eddie, son Eddie avait glissé, et s'était tordu la cheville. On pouvait voir du sang sur les coudes de celui-ci et on lisait la souffrance qu'il avait en regardant son doux visage maintenant crispé.

- Eddie ! Merde, est-ce que ça va ??

Richie s'agenouilla au côtés de son meilleur ami.

- Pourquoi t'es partit ? Pleura Eddie. Tu m'a laissé avec eux et tu es partit.

- Eddie s'il te plait pas maintenant, je dois te ramener. Tes coudes vont s'infecter, il faut qu'on y aille !

La plus tombait fortement et commençait à geler les corps des deux amis. Ils devaient partir. Mais Eddie le repoussait. Voir son ami partir en courant dans la forêt, sans rien dire lui avait foutu une peur bleue. Il s'était inquiété, et Richie n'y avait même pas pensé.

- Tu m'a promis de tout me dire... mais t'es partit sans me dire où tu allait.
Tu m'a rien dit !

La cheville d'Eddie devenait bleue et ses coudes s'empiraient. L'orage retentit et fis sursauter les deux. Richie se mit à pleurer encore plus.

- Ed', s'il te plait... regarde moi. Regarde moi, je suis désolé. Edward, il... il faut qu'on y aille. Il pleut et.. et tu va être malade et regarde ta jambe putain ! Tu va crever si on bouge pas !

Richie s'était mis à crier en pleurant. Eddie pleurait maintenant, lui aussi. Voir son meilleur ami pleurer le tuait de l'intérieur. Il le pris par la nuque et déposa son menton contre son cou. Il l'enlaca.

- Je suis désolé Eddie-bear... j'aurait du te prévenir mais j'ai pas... ça m'a fait mal ce qu'ils m'ont dit surtout qu'ils ne savent rien. Ils ne savent pas ce qu'il se passe.

- Je veux rentrer Richie.

Les mots d'Eddie avaient suffi pour que Richie le relève après avoir embrassé sa joue.

Il le porta sur son dos pendant tout le chemin jusqu'aux Losers. Jusqu'à ces gens, qui après tout, étaient ses amis.

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P R E M I E R  C H A P I T R E
Ç A  V O U S  P L A I T  ?
D I T E S  M O I  T O U T  !
P R O C H A I N  C H A P I T R E  Q U A N D
J E  L ' A U R A I T  É C R I T.

# SORRY JAI LA FLEMME

🎈 eddie.

Save YourselfsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant