Et c'est devant cette grande famille que Léonarde devait se présenter. Bertille l'accompagna jusqu'à la porte, puis l'ouvrit. Elle donnait sur une grande pièce: le salon d'hiver, une grande salle de réception qui valait sa luminosité bleuté à l'exposition nord que l'on apercevait du balcon. Elle avait un certain charme et c'était sûrement la plus belle pièce de la propriété des Gasnier. Léonarde reconnut, malgré le temps, chacun membre de sa famille. Il la regardait tous ahuris.

-Bonsoir à tous, pour l'instant nous ne sommes qu'en famille, mais nos amis vont bientôt arriver. J'espère que vous allez tous passé une bonne soirée.

La première personne qui réagit à ma prise de parole fut ma tante Marthe. Elle accourut vers moi puis me serra dans ses bras fermes et fins. Son énorme poitrine me bloquait la respiration et je trouvais cette situation à vrai dire absurde.

-Ma petite Léo! Comme ça fait plaisir de te revoir. Permets donc que je te tutoie, qu'on te tutoie tous d'ailleurs. Comme tu l'as dit nous sommes seulement en famille et de plus, tu n'es pas mariée.

-Je suis tout aussi enchanté, tante Marthe! Faisons comme il vous convient.

Après ça tout le troupeau des 6 sœurs Richelieu encercla et l'harcela la jouvencelle de questions.

-As-tu déjà un prétendant ou un amant? demanda la brune et dégourdie Aglaé

-Non, bien-sur que non!

-Est-ce que tu pense trouver ton mari ce soir? demanda Agathe avec romantisme

-Je n'en sais rien Gagathe!

-Fais-tu toujours d'aussi bons gâteaux de Savoie? demanda Marianne

-Oui, j'en ai fait si tu veux Maria'! Guillemette, la...domestique va te montrer où se trouve la cuisine. Mais prends-en juste un bout entendu?

-Entendu Léo'!

-Seigneur, Léo' tu as tant changé! Tu n'es plus la petite fille qui grimpe aux arbres et vole le cheval du champs voisin pour faire de l'équitation...maintenant tu es une
vraie femme! dit Marie-Thérèse

Léonarde sourit timidement. Elle ne savait pas quoi dire à part merci car elle n'était pas habituée à ce qu'on lui adresse un quelque compliment.

-Merci Tess...

"Les conversations battaient leur plein et bientôt les invites commencèrent à arriver, inclus les prétendants de la jeune fille brune. En premier: Gaëtan de Goupillières. Un débile hideux, qui n'avait pour seul avantage la fortune. Ensuite Maximilien de Coubert, un beau parleur qui a bon nombre de maîtresses. Lui je n'en veux pas! Ensuite Martin de Vinantes, beau, riche, plutôt sympathique et cultivé d'après la discussion que j'ai eu avec lui. Il pourrait bien devenir mon futur époux. Plus tard, est arrivé un beau jeune homme: François Judet, un parisien originaire de Creuse fortuné. Je ne lui ai pas encore vraiment parlé.

Je me suis éloignée un moment de la fête car je commençais sérieusement à avoir des bouffées de chaleur. C'était surement lié au fait que je devais trouvé mon mari ce soir... Une main se posa sur mon épaule: c'était Baptiste. Lui, il n'avait pas eu de mal à trouvé de femme. Beau garçon, fortuné, intelligent, gentil...Son seul défaut était so infidélité malgré l'amour qu'il porte à sa femme. Claire et lui sont tomber amoureux et ont eu la chance incroyable d'avoir le même statut social. Je ne pense pas que mon âme sœur s étriqué parmi les nobles."

-Ma cousine... cesse de t'angoisser. Les prétendants avec lesquels j'ai parlementé sont pour la plupart charmants!

-Mais tu ne comprends pas, Baptiste! Toi et Claire êtes tombés amoureux lors d'une fête de ce genre et vous avez pu vous marier. Mais j'ai parlé avec presque avec tous mes prétendants et je n'ai pas trouvé l'homme qu'il me faut.

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⏰ Last updated: Sep 12, 2018 ⏰

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