1 - Confront the Devil

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    MAËVA

La pluie est si forte, le bruit de celle-ci heurtant le sol m'empêche de penser. N'en pouvant plus, j'entre dans une club dans le club après avoir fermé mon parapluie mouillé. Je retire le capuchon de ma tête et pousse un long soupire, m'essuyant le visage de toute cette pluie.

« Où est-ce que Dieu a caché le putain de soleil? » Je murmure en me secouant.

Je lève les yeux vers le fond de la pièce et croise le regard noir d'un inconnu, trop bien habillé, caché derrière son journal. Qui lis le journal dans un bar, d'ailleurs? Il me fixe intensément et je me sens comme si mes genoux allaient céder sous mon poids. Je passe les yeux sur mon propre corps et regarde autour de moi. Je ne suis définitivement pas assez bien vêtu pour être ici. Je soupire, secoues la tête et m'assois à l'écart de tout le monde. La "barmaid" me jette un regard brûlant, pleins de sous entendus et je fronce les sourcils. Qu'est-ce qu'il ont tous à me regarder de cette façons?

« Hey, tu es seule? » Me demande l'employée, sourire en coin.

- Heu, ouais, je soupire.

- Alors, tu commende quelque chose? Elle demande, les sourcils bien hauts dans les airs.

Je sors des sous de ma poche et lui glisse sur le comptoir. Je la regarde dans les yeux, les sourcils aussi hauts que les siens et murmure.

« Je crois que c'est bien assez généreux pour que je puisse rester au moins une demi-heure sans consommer quoi que se soit. »

- Alors tu ne prendra rien? Elle demande, encore une fois, sceptique.

- Non. Je prononce clairement, employant un peu de sarcasme.

Qu'est-ce qui est si difficile à comprendre? Une femme seule entre dans un club vers une heure du matin, trempé, et ne veux pas boire de l'alcool. Passons à autre chose. Je roule des yeux, encore légèrement énervé. J'ai eu une horrible journée et j'ai incroyablement hâte d'y mettre fin en ayant me coucher.

Au travaille aujourd'hui, un collègue nommé Nathan est venu me rendre visite dans mon bureau à chaque heures pour savoir si je voulais bien sortir avec lui. À chaque fois que quelqu'un tapait à la porte, j'avais cette folle envie de hurler. Puis, sur la route du retour, ma voiture a rendu l'âme. J'ai dû marcher en talons hauts, sous la tempête trois heures sans m'arrêter. L'envie d'éclater en sanglots m'envahit. Je retiens les larmes assez longtemps pour me laissez arriver aux toilettes. Je jure et frappe sur le mur avec mon poing. Je réalise à quel point je dois avoir l'air d'une imbécile. Ces jours si ont été un vrai enfer. Je me suis fait largué par mon copain, je n'ai pas eu le temps d'appeler mes parents ou d'aller à l'église une seule fois depuis la mort de ma grand-mère.

J'essuie les larmes de mon visage ruiné par la fatigue. De légers coups à la porte me font sursauter et mon cœur s'emballe. Je me regarde brièvement dans le miroir, replace mes cheveux rapidement et ouvre la porte pour tomber sur quelqu'un. Grand, sombre et vêtu de noir. Je reconnais l'homme qui me fixait un peu plus tôt. Son regard est d'un vert pure et scintillant. Ses cheveux visiblement bouclés sont tirés vers l'arrière. Il sourie grandement, peut-être avec un peu trop de confiance mais, il est définitivement charmant. Je grogne intérieurement.

« C'est bon, je m'en vais. » Je lui dis, résigné.

Je passe devant lui et marche à grands pas vers la sortie. Seulement, au moment même où je pousse la porte, je suis fortement tiré vers l'arrière. Je m'arrête brusquement pour ne pas entrer violemment en contact avec son corps.

- Tu ne m'as pas laissé le temps de te demander ton joli prénom. Il me dit d'une voix mielleuse, affichant toujours un large sourire sur son visage.

Son accent anglais me frappe en plein visage. Je n'ai jamais entendu un accent aussi prononcé. Je fronce les sourcils, confuse, puis croise les bras en le regardant durement.

- Qui êtes-vous? Je répond à sa question par une autre question, le laissant sans réponse.

L'inconnu fait claquer sa langue contre son palet et ouvre grand les bras, exaspéré.

- J'y crois pas. Est-ce que tout les humains évitent de me répondre? Il tourne la tête vers la barmaid. Maze! Tu y crois, toi?

Je fronce les sourcils, confuse et laisse un petit rire s'échapper. Il fait balayer son regard entre moi et son amie, Maze, qui lève les yeux au ciel. Je reprend mon sérieux, lui tape gentiment l'épaule et m'approche pour lui parler.

- Tu es bien beau mais tu parle trop. Dis-je d'un ton tranchant avant de me tourner et sortir sous le regard amusé de cette Maze.

                                 •••

                        LUCIFER

Bien étendu de tout mon long sur se sofa en tissus gris, je parle.

- Je ne comprend pas. Vous voyez, normalement je l'aurais charmé pour qu'elle vienne réchauffer mon lit mais... Rien. Je l'ai laissé partir. Les mots sortent de ma bouche rapidement.

Je suis confus. Je n'ai jamais laissé filé une possible conquête de toute mon existence. Elle était si belle. Maintenant, il va falloir que je la cherche comme un désespéré dans tout les recoins de cette ville ennuyante.

- Et pourquoi est-ce que j'en ai quelque chose à faire? Des belles femmes, il y en a pleins, non? Je dit ensuite d'un ton plus sûr.

- Tu semble sûr de toi, Lucifer. Combien as-tu eu de femmes cette semaine? Lisa demande et je sourie en coins.

- Vous voulez dire depuis hier? Parce que, Docteur, nous ne sommes que mardi matin. Je rigole mais elle ne semble pas trouver ça drôle. Quatre. Ajoutais-je après m'être remis au sérieux.

Ses sourcils se lève en surprise et elle prend une grande inspiration, se qui me fait sourire de nouveau.

- Est-ce si étonnant? Dois-je vous rappeler quel moyen de paiement j'utilise pour ces sessions? Dis-je, fière de ma réponse.

Je me replace sur le divan pour m'assoir, mains croisées sur mes genoux. Je lâche un petit rire sarcastique et prend une gorgée d'eau de ma bouteille. Mes yeux se perdent rapidement à l'extérieur puis je m'illumine.

- Lucifer? Elle me questionne quand je me lève brusquement.

- Je sais où elle se trouve. Merci Docteur. Prononçais-je avant de quitter les lieux comme une tornade.

LuciferOù les histoires vivent. Découvrez maintenant