Les gens sont une somme de contradictions.

"Inséparables"

C'est par cette nuit, cette nuit d'insomnie,

Que je m'adresse au monde.

Il y a un homme.

Et il y a une femme.

Ce n'est pas l'histoire d'Adam et Ève ou de toutes autre personne homme/femme ayant marqué ce monde pour une raison ou une autre.

Ce n'est même pas une histoire d'amour.

Mais c'est une histoire qui en vaut la peine.

La femme est brisée, reconstruite à quelques endroits mais principalement brisée. Pratiquement personne ne le sait, elle terre sa souffrance. On dit d'elle que c'est une guerrière, une combattante, une survivante. Et parmi les personnes qui connaisse sa souffrance, il y a cet homme.

Cet homme est brisé, lui aussi, et fort.

Il est fort.

Nous avons donc a faire a deux individus particuliers que la vie n'a pas épargné.

Ils se connaissent.

Personne ne frappe aussi fort que la vie..

Ils sont tous les deux des mystères. Mais ensembles, ils font rire, ils sont comme indestructibles. On dit d'eux qu'ils sont "INSÉPARABLES".

Ce soir, notre survivante écrit. Elle parle dans ces écrits de cet homme qui est devenu toute sa vie, sûrement qu'au premier contact, il avait su entendre le cri pleurant de sa souffrance qu'elle dissimulait . Comme si elle hurlait à l'agonie un cri muet à s'en faire exploser les poumons.

Mais il était parti. Il partait parfois. Pas longtemps, mais il partait, et chaque fois qu'il partait elle avait ce même sentiment en elle, comme si une partie d'elle s'en aller avec lui. Il l'avait laissé comme on abandonne un enfant à la naissance devant une porte. Sans doute, reviendrait-il. Elle l'attendrait.

Elle savait sans même demander qu'il avait un problème.

La femme elle, terrait sa douleur, c'était quelque chose de rare que de la voir se terrait en totalité.

Lui, ne terrait pas sa douleur, il se terrait tout entier.

Et quand il se terrait, elle hurlait son nom de son cri muet agonisant, car chaque moment où il disparaissait était un moment où elle cessait de respirer.

Il n'était pas son cœur, mais son oxygène. Et, on peut vivre sans amour, mais peut-on vivre sans air?

Voilà ce qu'elle écrivit: " Ton absence a chantée des échos noirs, et parfois quand je m'absente, je vois ton visage, ce visage radieux que j'avais aperçu, avec le plus beau sourire que tu ai pu m'offrir, à ce jour merveilleux où je t'ai vu, où le fort degrés qui nous éloignait a été vaincu. Et j'entends chaque jour les échos de ta voix qui vient à me manquer".

Alors, nous pouvons vivre sans amour, mais pouvons nous vivre sans air ?